Quatre-vingt-trois migrants dont près de la moitié sont des femmes, ont été secourus la semaine dernière vers Dirkou (nord du Niger) proche de la Libye, a annoncé mardi l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Les 83 migrants: 41 Nigérianes (dont des jumelles de 4 ans) et 42 hommes (34 Nigérians, quatre Togolais, trois Ghanéens et un Malien) ont été secourus le 3 septembre par les services de la Protection civile du Niger et l’équipe de sauvetage de l’OIM, souligne l’agence onusienne sur sa page Facebook.
Les naufragés avaient quitté Agadez, la grande ville du nord nigérien, une semaine auparavant avant d’être «abandonnés par leurs passeurs» le 1er septembre, à environ 230 km de Dirkou, selon la même source.
«Nous avons passé trois jours ici sans nourriture ni eau. Nous sommes allés chercher de l’eau, mais nous n’avons trouvé que des puits sales utilisés pour le bétail. Les gens s’évanouissaient autour de moi», a déclaré un migrant nigérian âgé de 25 ans, cité par l’OIM.
Confinement
Après avoir reçu de l’eau, de la nourriture et des soins médicaux, les migrants ont été transportés vers un site de confinement à Dirkou où ils subiront une période de quarantaine de 14 jours pour la prévention du coronavirus, assure l’OIM.
Coronavirus ou non, des milliers d’Africains continuent de tenter la périlleuse traversée du désert via le nord du Niger et la Libye dans le but d’atteindre les côtes méditerranéennes puis l’Europe.
En avril, plus de 250 migrants ont été secourus près de Madama, autre localité nigérienne proche de la Libye.
Le Niger, pays sahélien parmi les plus pauvres du monde, a officiellement enregistré depuis mars dernier 1178 cas de coronavirus pour 69 décès. Ses frontières terrestres restent toujours fermées à titre de mesure contre la prévention du coronavirus. (AFP/NXP)
Les 83 migrants: 41 Nigérianes (dont des jumelles de 4 ans) et 42 hommes (34 Nigérians, quatre Togolais, trois Ghanéens et un Malien) ont été secourus le 3 septembre par les services de la Protection civile du Niger et l’équipe de sauvetage de l’OIM, souligne l’agence onusienne sur sa page Facebook.
Les naufragés avaient quitté Agadez, la grande ville du nord nigérien, une semaine auparavant avant d’être «abandonnés par leurs passeurs» le 1er septembre, à environ 230 km de Dirkou, selon la même source.
«Nous avons passé trois jours ici sans nourriture ni eau. Nous sommes allés chercher de l’eau, mais nous n’avons trouvé que des puits sales utilisés pour le bétail. Les gens s’évanouissaient autour de moi», a déclaré un migrant nigérian âgé de 25 ans, cité par l’OIM.
Confinement
Après avoir reçu de l’eau, de la nourriture et des soins médicaux, les migrants ont été transportés vers un site de confinement à Dirkou où ils subiront une période de quarantaine de 14 jours pour la prévention du coronavirus, assure l’OIM.
Coronavirus ou non, des milliers d’Africains continuent de tenter la périlleuse traversée du désert via le nord du Niger et la Libye dans le but d’atteindre les côtes méditerranéennes puis l’Europe.
En avril, plus de 250 migrants ont été secourus près de Madama, autre localité nigérienne proche de la Libye.
Le Niger, pays sahélien parmi les plus pauvres du monde, a officiellement enregistré depuis mars dernier 1178 cas de coronavirus pour 69 décès. Ses frontières terrestres restent toujours fermées à titre de mesure contre la prévention du coronavirus. (AFP/NXP)