MARSH HARBOUR, Bahamas (Reuters) - L’odeur des corps en décomposition est omniprésente sur l’île de Great Abaco, dans l’archipel Bahamas dévasté par l’ouragan Dorian, où les secouristes qui fouillent les décombres des maisons soufflées par des rafales de vent dépassant 300 km/h craignent que le bilan s’élève à des centaines de morts.
Quatre jours après son passage sur la Grande Bahamas et les îles Abacos alors qu’il était classé en catégorie 5, la plus élevée, sur l’échelle de Saffir-Simpson, des centaines voire des milliers d’habitants de l’archipel qui en compte 400.000 sont encore portés disparus.
Le bilan officiel du cyclone le plus puissant à avoir jamais frappé les Bahamas est pour l’instant établi à 30 morts mais les secours découvrent au fur et à mesure de leur progression des corps dans les ruines des maisons et des bâtiments totalement détruits par les éléments déchaînés.
“On sent l’odeur des corps en décomposition en marchant dans les rues de Marsh Harbour”, témoigne Sandra Sweeting, qui participe aux recherches sur l’île de Great Abaco. “Elle est omniprésente. Il y a beaucoup de gens qui n’ont pas survécu sur cette île.”
La situation chaotique, avec des liaisons maritimes et aériennes fortement perturbées dans l’archipel, complique la tâche des secours.
Caroline Burnett-Garraway, directrice du seul hôpital public encore debout, dans la capitale Nassau, dit s’attendre à un bilan humain “effroyable” et pense qu’il faudra deux camions frigorifiques pour entreposer les corps des victimes.
“Nous avons commandé une grande quantité de sacs mortuaires”, précise-t-elle.
La plupart des cliniques sur les îles du nord de l’archipel ne sont plus en état de soigner les blessés et il n’y a pas assez d’ambulances disponibles pour les transporter jusqu’aux hôpitaux de campagne installés par les secours.
QUATRE MORTS AUX ETATS-UNIS
A Marsh Harbour, de nombreuses maisons ont été complètement aplaties. Des corps d’humains ou d’animaux sont visibles au milieu des décombres.
Les secouristes redoutent désormais des épidémies de diarrhée ou de maladies hydriques comme le choléra en raison de la contamination des réserves d’eau potable.
Selon les Nations unies, plus de 70.000 personnes avaient besoin d’aide humanitaire urgente après la catastrophe. Le Programme alimentaire mondial (Pam) a commencé à acheminer par avion des préfabriqués, générateurs, rations alimentaires et autres équipements de première nécessité.
Dorian a depuis poursuivi sa route vers les Etats-Unis en faiblissant sensiblement, longeant les côtes de Floride et de Caroline du Sud, avant de toucher à nouveau terre vendredi en Caroline du Nord.
La houle et les fortes pluies précédant le cyclone ont inondé les rues désertées de plusieurs villes côtières, dont celle de Charleston, en Caroline du Sud, où il est tombé par endroits jusqu’à 180 mm d’eau.
Le vent soufflant jusqu’à 160 km/h a aussi provoqué des coupures d’électricité dans les deux Caroline ainsi qu’en Géorgie.
Quatre morts ont été comptabilisés jusqu’à présent, trois en Floride et un en Georgie.
Malgré l’inquiétude suscitée par l’approche de Dorian (plus de deux millions de personnes ont été évacuées), les dégâts aux Etats-Unis n’ont pour le moment rien de comparable avec ceux des Bahamas.
Quatre jours après son passage sur la Grande Bahamas et les îles Abacos alors qu’il était classé en catégorie 5, la plus élevée, sur l’échelle de Saffir-Simpson, des centaines voire des milliers d’habitants de l’archipel qui en compte 400.000 sont encore portés disparus.
Le bilan officiel du cyclone le plus puissant à avoir jamais frappé les Bahamas est pour l’instant établi à 30 morts mais les secours découvrent au fur et à mesure de leur progression des corps dans les ruines des maisons et des bâtiments totalement détruits par les éléments déchaînés.
“On sent l’odeur des corps en décomposition en marchant dans les rues de Marsh Harbour”, témoigne Sandra Sweeting, qui participe aux recherches sur l’île de Great Abaco. “Elle est omniprésente. Il y a beaucoup de gens qui n’ont pas survécu sur cette île.”
La situation chaotique, avec des liaisons maritimes et aériennes fortement perturbées dans l’archipel, complique la tâche des secours.
Caroline Burnett-Garraway, directrice du seul hôpital public encore debout, dans la capitale Nassau, dit s’attendre à un bilan humain “effroyable” et pense qu’il faudra deux camions frigorifiques pour entreposer les corps des victimes.
“Nous avons commandé une grande quantité de sacs mortuaires”, précise-t-elle.
La plupart des cliniques sur les îles du nord de l’archipel ne sont plus en état de soigner les blessés et il n’y a pas assez d’ambulances disponibles pour les transporter jusqu’aux hôpitaux de campagne installés par les secours.
QUATRE MORTS AUX ETATS-UNIS
A Marsh Harbour, de nombreuses maisons ont été complètement aplaties. Des corps d’humains ou d’animaux sont visibles au milieu des décombres.
Les secouristes redoutent désormais des épidémies de diarrhée ou de maladies hydriques comme le choléra en raison de la contamination des réserves d’eau potable.
Selon les Nations unies, plus de 70.000 personnes avaient besoin d’aide humanitaire urgente après la catastrophe. Le Programme alimentaire mondial (Pam) a commencé à acheminer par avion des préfabriqués, générateurs, rations alimentaires et autres équipements de première nécessité.
Dorian a depuis poursuivi sa route vers les Etats-Unis en faiblissant sensiblement, longeant les côtes de Floride et de Caroline du Sud, avant de toucher à nouveau terre vendredi en Caroline du Nord.
La houle et les fortes pluies précédant le cyclone ont inondé les rues désertées de plusieurs villes côtières, dont celle de Charleston, en Caroline du Sud, où il est tombé par endroits jusqu’à 180 mm d’eau.
Le vent soufflant jusqu’à 160 km/h a aussi provoqué des coupures d’électricité dans les deux Caroline ainsi qu’en Géorgie.
Quatre morts ont été comptabilisés jusqu’à présent, trois en Floride et un en Georgie.
Malgré l’inquiétude suscitée par l’approche de Dorian (plus de deux millions de personnes ont été évacuées), les dégâts aux Etats-Unis n’ont pour le moment rien de comparable avec ceux des Bahamas.