New York (awp/afp) - Les cours du pétrole ont légèrement reculé lundi alors que les marchés continuaient à craindre une production américaine plus abondante qu'anticipé, dans un marché se positionnant à l'entame d'une semaine chargée.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a terminé à 66,05 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 16 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat d'avril a cédé 28 cents à 62,06 dollars.
"Les marchés réagissent surtout aux craintes d'une hausse de la production américaine après la publication vendredi du nombre de puits de pétrole actifs aux Etats-Unis", a indiqué James Williams de WTRG.
Dans ses traditionnelles statistiques hebdomadaires publiées le vendredi, la société américaine Baker Hugues a fait état d'une hausse du nombre de puits actifs aux Etats-Unis de 4 unités à 800 puits, ces chiffres représentant un indicateur avancé de la production dans le pays.
"Leur nombre a bondi de 30% en un an", ont souligné les analystes de Commerzbank.
Cela laisse présager d'une production américaine encore plus abondante dans les mois à venir, alors que les Etats-Unis sont désormais le deuxième producteur mondial derrière la Russie.
Le ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak, dont le pays s'est engagé aux côtés de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à limiter sa production pour éviter un déséquilibre du marché, a tenté de rassurer les investisseurs dimanche.
Alors que l'accord de l'Opep et de ses dix partenaires est actuellement prévu jusqu'en 2018, le ministre a affirmé dimanche que la fin de l'accord se ferait uniquement si le marché était rééquilibré.
"Dès que notre objectif sera atteint, nous commencerons à envisager une sortie progressive de l'accord", a-t-il affirmé à Bloomberg.
MBS' face à Trump -
Le recul des prix du pétrole illustrait par ailleurs, selon M. Williams, la crainte toujours forte des menaces de guerre commerciale entre les Etats-Unis et ses partenaires qui pourrait faire dérailler la croissance mondiale et la demande de pétrole.
Donald Trump a promulgué le 8 mars des taxes de 25% sur les importations d'acier et de 10% sur celles d'aluminium, ses partenaires menaçant de leur côté de mesures de rétorsions.
La situation semblait toutefois s'apaiser un peu lundi, le département américain du Commerce ayant ouvert son processus d'exemption et le ministre allemand de l'Economie, en déplacement à Washington faisant état de progrès.
Lors d'une allocution aux journalistes devant la Maison Blanche, M. Altmaier a estimé que les Etats-Unis et l'Union européenne pourraient "arriver à une solution commune cette semaine".
Les marchés semblaient également temporiser à l'entame d'une semaine qui verra notamment la banque centrale américaine (Fed) se réunir mardi et mercredi et le prince héritier saoudien "MBS", Mohammed ben Salmane, rencontrer le président américain Donald Trump mardi, avec les risques de volatilité sur les prix qu'une telle rencontre peut laisser présager.
"La rencontre, quasi-simultanément au limogeage de Rex Tillerson (l'ancien chef de la diplomatie américaine, ndlr) augmente les chances d'annulation de l'accord sur le nucléaire iranien aux yeux des marchés", a indiqué Phil Flynn de Price Futures Group. (AFP)
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a terminé à 66,05 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 16 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat d'avril a cédé 28 cents à 62,06 dollars.
"Les marchés réagissent surtout aux craintes d'une hausse de la production américaine après la publication vendredi du nombre de puits de pétrole actifs aux Etats-Unis", a indiqué James Williams de WTRG.
Dans ses traditionnelles statistiques hebdomadaires publiées le vendredi, la société américaine Baker Hugues a fait état d'une hausse du nombre de puits actifs aux Etats-Unis de 4 unités à 800 puits, ces chiffres représentant un indicateur avancé de la production dans le pays.
"Leur nombre a bondi de 30% en un an", ont souligné les analystes de Commerzbank.
Cela laisse présager d'une production américaine encore plus abondante dans les mois à venir, alors que les Etats-Unis sont désormais le deuxième producteur mondial derrière la Russie.
Le ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak, dont le pays s'est engagé aux côtés de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à limiter sa production pour éviter un déséquilibre du marché, a tenté de rassurer les investisseurs dimanche.
Alors que l'accord de l'Opep et de ses dix partenaires est actuellement prévu jusqu'en 2018, le ministre a affirmé dimanche que la fin de l'accord se ferait uniquement si le marché était rééquilibré.
"Dès que notre objectif sera atteint, nous commencerons à envisager une sortie progressive de l'accord", a-t-il affirmé à Bloomberg.
MBS' face à Trump -
Le recul des prix du pétrole illustrait par ailleurs, selon M. Williams, la crainte toujours forte des menaces de guerre commerciale entre les Etats-Unis et ses partenaires qui pourrait faire dérailler la croissance mondiale et la demande de pétrole.
Donald Trump a promulgué le 8 mars des taxes de 25% sur les importations d'acier et de 10% sur celles d'aluminium, ses partenaires menaçant de leur côté de mesures de rétorsions.
La situation semblait toutefois s'apaiser un peu lundi, le département américain du Commerce ayant ouvert son processus d'exemption et le ministre allemand de l'Economie, en déplacement à Washington faisant état de progrès.
Lors d'une allocution aux journalistes devant la Maison Blanche, M. Altmaier a estimé que les Etats-Unis et l'Union européenne pourraient "arriver à une solution commune cette semaine".
Les marchés semblaient également temporiser à l'entame d'une semaine qui verra notamment la banque centrale américaine (Fed) se réunir mardi et mercredi et le prince héritier saoudien "MBS", Mohammed ben Salmane, rencontrer le président américain Donald Trump mardi, avec les risques de volatilité sur les prix qu'une telle rencontre peut laisser présager.
"La rencontre, quasi-simultanément au limogeage de Rex Tillerson (l'ancien chef de la diplomatie américaine, ndlr) augmente les chances d'annulation de l'accord sur le nucléaire iranien aux yeux des marchés", a indiqué Phil Flynn de Price Futures Group. (AFP)