PARIS (Reuters) - Le président de l'université Panthéon Sorbonne a déclaré mardi qu'il pourrait faire appel au ministère de l'Intérieur pour obtenir l'évacuation du site de Tolbiac, dans le XIIIe arrondissement de Paris, accusant les militants qui l'occupent d'avoir déjà provoqué pour près d'un million d'euros de dégâts.
"Il faut voir aujourd'hui l'état du centre, il est complètement dégradé", a indiqué Georges Haddad sur CNews.
"C'est un vrai capharnaüm. La violence, la drogue, le sexe même. On me l'a dit et je crois que c'est vrai, il se passe des choses indignes", a-t-il ajouté.
"Je pense qu'on est déjà proche du million d'euros de dégâts matériels et, ce que je crains, si la police tarde à intervenir, c'est que le matériel informatique soit pillé, dévasté ou détruit", a-t-il encore dit.
"J'ai fait appel comme vous le savez à la préfecture de police pour qu'elle intervienne parce qu'il est de ma responsabilité d'assurer la sécurité des personnes et des biens. Je ne suis plus en mesure de le faire", a poursuivi Georges Haddad qui n'a pas exclu d'interpeller directement le ministère de l'Intérieur.
"C'est une question que je me pose (..) vais-je être obligé de faire appel directement au ministre de l'Intérieur via mes avocats ?, a-t-il demandé, "je suis pénalement responsable. S'il arrive quoi que ce soit de dramatique, c'est l'université et ma modeste personne qui sommes responsables".
"Il faut voir aujourd'hui l'état du centre, il est complètement dégradé", a indiqué Georges Haddad sur CNews.
"C'est un vrai capharnaüm. La violence, la drogue, le sexe même. On me l'a dit et je crois que c'est vrai, il se passe des choses indignes", a-t-il ajouté.
"Je pense qu'on est déjà proche du million d'euros de dégâts matériels et, ce que je crains, si la police tarde à intervenir, c'est que le matériel informatique soit pillé, dévasté ou détruit", a-t-il encore dit.
"J'ai fait appel comme vous le savez à la préfecture de police pour qu'elle intervienne parce qu'il est de ma responsabilité d'assurer la sécurité des personnes et des biens. Je ne suis plus en mesure de le faire", a poursuivi Georges Haddad qui n'a pas exclu d'interpeller directement le ministère de l'Intérieur.
"C'est une question que je me pose (..) vais-je être obligé de faire appel directement au ministre de l'Intérieur via mes avocats ?, a-t-il demandé, "je suis pénalement responsable. S'il arrive quoi que ce soit de dramatique, c'est l'université et ma modeste personne qui sommes responsables".