Montréal - Le Canada, l'un des grands producteurs mondiaux de pétrole et de gaz, en importe néanmoins de bonnes quantités de l'étranger, faute d'infrastructures pour transporter sa production d'Ouest en Est de son territoire, a déploré lundi l'industrie canadienne.
Sixième producteur de pétrole au monde, le Canada importe aussi 600.000 barils de brut par jour des Etats-Unis, d'Afrique et du Moyen-Orient pour desservir les provinces de la moitié est, selon un rapport de l'Association canadienne des producteurs pétroliers.
Situation semblable pour le gaz naturel où le Canada, cinquième producteur mondial, en importe 67,9 millions de mètres cubes par jour pour combler les besoins de son marché oriental.
"A l'heure actuelle, notre réseau d'oléoducs, capable de transporter quatre millions de barils par jour (bpj) fonctionne presque à pleine capacité, et va voir les contraintes s'intensifier d'ici 2030, année où la production de pétrole canadien devrait atteindre 5,4 millions de bpj", selon l'industrie.
L'essentiel de cette hausse proviendra du pétrole lourd extrait des sables bitumineux de l'Alberta, qui comptent actuellement pour pratiquement les deux tiers (62%) de la production canadienne.
Deux importants projets d'oléoducs permettant d'exporter le pétrole des sables bitumineux de l'Alberta (Ouest) vers l'Asie (Northern Gateway) ou l'Est du Canada (Energie Est) ont été annulés à ce stade, déplore l'industrie. Ces projets ont été recalés sous la pression des organisations de protection de l'environnement.
De même, jusqu'à une vingtaine de projets d'exportation de gaz naturel liquéfié ont été proposés en Colombie-Britannique (ouest), mais à ce jour, un seul, de faible envergure, a vu le jour.
Le rapport blâme un système de réglementation parmi "les plus stricts au monde" et la multiplication des obstacles de la part du gouvernement, notamment sur le plan environnemental, entraînant "davantage de coûts, de retards et d'inefficacités".
Les investissements dans l'industrie du pétrole et du gaz naturel ont augmenté dans le monde en 2017, mais ont diminué au Canada de 19%, selon le rapport.
Selon les pétroliers, faute d'oléoducs et de gazoducs, le Canada a vu ces dernières années son principal client à l'exportation, les Etats-Unis, devenir son "principal concurrent". (AFP)
Sixième producteur de pétrole au monde, le Canada importe aussi 600.000 barils de brut par jour des Etats-Unis, d'Afrique et du Moyen-Orient pour desservir les provinces de la moitié est, selon un rapport de l'Association canadienne des producteurs pétroliers.
Situation semblable pour le gaz naturel où le Canada, cinquième producteur mondial, en importe 67,9 millions de mètres cubes par jour pour combler les besoins de son marché oriental.
"A l'heure actuelle, notre réseau d'oléoducs, capable de transporter quatre millions de barils par jour (bpj) fonctionne presque à pleine capacité, et va voir les contraintes s'intensifier d'ici 2030, année où la production de pétrole canadien devrait atteindre 5,4 millions de bpj", selon l'industrie.
L'essentiel de cette hausse proviendra du pétrole lourd extrait des sables bitumineux de l'Alberta, qui comptent actuellement pour pratiquement les deux tiers (62%) de la production canadienne.
Deux importants projets d'oléoducs permettant d'exporter le pétrole des sables bitumineux de l'Alberta (Ouest) vers l'Asie (Northern Gateway) ou l'Est du Canada (Energie Est) ont été annulés à ce stade, déplore l'industrie. Ces projets ont été recalés sous la pression des organisations de protection de l'environnement.
De même, jusqu'à une vingtaine de projets d'exportation de gaz naturel liquéfié ont été proposés en Colombie-Britannique (ouest), mais à ce jour, un seul, de faible envergure, a vu le jour.
Le rapport blâme un système de réglementation parmi "les plus stricts au monde" et la multiplication des obstacles de la part du gouvernement, notamment sur le plan environnemental, entraînant "davantage de coûts, de retards et d'inefficacités".
Les investissements dans l'industrie du pétrole et du gaz naturel ont augmenté dans le monde en 2017, mais ont diminué au Canada de 19%, selon le rapport.
Selon les pétroliers, faute d'oléoducs et de gazoducs, le Canada a vu ces dernières années son principal client à l'exportation, les Etats-Unis, devenir son "principal concurrent". (AFP)