New York (awp/afp) - Le pétrole new-yorkais a clôturé mercredi à son plus haut niveau depuis décembre 2014, porté par la forte demande en énergie alimentée par la vague de froid persistante aux Etats-Unis ainsi que par les tensions en Iran.
Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en février, référence américaine du brut, a gagné 1,26 dollar, ou 2,09%, pour clôturer à 61,63 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Il est tiré "par les prix des produits raffinés, en particulier ceux du diesel qui profitent à fond du froid qui touche la côte est des Etats-Unis depuis plusieurs jours maintenant", a souligné Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.
"Certaines entreprises se sont aussi tournées vers le pétrole pour compléter l'approvisionnement en gaz naturel", a-t-il ajouté.
En quête d'indices sur l'approvisionnement du marché, les investisseurs décortiqueront jeudi, avec un jour de décalage en raison d'un jour férié lundi pour le Nouvel An, les données hebdomadaires sur les réserves américaines de pétrole.
Les investisseurs continuent dans le même temps de surveiller la situation en Iran.
Mercredi, dans la foulée de manifestations massives de soutien au régime, l'armée d'élite du pouvoir a proclamé la fin du mouvement de contestation, qui a au total fait 21 morts et entraîné des centaines d'arrestations depuis le 28 décembre.
Pour l'instant, "le marché ne s'agite pas trop car les manifestations ne se déroulent pas près des zones de production pétrolières du pays", a souligné Matt Smith, de ClipperData.
"Ce qui inquiète les investisseurs en revanche, c'est la possibilité que les tensions s'emballent à un point tel que Donald Trump décide de ne pas signer l'accord levant les sanctions contre l'Iran, ce qui pourrait déclencher tout un tas de problèmes pour l'industrie pétrolière, allant de la réception ou l'envoi de paiements internationaux à la commande de pièces détachées", a-t-il ajouté.
Et d'autres analystes estiment que l'Iran pourrait accroître sa production, rompant ainsi avec ses obligations vis-à-vis de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), afin de calmer la contestation.
La reprise de l'activité de l'oléoduc de Forties, un des principaux oléoducs de la mer du Nord, après près de trois semaines d'arrêt, ainsi que d'un oléoduc en Libye attaqué la semaine dernière a freiné la progression des cours du brut.
Mais "cela va prendre du temps de compenser les barils perdus au cours des dernières semaines", a estimé Phil Flynn, de Price Futures Group: l'interruption fin décembre de l'oléoduc en Libye, qui achemine du brut du sud du pays vers un terminal du nord-est, a "coûté au marché 70.000 à 100.000 barils par jour et celle de l'oléoduc Forties 450.000 barils par jour", a-t-il relevé. (AFP)
Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en février, référence américaine du brut, a gagné 1,26 dollar, ou 2,09%, pour clôturer à 61,63 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Il est tiré "par les prix des produits raffinés, en particulier ceux du diesel qui profitent à fond du froid qui touche la côte est des Etats-Unis depuis plusieurs jours maintenant", a souligné Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.
"Certaines entreprises se sont aussi tournées vers le pétrole pour compléter l'approvisionnement en gaz naturel", a-t-il ajouté.
En quête d'indices sur l'approvisionnement du marché, les investisseurs décortiqueront jeudi, avec un jour de décalage en raison d'un jour férié lundi pour le Nouvel An, les données hebdomadaires sur les réserves américaines de pétrole.
Les investisseurs continuent dans le même temps de surveiller la situation en Iran.
Mercredi, dans la foulée de manifestations massives de soutien au régime, l'armée d'élite du pouvoir a proclamé la fin du mouvement de contestation, qui a au total fait 21 morts et entraîné des centaines d'arrestations depuis le 28 décembre.
Pour l'instant, "le marché ne s'agite pas trop car les manifestations ne se déroulent pas près des zones de production pétrolières du pays", a souligné Matt Smith, de ClipperData.
"Ce qui inquiète les investisseurs en revanche, c'est la possibilité que les tensions s'emballent à un point tel que Donald Trump décide de ne pas signer l'accord levant les sanctions contre l'Iran, ce qui pourrait déclencher tout un tas de problèmes pour l'industrie pétrolière, allant de la réception ou l'envoi de paiements internationaux à la commande de pièces détachées", a-t-il ajouté.
Et d'autres analystes estiment que l'Iran pourrait accroître sa production, rompant ainsi avec ses obligations vis-à-vis de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), afin de calmer la contestation.
La reprise de l'activité de l'oléoduc de Forties, un des principaux oléoducs de la mer du Nord, après près de trois semaines d'arrêt, ainsi que d'un oléoduc en Libye attaqué la semaine dernière a freiné la progression des cours du brut.
Mais "cela va prendre du temps de compenser les barils perdus au cours des dernières semaines", a estimé Phil Flynn, de Price Futures Group: l'interruption fin décembre de l'oléoduc en Libye, qui achemine du brut du sud du pays vers un terminal du nord-est, a "coûté au marché 70.000 à 100.000 barils par jour et celle de l'oléoduc Forties 450.000 barils par jour", a-t-il relevé. (AFP)