Londres (awp/afp) - Les cours du pétrole reculaient vendredi en fin d'échanges européens alors que le dollar se ressaisissait après les données sur l'emploi américain.
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 68,14 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,51 dollar par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de mars cédait 1,03 dollar, à 64,77 dollars.
"Les prix du brut se sont repliés dans le sillage du dollar, qui profitait des bonnes données sur l'emploi", a commenté David Madden, analyste chez CMC Markets.
La hausse du dollar, monnaie de référence du pétrole, pèse sur le pouvoir d'achat des investisseurs utilisant d'autres devises.
A plus long terme, "les mouvements de prix montrent qu'il y a toujours une hésitation du marché, tiraillé entre l'Opep et le pétrole de schiste américain", a résumé Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et dix autres producteurs, dont la Russie, font depuis un an des efforts pour limiter leur production et ainsi écluser une partie des réserves mondiales de brut, dans le but de redresser les prix. Selon diverses estimations diffusées cette semaine, ces pays se sont dans leur ensemble tenus à leurs engagements en janvier.
"Le respect de cet accord montre une grande discipline de la part de producteurs qui, à d'autres époques, pourraient avoir été tentés de tricher ou au moins de faire monter un peu leur production pour compenser la chute de celle du Venezuela, en grandes difficultés", a souligné Phil Flynn, de Price Futures Group.
"Même si les producteurs de pétrole de schiste font de leur mieux pour augmenter leur activité, les investisseurs misant sur une baisse des prix du pétrole doivent accepter le fait que cela ne suffit pas à compenser baril pour baril les efforts de l'Opep et la croissance de la demande mondiale", a-t-il ajouté.
Les analystes mettent cependant en garde contre l'effet contre-productif de la hausse des extractions aux Etats-Unis.
"Beaucoup d'analystes pensent que les prix ne peuvent se maintenir au-dessus de 70 dollars en raison de la hausse de la production américaine de pétrole de schiste", a observé Greg McKenna, d'AxiTrader.
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 68,14 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,51 dollar par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de mars cédait 1,03 dollar, à 64,77 dollars.
"Les prix du brut se sont repliés dans le sillage du dollar, qui profitait des bonnes données sur l'emploi", a commenté David Madden, analyste chez CMC Markets.
La hausse du dollar, monnaie de référence du pétrole, pèse sur le pouvoir d'achat des investisseurs utilisant d'autres devises.
A plus long terme, "les mouvements de prix montrent qu'il y a toujours une hésitation du marché, tiraillé entre l'Opep et le pétrole de schiste américain", a résumé Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et dix autres producteurs, dont la Russie, font depuis un an des efforts pour limiter leur production et ainsi écluser une partie des réserves mondiales de brut, dans le but de redresser les prix. Selon diverses estimations diffusées cette semaine, ces pays se sont dans leur ensemble tenus à leurs engagements en janvier.
"Le respect de cet accord montre une grande discipline de la part de producteurs qui, à d'autres époques, pourraient avoir été tentés de tricher ou au moins de faire monter un peu leur production pour compenser la chute de celle du Venezuela, en grandes difficultés", a souligné Phil Flynn, de Price Futures Group.
"Même si les producteurs de pétrole de schiste font de leur mieux pour augmenter leur activité, les investisseurs misant sur une baisse des prix du pétrole doivent accepter le fait que cela ne suffit pas à compenser baril pour baril les efforts de l'Opep et la croissance de la demande mondiale", a-t-il ajouté.
Les analystes mettent cependant en garde contre l'effet contre-productif de la hausse des extractions aux Etats-Unis.
"Beaucoup d'analystes pensent que les prix ne peuvent se maintenir au-dessus de 70 dollars en raison de la hausse de la production américaine de pétrole de schiste", a observé Greg McKenna, d'AxiTrader.