La pratique n’est pas interdite en République démocratique du Congo (RDC), mais fait polémique. Plusieurs candidats ont choisi leurs épouses, filles, fils, cousins ou neveux comme suppléants pour les législatives nationales. En cas d’élection, de décès, de condamnation judiciaire ou de nomination à d’autres fonctions incompatibles, ils seront automatiquement remplacés à l’Assemblée nationale par ces proches.
L'affaire s'est transformée en une polémique sur les réseaux sociaux et le débat enfle dans les médias locaux. Cette pratique avait été soumise à une procédure d’abrogation lors du vote de la loi électorale l’an dernier, mais avait finalement été retenue par la majorité. Le sujet a refait surface quand plusieurs candidats aux prochaines législatives ont choisi des proches comme suppléants.
Le président de l’Assemblée nationale en tête a aligné son fils. Même chose pour le rapporteur adjoint de l’Assemblée qui a choisi comme première suppléante sa fille de 25 ans. Et ils sont loin d'être les seuls. (RFI)