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Le patron de Samsung entendu plus de 15 heures par la justice

Lundi 13 Février 2017

Le patron de Samsung entendu plus de 15 heures par la justice
SEOUL (Reuters) - Le patron du groupe Samsung Jay Y. Lee a été entendu pendant plus de 15 heures par le procureur spécial chargé de l'enquête sur l'affaire de trafic d'influence autour de la présidente sud-coréenne Park Geun-hye.
 
Le dirigeant n'a fait aucun commentaire à la sortie de son audition mardi matin.
 
Les enquêteurs veulent vérifier si Samsung a bien promis 43 milliards de wons (35 millions d'euros) à une entreprise et des fondations créées par Choi Soon-sil, amie et confidente de la présidente Park Geun-hye. Ils tentent de déterminer si ce soutien financier a influencé la décision de la caisse publique des retraites de soutenir la fusion controversée de deux filiales de Samsung.
 
Prouver des accords illicites entre Park, ou son entourage, et Samsung s'avère crucial pour le procureur spécial dont l'enquête vise d'abord la présidente sud-coréenne, ont estimé des analystes.
 
Le bureau du procureur a également identifié comme suspects quatre autres responsables de Samsung et en a convoqué trois.
 
Le président de Samsung Group, Chang Choon-ki, a été interrogé dimanche et son vis-à-vis de Samsung Electronics Park Sang-jin l'a été lundi, ainsi qu'un troisième dirigeant.
 
Park, Choi et Samsung ont rejeté les accusations de corruption.
 
Jay Y. Lee, qui est âgé de 48 ans, avait été interrogé pendant 22 heures d'affilée le mois dernier avant que le procureur spécial n'émette un mandat d'arrêt, demande qui avait ensuite été rejetée par un tribunal de Séoul.
 
"Je vais une fois de plus dire la vérité au procureur spécial", a-t-il déclaré avant sa comparution.
Devant le bâtiment du ministère public, plusieurs manifestants brandissaient des pancartes réclamant l'arrestation de Jay Y. Lee.
 
Lee Kyu-chui, le porte-parole du bureau du procureur spécial, a déclaré lors d'un point presse que le procureur déciderait bientôt s'il émettrait un deuxième mandat d'arrêt, ne donnant aucun autre détail sur l'audition.
 
Le bureau étudie également s'il doit émettre des mandats d'arrêt pour les quatre autres suspects, a-t-il ajouté.
 
 
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