New York (awp/afp) - Les cours du pétrole ont grimpé mercredi à leur plus haut niveau depuis décembre 2014, portés par un regain de tensions géopolitiques au Moyen-Orient, entre la menace de frappes américaines en Syrie et un tir de missile sur l'Arabie saoudite.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin a pris 1,02 dollar sur l'Intercontinental Exchange (ICE) pour terminer à 72,06 dollars.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de mai a gagné 1,31 dollar à 66,82 dollars.
Les cours ont bondi après des informations sur l'envoi de missiles au-dessus de Ryad, la capitale de l'Arabie saoudite.
Les autorités du pays ont peu après annoncé avoir "intercepté avec succès" un "missile balistique" tiré vers la capitale par les rebelles Houtis au Yémen voisin et précisé que deux autres missiles et drones avaient aussi été neutralisés dans le sud du royaume.
"Ces attaques augmentent un peu plus le risque géopolitique dans cette région du monde où la situation commençait déjà à devenir tendue", relève Robert Yawger, de Mizuho Securities.
Le président américain Donald Trump a en effet averti dans un tweet mercredi matin la Russie de frappes imminentes contre la Syrie, accusée d'être responsable d'une attaque chimique.
Moscou avait peu auparavant mis en garde contre tout acte pouvant "déstabiliser la situation déjà fragile dans la région".
"La crainte des marchés est que l'offre de pétrole soit perturbée" alors que la Russie et les Etats-Unis, deux des trois plus grands producteurs mondiaux, sont face à face, souligne Fawad Razaqzada de Forex.com.
Les analystes gardent également en tête le risque d'une perturbation des exportations iraniennes.
"Le risque géopolitique soutient les cours, et nous surveillerons avec attention la décision du 12 mai, quand le président américain Donald Trump pourrait potentiellement retirer le soutien des Etats-Unis à l'accord sur le nucléaire iranien", remarque Joel Hancock, analyste chez Natixis.
Dans ce contexte, l'annonce par l'Agence américaine d'information sur l'énergie d'une hausse surprise des stocks de brut aux Etats-Unis, a priori de nature à faire baisser les cours, n'a que très brièvement pesé sur les prix.
L'agence a aussi fait état d'une nouvelle hausse des extractions d'or noir dans le pays, la production atteignant un record à 10,53 millions de barils par jour, ainsi que d'une progression pour la cinquième semaine consécutive des réserves de brut à Cushing, dans l'Oklahoma, où sont stockés les barils servant de référence au pétrole coté à New York.
Mais dans le même temps, "les raffineries ont encore augmenté leur cadence à un niveau bien plus élevé qu'habituellement à cette période de l'année", remarque M. Yawger. "Cela signale sans doute que la demande est forte pour les mois à venir et qu'on va avoir besoin de tous les barils possibles, qu'il s'agisse d'en importer plus, d'en exporter moins, ou d'en produire davantage."
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin a pris 1,02 dollar sur l'Intercontinental Exchange (ICE) pour terminer à 72,06 dollars.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de mai a gagné 1,31 dollar à 66,82 dollars.
Les cours ont bondi après des informations sur l'envoi de missiles au-dessus de Ryad, la capitale de l'Arabie saoudite.
Les autorités du pays ont peu après annoncé avoir "intercepté avec succès" un "missile balistique" tiré vers la capitale par les rebelles Houtis au Yémen voisin et précisé que deux autres missiles et drones avaient aussi été neutralisés dans le sud du royaume.
"Ces attaques augmentent un peu plus le risque géopolitique dans cette région du monde où la situation commençait déjà à devenir tendue", relève Robert Yawger, de Mizuho Securities.
Le président américain Donald Trump a en effet averti dans un tweet mercredi matin la Russie de frappes imminentes contre la Syrie, accusée d'être responsable d'une attaque chimique.
Moscou avait peu auparavant mis en garde contre tout acte pouvant "déstabiliser la situation déjà fragile dans la région".
"La crainte des marchés est que l'offre de pétrole soit perturbée" alors que la Russie et les Etats-Unis, deux des trois plus grands producteurs mondiaux, sont face à face, souligne Fawad Razaqzada de Forex.com.
Les analystes gardent également en tête le risque d'une perturbation des exportations iraniennes.
"Le risque géopolitique soutient les cours, et nous surveillerons avec attention la décision du 12 mai, quand le président américain Donald Trump pourrait potentiellement retirer le soutien des Etats-Unis à l'accord sur le nucléaire iranien", remarque Joel Hancock, analyste chez Natixis.
Dans ce contexte, l'annonce par l'Agence américaine d'information sur l'énergie d'une hausse surprise des stocks de brut aux Etats-Unis, a priori de nature à faire baisser les cours, n'a que très brièvement pesé sur les prix.
L'agence a aussi fait état d'une nouvelle hausse des extractions d'or noir dans le pays, la production atteignant un record à 10,53 millions de barils par jour, ainsi que d'une progression pour la cinquième semaine consécutive des réserves de brut à Cushing, dans l'Oklahoma, où sont stockés les barils servant de référence au pétrole coté à New York.
Mais dans le même temps, "les raffineries ont encore augmenté leur cadence à un niveau bien plus élevé qu'habituellement à cette période de l'année", remarque M. Yawger. "Cela signale sans doute que la demande est forte pour les mois à venir et qu'on va avoir besoin de tous les barils possibles, qu'il s'agisse d'en importer plus, d'en exporter moins, ou d'en produire davantage."