New York (awp/afp) - Les cours du pétrole ont terminé en nette hausse vendredi à Londres et à New York alors que la tension monte autour de l'accord sur le nucléaire iranien, dont l'avenir sera décidé par Washington en mai.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a avancé à 70,45 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,54 dollar par rapport à la clôture de jeudi, et pour la première fois au-dessus de 70 dollars à la clôture depuis la fin-janvier.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI), pour la même échéance, a pris 1,58 dollar à 65,88 dollars.
Sur la semaine, le WTI a bondi de 5,6% et le Brent de 6,43%, leur plus forte progression hebdomadaire depuis huit mois.
Les cours se sont fortement rapprochés de leurs plus hauts niveaux depuis 2014 atteints fin-janvier.
"Une bonne partie de la hausse des cours (vendredi) est à attribuer à John Bolton", a indiqué Bill O'Grady de Confluence Investment.
Le président américain Donald Trump a nommé jeudi le néoconservateur John Bolton, analyste de Fox News, au poste très influent de conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche.
Sa nomination intervient à l'approche d'une échéance cruciale sur l'avenir de l'accord sur le nucléaire iranien dont cet ancien ambassadeur des Etats-Unis à l'ONU est un grand pourfendeur.
"Avec un personnage aussi marqué, l'accord iranien est en danger", a ajouté M. O'Grady.
"Washington, qui agira avec la bénédiction de l'Arabie saoudite, semble de plus en plus enclin à rétablir les sanctions contre l'Iran le 12 mai", ont confirmé les analystes de Saxo Bank.
Les Etats-Unis pourraient donc décider de rétablir les sanctions contre l'Iran, qui empêcheraient les exportations de pétrole du pays.
"Des sanctions américaines unilatérales ne pèseraient pas lourd, car les Etats-Unis n'importent pas de brut de ce pays", ont souligné les analystes de Commerzbank.
Mais ils n'excluent pas que Donald Trump ne demande à ses alliés européens de faire de même, sous peine de subir à leur tour des pressions sous la forme de mesures protectionnistes.
Si les Etats-Unis rétablissent les sanctions, "il sera difficile pour l'Iran de conserver, et à plus forte raison de multiplier les capitaux étrangers nécessaires à développer sa production", ont pour leur part jugé les analystes de Saxo Bank.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a avancé à 70,45 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,54 dollar par rapport à la clôture de jeudi, et pour la première fois au-dessus de 70 dollars à la clôture depuis la fin-janvier.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI), pour la même échéance, a pris 1,58 dollar à 65,88 dollars.
Sur la semaine, le WTI a bondi de 5,6% et le Brent de 6,43%, leur plus forte progression hebdomadaire depuis huit mois.
Les cours se sont fortement rapprochés de leurs plus hauts niveaux depuis 2014 atteints fin-janvier.
"Une bonne partie de la hausse des cours (vendredi) est à attribuer à John Bolton", a indiqué Bill O'Grady de Confluence Investment.
Le président américain Donald Trump a nommé jeudi le néoconservateur John Bolton, analyste de Fox News, au poste très influent de conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche.
Sa nomination intervient à l'approche d'une échéance cruciale sur l'avenir de l'accord sur le nucléaire iranien dont cet ancien ambassadeur des Etats-Unis à l'ONU est un grand pourfendeur.
"Avec un personnage aussi marqué, l'accord iranien est en danger", a ajouté M. O'Grady.
"Washington, qui agira avec la bénédiction de l'Arabie saoudite, semble de plus en plus enclin à rétablir les sanctions contre l'Iran le 12 mai", ont confirmé les analystes de Saxo Bank.
Les Etats-Unis pourraient donc décider de rétablir les sanctions contre l'Iran, qui empêcheraient les exportations de pétrole du pays.
"Des sanctions américaines unilatérales ne pèseraient pas lourd, car les Etats-Unis n'importent pas de brut de ce pays", ont souligné les analystes de Commerzbank.
Mais ils n'excluent pas que Donald Trump ne demande à ses alliés européens de faire de même, sous peine de subir à leur tour des pressions sous la forme de mesures protectionnistes.
Si les Etats-Unis rétablissent les sanctions, "il sera difficile pour l'Iran de conserver, et à plus forte raison de multiplier les capitaux étrangers nécessaires à développer sa production", ont pour leur part jugé les analystes de Saxo Bank.