Les familles israéliennes des otages détenus à Gaza ont appelé le Premier ministre Benyamin Netanyahu à accorder un "mandat complet" à l'équipe de négociation chargée de conclure un accord d’échange avec les factions palestiniennes à Gaza, après son approbation pour l’envoi d’une délégation à Doha afin de reprendre les discussions.
Le bureau de Netanyahu a publié un communiqué tard jeudi, confirmant que "le Premier ministre a accepté d’envoyer une délégation de haut niveau pour poursuivre les négociations à Doha."
En réaction, les familles des otages israéliens ont exprimé leur soutien à la décision de Netanyahu d'envoyer la délégation au Qatar. En effet, dans une publication sur X, elles ont déclaré : "Nous ne devons pas manquer cette opportunité."
Les familles ont ajouté : « Les cent otages retenus dans les tunnels profonds du Hamas à Gaza n’ont pas le luxe de voir les négociations échouer. »
Elles ont également déclaré : « Nous exigeons que le Premier ministre accorde à l’équipe de négociation une autorité complète pour parvenir à un accord garantissant le retour de tous les otages. »
Par ailleurs, la Corporation publique israélienne de radiodiffusion a cité, tard jeudi, une source anonyme affirmant que la délégation israélienne présenterait une "nouvelle proposition" lors des négociations pour résoudre le différend concernant la liste des otages vivants que Tel-Aviv exige du Hamas avant de poursuivre les discussions.
La source n’a pas fourni de détails sur cette nouvelle proposition, mais a précisé qu’elle "pourrait être discutée entre les deux parties lors du prochain cycle de négociations."
Les efforts menés par les États-Unis, l’Égypte et le Qatar pour parvenir à un cessez-le-feu permanent ont jusqu’à présent échoué, principalement en raison du refus de Netanyahu de mettre fin à la guerre.
L'armée israélienne poursuit une guerre génocidaire à Gaza, ayant causé la mort de plus de 45 500 victimes, principalement des femmes et des enfants, depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023, et ce, malgré une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies appelant à un cessez-le-feu immédiat.
En novembre 2024, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.
Israël fait également face à une affaire de génocide devant la Cour internationale de justice pour sa guerre meurtrière à Gaza. [AA]