Par Mamadou Sy Albert
Le Partenariat entre le secteur public et le secteur privé constitue la pierre angulaire des politiques publiques de la mondialisation de l’économie depuis le triomphe du libre-échange sous les règnes de la Présidence de Mme Thatcher et de Georges H. Bush père au début des années 1980. Les États et les Opérateurs Privés Nationaux et Internationaux travaillent ensemble dans pratiquement tous les secteurs des activités économiques, industrielles et financières.
Le monopole de marché perd du terrain au profit de la diversité des intervenants dans la chaîne de la production, de la transformation et de la commercialisation. L’efficacité et l’économie des moyens financiers sont relativement assurées et garanties par les règles d’une conduite partagée entre l’Administration Publique et l’Administration Privée. C’est le côté de la transparence.
Le Sénégal fait probablement partie des premiers pays du continent noir à avoir expérimenté l’Ajustement structurel et le partenariat entre l’État et les Opérateurs Privés Internationaux. La privatisation d’un pan entier de ses entreprises nationales, l’entrée de fonds privés dans le capital de certaines entreprises publiques ou parapubliques en difficulté financière ou de taille réduite du marché et bien évidemment, les projets financés par la Banque Mondiale, le Fonds monétaire international et les Partenaires Techniques et Financiers constituent des indicateurs de ce partenariat entre les services publics et les acteurs privés. Le « Moins d’État » a conduit pendant plus d’une décennie ce modèle de gestion des entreprises et de la puissance publique.
La singularité de ce partenariat en terre africaine interroge les pouvoirs publics africains. Le schéma est identique à l’échelle continentale. C’est l’autre côté du libre-échange masqué. Le privé national reste encore à la périphérie de ce partenariat se réduisant en fait à un partenariat entre le pouvoir étatique et les privés étrangers. Au-delà de ce paradoxe antinomique à l’esprit du libre-échange originel occidental, anglais et américain, ce partenariat se traduit dans de nombreux pays indépendants par le contrôle des privés occidentaux et français de l’essentiel du tissu économique, industriel et financier.
Ces Groupes Privés Occidentaux contrôlent systématiquement les secteurs névralgiques que sont : les marchés publics, les Télécommunications, les Banques, l’Hôtellerie, l’exécution des travaux routiers, la création des infrastructures et la maintenance, sans oublier du reste la formation de l’élite.
Ce type de partenariat rompt l’esprit du libre-échange. En accordant aux Privés Internationaux des postures de monopole de secteurs stratégiques dans le processus du développement et de sortie de crise économique structurelle, les États africains ne mesurent guère les effets induits de ce choix. Au-delà du fait que cette option est anti patriotique, économiquement et politiquement s’entend, elle exclut arbitrairement de potentiels concurrents nationaux et sous régionaux.
Elle écarte également toute concurrence internationale digne d’un partenariat respectueux de l’esprit du marché ouvert et de la compétition saine. Les privés évoluant dans les autres continents, asiatiques, américains ou de la zone de la Russie sont ainsi de fait mis sur la touche pour des raisons inavouables. L’Union Européenne ouvre son marché aux Américains, aux Chinois, aux Russes et à tous les opérateurs privés pendant que l’Afrique se ligote elle-même les mains avec les chaînes de la dépendance structurelle.
Les Africains ne se sont pas affranchis de la tutelle coloniale pour diverses raisons. La langue officielle de nos pays africains demeure le français. La France reste le premier partenaire du développement. Les entreprises françaises préservent des postures privilégiées dans le pré carré hexagonal. Et le jeu de dupe se poursuit d’une majorité gouvernante à l’autre.
Les Français ne se sont pas, eux aussi, affranchis des survivances de la colonisation et du culte de la première puissance économique en Afrique. La France accepte difficilement de briser le cordon ombilical de la domination. On la comprend: elle doit gérer ses intérêts avec la complicité des gouvernants. Il n’y a pas une meilleure formule de partenariat.
Les discours de rupture de la gauche socialiste et de la droite néo-libérale avec la France-Afrique n’ont pas fait bouger les lignes de ce partenariat entre le gagnant de toujours et le perdant à tous les tours de poker menteur ou mentor. La monnaie africaine est garantie par la Banque de France. L’Afrique reste presque un prolongement du territoire français où elle écoule ses produits.
Elle importe du continent noir toutes les matières premières utiles à sa consommation et à sa production. C’est probablement aux Africains de voir autrement cette réalité absurde héritée d’une époque révolue. Les pays africains indépendants avaient une avance tant sur la Chine que sur de nombreux dragons asiatiques.
Le Brésil n’avait point un potentiel supérieur à celui des pays africains. Ces pays constituent présentement des modèles de référence en matière de partenariat entre le public et le privé, d’une part et avec les anciens colons, d’autre part. Tout laisse croire que les économies africaines seront encore à la traîne ou à la remorque de la France et du reste du monde au cours des prochaines décennies.
