Connectez-vous

Les Etats-Unis soutiennent que l’Ukraine n’a pas besoin d’avions de guerre

Vendredi 11 Mars 2022

Les États-Unis ont affirmé jeudi que l’Ukraine n’avait pas vraiment besoin d’avions de combat pour contrer les attaques russes, mais ont envisagé de lui fournir davantage de systèmes de défense sol-air.
 
« Les avions, ce n’est pas ce dont nos partenaires ukrainiens ont principalement besoin en ce moment », a déclaré le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price devant la presse.
 
« Quand on analyse la destruction semée par le Kremlin sur des régions d’Ukraine, c’est essentiellement dû à des missiles », « à des roquettes », « à des tirs d’artillerie », a-t-il estimé. « Les avions ne sont pas les mieux placés pour éliminer ces armes. »
 
Selon Ned Price, l’armée ukrainienne dispose d’ailleurs encore de « plusieurs escadrons d’avions » en état de voler.
 
Il a ajouté que « l’efficacité » de la flotte aérienne russe avait été « limitée par les systèmes de défense aérienne au sol », qu’il s’agisse de « missiles sol-air » ou de systèmes portatifs – comme les Stinger fournis par les Américains.
 
« Nous allons continuer à fournir à nos partenaires ukrainiens des systèmes sol-air », et « nous allons peut-être pouvoir en fournir encore davantage », a-t-il dit.
 
Les États-Unis ont définitivement rejeté mercredi la proposition de la Pologne de livrer à l’armée américaine ses avions Mig-29 pour qu’ils soient ensuite remis à l’Ukraine, jugeant l’offre de Varsovie « risquée » et susceptible de provoquer une escalade russe.
 
Washington n’a pas totalement exclu qu’un pays de l’OTAN puisse livrer des avions de chasse à Kyiv, mais cela relèverait de sa « décision souveraine », a souligné le porte-parole, laissant entendre que les États-Unis n’y seraient pas ouvertement favorables.
 
Il a rappelé que le renseignement américain avait mis en garde contre le transfert d’avions depuis des pays de l’Alliance atlantique à l’Ukraine, car cela pourrait être considéré comme « une escalade » par le président russe Vladimir Poutine, avec le risque d’aboutir à une confrontation directe entre l’OTAN et la Russie. (AFP)
 
Nombre de lectures : 96 fois











Inscription à la newsletter