« La liberté de la presse est une condition sine qua non de la paix, de la justice, du développement durable et des droits de la personne. Il ne saurait y avoir de pleine démocratie sans accès à une information transparente et fiable », déclare M. Guterres dans un message pour cette journée, qui est célébrée officiellement le 3 mai.
« La liberté de la presse est la pierre angulaire de l’édification d’institutions justes et impartiales ; elle permet aussi de mettre les dirigeants devant leurs responsabilités et d’exprimer la vérité face aux puissants », ajoute-t-il.
Selon lui, cela vaut particulièrement en période électorale, thème à l’honneur de la Journée de la liberté de la presse cette année.
« Ce ne sont pas les mensonges mais bien les faits qui doivent guider le choix des citoyennes et des citoyens lorsqu’ils élisent leurs représentants », insiste le Secrétaire général.
Il note que la technologie a transformé notre manière de recevoir et de communiquer l’information, mais qu’elle est aussi parfois utilisée afin de tromper l’opinion publique ou d’attiser la violence et la haine.
« L’espace civique se restreint à un rythme alarmant partout dans le monde. En outre, la montée des discours de haine contre les médias engendre une recrudescence d’actes de violence et de harcèlement contre les journalistes, notamment les femmes », souligne M. Guterres, qui se dit particulièrement alarmé par la multiplication des attaques et l’existence d’une culture de l’impunité.
Près de 100 journalistes ont été tués en 2018 (UNESCO)
D’après les chiffres de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), près de 100 journalistes ont été tués en 2018 et des centaines se retrouvent derrière les barreaux.
« Quand les professionnels des médias sont pris pour cible, c’est la société tout entière qui en pâtit. En cette Journée mondiale de la liberté de la presse, je demande à toutes et à tous de défendre les droits des journalistes, dont le travail nous aide à bâtir un monde meilleur pour tous », conclut-il.
La Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, estime également qu’à l’heure « de la multiplication de discours de défiance et de délégitimation de la presse et du travail journalistique, il est primordial que la liberté d’opinion soit garantie par l’échange libre des idées et des informations fondées sur des vérités factuelles ».
S’agissant des élections, elle rappelle que ces « moments d’effervescence politique par excellence, ces périodes se prêtent aussi à tous les dangers d’instrumentalisation auxquels s’ajoutent des pratiques d’entrave, de harcèlement, d’arrestations arbitraires, voire d’assassinat qui empêchent les journalistes de faire leur travail librement ».
Selon elle, l’impunité des crimes commis contre les journalistes est « une menace qui touche toutes nos sociétés » et qui « impose une vigilance sans cesse renouvelée ». « Nous devons agir ensemble pour protéger la liberté d’expression et la sécurité des journalistes », dit-elle.
Plusieurs évènements à travers le monde sont organisés les 2 et 3 mai pour célébrer la Journée de la liberté de la presse, dont une conférence internationale organisée à Addis-Abeba par l’UNESCO avec le gouvernement d’Éthiopie et l’Union africaine.
« La liberté de la presse est la pierre angulaire de l’édification d’institutions justes et impartiales ; elle permet aussi de mettre les dirigeants devant leurs responsabilités et d’exprimer la vérité face aux puissants », ajoute-t-il.
Selon lui, cela vaut particulièrement en période électorale, thème à l’honneur de la Journée de la liberté de la presse cette année.
« Ce ne sont pas les mensonges mais bien les faits qui doivent guider le choix des citoyennes et des citoyens lorsqu’ils élisent leurs représentants », insiste le Secrétaire général.
Il note que la technologie a transformé notre manière de recevoir et de communiquer l’information, mais qu’elle est aussi parfois utilisée afin de tromper l’opinion publique ou d’attiser la violence et la haine.
« L’espace civique se restreint à un rythme alarmant partout dans le monde. En outre, la montée des discours de haine contre les médias engendre une recrudescence d’actes de violence et de harcèlement contre les journalistes, notamment les femmes », souligne M. Guterres, qui se dit particulièrement alarmé par la multiplication des attaques et l’existence d’une culture de l’impunité.
Près de 100 journalistes ont été tués en 2018 (UNESCO)
D’après les chiffres de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), près de 100 journalistes ont été tués en 2018 et des centaines se retrouvent derrière les barreaux.
« Quand les professionnels des médias sont pris pour cible, c’est la société tout entière qui en pâtit. En cette Journée mondiale de la liberté de la presse, je demande à toutes et à tous de défendre les droits des journalistes, dont le travail nous aide à bâtir un monde meilleur pour tous », conclut-il.
La Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, estime également qu’à l’heure « de la multiplication de discours de défiance et de délégitimation de la presse et du travail journalistique, il est primordial que la liberté d’opinion soit garantie par l’échange libre des idées et des informations fondées sur des vérités factuelles ».
S’agissant des élections, elle rappelle que ces « moments d’effervescence politique par excellence, ces périodes se prêtent aussi à tous les dangers d’instrumentalisation auxquels s’ajoutent des pratiques d’entrave, de harcèlement, d’arrestations arbitraires, voire d’assassinat qui empêchent les journalistes de faire leur travail librement ».
Selon elle, l’impunité des crimes commis contre les journalistes est « une menace qui touche toutes nos sociétés » et qui « impose une vigilance sans cesse renouvelée ». « Nous devons agir ensemble pour protéger la liberté d’expression et la sécurité des journalistes », dit-elle.
Plusieurs évènements à travers le monde sont organisés les 2 et 3 mai pour célébrer la Journée de la liberté de la presse, dont une conférence internationale organisée à Addis-Abeba par l’UNESCO avec le gouvernement d’Éthiopie et l’Union africaine.