Le Partenariat entre le secteur public et le secteur privé constitue la pierre angulaire des politiques publiques de la mondialisation de l’économie depuis le triomphe du libre-échange sous les règnes de la Présidence de Mme Thatcher et de Georges H. Bush père au début des années 1980. Les États et les Opérateurs Privés Nationaux et Internationaux travaillent ensemble dans pratiquement tous les secteurs des activités économiques, industrielles et financières.
Le monopole de marché perd du terrain au profit de la diversité des intervenants dans la chaîne de la production, de la transformation et de la commercialisation. L’efficacité et l’économie des moyens financiers sont relativement assurées et garanties par les règles d’une conduite partagée entre l’Administration Publique et l’Administration Privée. C’est le côté de la transparence.
Le Sénégal fait probablement partie des premiers pays du continent noir à avoir expérimenté l’Ajustement structurel et le partenariat entre l’État et les Opérateurs Privés Internationaux. La privatisation d’un pan entier de ses entreprises nationales, l’entrée de fonds privés dans le capital de certaines entreprises publiques ou parapubliques en difficulté financière ou de taille réduite du marché et bien évidemment, les projets financés par la Banque Mondiale, le Fonds monétaire international et les Partenaires Techniques et Financiers constituent des indicateurs de ce partenariat entre les services publics et les acteurs privés. Le « Moins d’État » a conduit pendant plus d’une décennie ce modèle de gestion des entreprises et de la puissance publique.
La singularité de ce partenariat en terre africaine interroge les pouvoirs publics africains. Le schéma est identique à l’échelle continentale. C’est l’autre côté du libre-échange masqué. Le privé national reste encore à la périphérie de ce partenariat se réduisant en fait à un partenariat entre le pouvoir étatique et les privés étrangers. Au-delà de ce paradoxe antinomique à l’esprit du libre-échange originel occidental, anglais et américain, ce partenariat se traduit dans de nombreux pays indépendants par le contrôle des privés occidentaux et français de l’essentiel du tissu économique, industriel et financier.
Ces Groupes Privés Occidentaux contrôlent systématiquement les secteurs névralgiques que sont : les marchés publics, les Télécommunications, les Banques, l’Hôtellerie, l’exécution des travaux routiers, la création des infrastructures et la maintenance, sans oublier du reste la formation de l’élite.
Ce type de partenariat rompt l’esprit du libre-échange. En accordant aux Privés Internationaux des postures de monopole de secteurs stratégiques dans le processus du développement et de sortie de crise économique structurelle, les États africains ne mesurent guère les effets induits de ce choix. Au-delà du fait que cette option est anti patriotique, économiquement et politiquement s’entend, elle exclut arbitrairement de potentiels concurrents nationaux et sous régionaux.
Elle écarte également toute concurrence internationale digne d’un partenariat respectueux de l’esprit du marché ouvert et de la compétition saine. Les privés évoluant dans les autres continents, asiatiques, américains ou de la zone de la Russie sont ainsi de fait mis sur la touche pour des raisons inavouables. L’Union Européenne ouvre son marché aux Américains, aux Chinois, aux Russes et à tous les opérateurs privés pendant que l’Afrique se ligote elle-même les mains avec les chaînes de la dépendance structurelle.
Les Africains ne se sont pas affranchis de la tutelle coloniale pour diverses raisons. La langue officielle de nos pays africains demeure le français. La France reste le premier partenaire du développement. Les entreprises françaises préservent des postures privilégiées dans le pré carré hexagonal. Et le jeu de dupe se poursuit d’une majorité gouvernante à l’autre.
Les Français ne se sont pas, eux aussi, affranchis des survivances de la colonisation et du culte de la première puissance économique en Afrique. La France accepte difficilement de briser le cordon ombilical de la domination. On la comprend: elle doit gérer ses intérêts avec la complicité des gouvernants. Il n’y a pas une meilleure formule de partenariat.
Les discours de rupture de la gauche socialiste et de la droite néo-libérale avec la France-Afrique n’ont pas fait bouger les lignes de ce partenariat entre le gagnant de toujours et le perdant à tous les tours de poker menteur ou mentor. La monnaie africaine est garantie par la Banque de France. L’Afrique reste presque un prolongement du territoire français où elle écoule ses produits.
Elle importe du continent noir toutes les matières premières utiles à sa consommation et à sa production. C’est probablement aux Africains de voir autrement cette réalité absurde héritée d’une époque révolue. Les pays africains indépendants avaient une avance tant sur la Chine que sur de nombreux dragons asiatiques.
Le Brésil n’avait point un potentiel supérieur à celui des pays africains. Ces pays constituent présentement des modèles de référence en matière de partenariat entre le public et le privé, d’une part et avec les anciens colons, d’autre part. Tout laisse croire que les économies africaines seront encore à la traîne ou à la remorque de la France et du reste du monde au cours des prochaines décennies.