Le maire écologiste de Grenoble Eric Piolle a officialisé mardi sa candidature à l’élection présidentielle dans un entretien à France 3 Alpes et France Bleu Isère.
Le maire écologiste de Grenoble Eric Piolle a officialisé mardi sa candidature à l’élection présidentielle dans un entretien à France 3 Alpes et France Bleu Isère.
L’élu à répondu « oui » à la question de sa candidature, via la primaire écologiste prévue en septembre. Depuis sa réélection à la tête de Grenoble en 2020, l’ancien ingénieur ne cachait pas ses ambitions nationales, sillonnant les régions pour soutenir les candidats EELV aux régionales.
« Oui, effectivement, j’avance étape par étape (...) Maintenant, c’est une étape tournée vers 2022, » a-t-il répondu à France 3 Alpes dans un entretien réalisé il y a quelques jours et publié mardi matin sur le site internet de la chaîne.
Il confirme passer par la primaire d’Europe-Ecologie-les-Verts (EELV), des « attaches sérieuses (...) qui permettent aussi un ancrage dans un courant de pensée. »
« Je viens apporter ce que je peux apporter, à savoir animer des équipes », a-t-il ajouté, estimant que « quand on est maire, on sait composer avec tout le monde. »
L’ancien ingénieur a lancé au début de l’année sa « plateforme » de soutien intitulée « Une certaine idée de demain », et attendait que le second tour des élections régionales soit passé pour annoncer officiellement sa candidature.
Sa proposition phare pour cette première phase de campagne est celle d’un référendum constitutionnel pour « ne pas choisir des mesures partisanes mais vraiment des mesures qui permettent de déverrouiller l’avenir » en instaurant la proportionnelle et limitant les pouvoirs actuels du président.
Eric Piolle sort mercredi un livre intitulé « De l’espoir! Pour une République écologique » et promet, à France Bleu Isère, « d’aller à la rencontre des Français qui ne partent pas en vacances cet été. »
Cet ancien cadre dirigeant de Hewlett Packard (HP), souhaite fédérer un « arc humaniste » et se félicite de dialoguer avec un large spectre politique de gauche, de Matthieu Orphelin, ex-LREM, à Jean-Luc Mélenchon, leader de la France Insoumise.
« Je suis maire de Grenoble, je le reste. J’y suis extrêmement attaché », assure-t-il à France 3, répondant aux vives critiques locales qui dénoncent un maire dédié à ses ambitions nationales et absent pour sa ville.
Sandrine Rousseau a déjà officiellement annoncé sa candidature à la primaire EELV, et Yannick Jadot ne fait pas mystère de ses ambitions pour cette échéance, qui aura lieu à la fin du mois de septembre. (AFP)