New York (awp/afp) - Les prix du pétrole new-yorkais et londoniens ont reculé mardi après plusieurs séances de fortes hausses, alors que les analystes prévoient une hausse hebdomadaire des stocks américains de brut dans un rapport américain attendu mercredi.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a clôturé à 70,11 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en recul de 1 cent par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance a perdu 30 cents à 65,25 dollars.
Après avoir réalisé leur meilleure performance hebdomadaire depuis huit mois la semaine dernière, les cours poursuivaient leur recul entamé la veille en attendant un rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) sur les réserves et la production des Etats-Unis, dont les premières estimations font état de stock de brut en hausse.
Pour la semaine achevée le 23 mars, les analystes tablent ainsi sur une hausse du brut de 450.000 barils, d'une baisse de 2,38 millions de barils de ceux d'essence, et de 2,15 millions de barils de ceux d'autres produits distillés (fioul de chauffage et diesel), selon la médiane d'un consensus Bloomberg.
Sur le front politique, "le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a évoqué mardi l'idée d'étendre le partenariat sur les coupes dans la production à dix ou vingt ans. Cela devrait théoriquement soutenir les prix mais nous n'en sommes au mieux qu'au stade des discussions préliminaires", a indiqué James Williams de WTRG.
"Cela ne peut donc pas avoir tellement d'impact sur les cours", a-t-il ajouté.
- Accord iranien -
Les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs partenaires, dont la Russie, sont engagés jusqu'à la fin de l'année dans un accord visant à réduire leur production de brut pour écouler les stocks mondiaux et soutenir la hausse des prix.
Malgré leur recul mardi, les cours restaient à un niveau très élevé, proches de leurs plus hauts en plus de trois ans atteints le 26 janvier.
Pour beaucoup d'analystes, les tensions géopolitiques pèsent sur les prix, l'accord sur le nucléaire iranien ayant de grandes chances de ne pas survivre à mai après la nomination par Donald Trump du "faucon" John Bolton au poste de conseiller à la sécurité nationale la semaine dernière.
La remise en cause de l'accord pourrait se traduire par un retour des sanctions et un embargo sur le pétrole iranien.
A l'inverse, si les risques géopolitiques venaient à diminuer, il faudrait s'attendre "à une correction peut-être très marquée", a fait valoir Tamas Varga, analyste pour PVM, ajoutant que celle-ci pourrait aussi venir "d'une augmentation inattendue de la production au Venezuela ou d'une véritable guerre commerciale qui affecterait la demande mondiale de pétrole".
Pour les analystes de Barclays, "les risques de retournement à la baisse sont limités pour les prochains mois", du fait des tensions géopolitiques, mais selon eux, le marché pourrait ensuite passer d'une situation de "déficit (de l'offre) à un excédent", en partie à cause de la hausse de la production américaine.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a clôturé à 70,11 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en recul de 1 cent par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance a perdu 30 cents à 65,25 dollars.
Après avoir réalisé leur meilleure performance hebdomadaire depuis huit mois la semaine dernière, les cours poursuivaient leur recul entamé la veille en attendant un rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) sur les réserves et la production des Etats-Unis, dont les premières estimations font état de stock de brut en hausse.
Pour la semaine achevée le 23 mars, les analystes tablent ainsi sur une hausse du brut de 450.000 barils, d'une baisse de 2,38 millions de barils de ceux d'essence, et de 2,15 millions de barils de ceux d'autres produits distillés (fioul de chauffage et diesel), selon la médiane d'un consensus Bloomberg.
Sur le front politique, "le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a évoqué mardi l'idée d'étendre le partenariat sur les coupes dans la production à dix ou vingt ans. Cela devrait théoriquement soutenir les prix mais nous n'en sommes au mieux qu'au stade des discussions préliminaires", a indiqué James Williams de WTRG.
"Cela ne peut donc pas avoir tellement d'impact sur les cours", a-t-il ajouté.
- Accord iranien -
Les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs partenaires, dont la Russie, sont engagés jusqu'à la fin de l'année dans un accord visant à réduire leur production de brut pour écouler les stocks mondiaux et soutenir la hausse des prix.
Malgré leur recul mardi, les cours restaient à un niveau très élevé, proches de leurs plus hauts en plus de trois ans atteints le 26 janvier.
Pour beaucoup d'analystes, les tensions géopolitiques pèsent sur les prix, l'accord sur le nucléaire iranien ayant de grandes chances de ne pas survivre à mai après la nomination par Donald Trump du "faucon" John Bolton au poste de conseiller à la sécurité nationale la semaine dernière.
La remise en cause de l'accord pourrait se traduire par un retour des sanctions et un embargo sur le pétrole iranien.
A l'inverse, si les risques géopolitiques venaient à diminuer, il faudrait s'attendre "à une correction peut-être très marquée", a fait valoir Tamas Varga, analyste pour PVM, ajoutant que celle-ci pourrait aussi venir "d'une augmentation inattendue de la production au Venezuela ou d'une véritable guerre commerciale qui affecterait la demande mondiale de pétrole".
Pour les analystes de Barclays, "les risques de retournement à la baisse sont limités pour les prochains mois", du fait des tensions géopolitiques, mais selon eux, le marché pourrait ensuite passer d'une situation de "déficit (de l'offre) à un excédent", en partie à cause de la hausse de la production américaine.