Le moins que l’on puisse constater, c’est que le candidat Macky Sall n’en a cure de l’indignation de la portion congrue de l’opinion publique réfractaire à la transhumance politique et aux petits arrangements entre alliés pour la conquête et le partage du pouvoir. Présidant l’installation de son directoire de campagne, dans le siège flambant neuf de l’Alliance pour la République (finitions non comprises), le président sortant, jubilatoire, a exhibé ses « trophées de guerre ».
Comprenez par là de farouches opposants qui ont choisi de le rejoindre pieds, mains et bouches liées. Satisfait de voir sa mouvance se massifier, il s’est réjoui de pouvoir compter sur de nouveaux souteneurs qu’il a pris la peine de nommer nommément, tout en les exhortant à ne pas tenir compte de ceux qui critiquent leur ralliement on ne peut plus controversé.
La liste n’est pas exhaustive mais qu’il s’agisse de la dernière recrue en date, Me Aïssata Tall Sall, de Modou Diagne Fada, de Pape Samba Mboup, d’Ousmane Ngom ou encore de Me Ousmane Ngom. Tout ce beau monde était convié à la fête, et bien mis en évidence face caméras.
« Je voudrais encourager ceux qui ont choisi de travailler pour l’intérêt du Sénégal, de consolider sa stabilité, de ne pas entendre les insultes qui ne manqueront pas, les injures. Il n’y a pas de transhumance qui tienne. Ce qu’il y a c’est le choix lucide et raisonné d’un candidat qui soit le mieux placé, l’homme qu’il faut à la place qu’il faut en ce moment. Qu’on soit de droite, de gauche, du centre, çà importe peu, l’essentiel c’est d’apporter sa pierre à l’édifice et de créer les conditions d’assurer la marche du Sénégal vers le progrès » indique le président Macky Sall. Qui lance un appel à la sérénité tout en appelant l’opposition radicale à assumer ses responsabilités.
« Je voudrais donc, en ces instants singuliers, vous remercier encore une fois pour la disponibilité dont vous faites preuve à chaque fois que les enjeux le demandent. Leaders de Bby mais aussi et surtout les leaders nous ont rejoint en cours de route. Y compris certains candidats qui étaient déjà en course pour le parrainage, dont notre sœur Aïssata Tall Sall ici présente. Merci Aïssata. Il y a d’autres candidats qui étaient dans la course, qui ont été hélas retenus et qui ont décidé de nous rejoindre. C’est un choix de raison, un choix fondé sur l’amour du Sénégal. Nous avons besoin de stabilité, nous avons besoin de sérénité.
Au moment où nous parlons d’émergence économique pour notre pays, au moment où nous avons fini de mettre le Sénégal sur la rampe de cette émergence hélas il y en a encore qui parlent encore de destruction et de mettre le pays à feu et à sang. Je félicite notre coalition pour son message de paix, nous prônons la paix et nous travaillons pour la consolider », ajoute le président Macky Sall.
Menaces contre l’opposition
Dans le même sillage, Macky Sall a tenu à préciser que « ceux qui auront choisi la voie de la violence s’exposeront aux conséquences des actes qu’ils auront posés ». Non sans manquer de mettre en relief des arguments qui plaident en sa faveur, quantitativement parlant. « Depuis notre congrès d’investiture du 1er décembre 2018, notre élan de victoires se raffermit avec le ralliement de nouvelles forces vives de la nation.
Partis politiques, coalitions de partis politiques, organisations citoyennes, personnalités indépendantes, mouvements de jeunes et de femmes, intellectuels et gens de culture. Bby monte véritablement en puissance. Notre objectif, il faut être clair là-dessus, c’est la victoire au premier tour. C’est pourquoi il nous faut travailler davantage. Il ne faut pas croire que le débat est terminé. Nous sommes majoritaires, c’est incontestable, mais nous avons besoin de consolider à chaque instant cette majorité, de la conforter et de la transformer en majorité écrasante au soir du 24 février » ajoute-t-il, satisfait d’une coalition qui se renforce selon lui au quotidien.
« Un directoire de campagne en gestation »
« Quand vous voyez les leaders qui sont ici présents aujourd’hui, hommes comme femmes, issus de milieux différents, dont beaucoup viennent de l’opposition, mais d’une opposition responsable, patriote, ils viennent renforcer déjà le camp majoritaire. Nous avons une présence permanente, il faut renouer avec cette présence permanente sur l’ensemble du territoire. Nous avons une quasi hégémonie territoriale » souligne le président sortant qui en veut pour preuve le soutien agissant de 530 maires sur les 557 que compte le Sénégal. Du reste, revenant sur la composition de son directoire de campagne, il indique n’avoir pas encore clairement défini l’organigramme et invite les uns et les autres à travailler en parfaite intelligence quoi qu’il advienne.
« Le directoire de campagne que je vous propose a été présenté furtivement par notre ami Mor Ngom. Je n'avais pas encore fini mon travail mais je lui ai dit : « tu le présentes mais nous avons besoin de toutes les compétences de la coalition ». C’est pourquoi je ne me suis pas empressé de remplir l’organigramme. Mais je voudrais que nos meilleures compétences au sein de cette grande majorité présidentielle soient mises à contribution », relève-t-il en substance.
Mohamed NDJIM
Comprenez par là de farouches opposants qui ont choisi de le rejoindre pieds, mains et bouches liées. Satisfait de voir sa mouvance se massifier, il s’est réjoui de pouvoir compter sur de nouveaux souteneurs qu’il a pris la peine de nommer nommément, tout en les exhortant à ne pas tenir compte de ceux qui critiquent leur ralliement on ne peut plus controversé.
La liste n’est pas exhaustive mais qu’il s’agisse de la dernière recrue en date, Me Aïssata Tall Sall, de Modou Diagne Fada, de Pape Samba Mboup, d’Ousmane Ngom ou encore de Me Ousmane Ngom. Tout ce beau monde était convié à la fête, et bien mis en évidence face caméras.
« Je voudrais encourager ceux qui ont choisi de travailler pour l’intérêt du Sénégal, de consolider sa stabilité, de ne pas entendre les insultes qui ne manqueront pas, les injures. Il n’y a pas de transhumance qui tienne. Ce qu’il y a c’est le choix lucide et raisonné d’un candidat qui soit le mieux placé, l’homme qu’il faut à la place qu’il faut en ce moment. Qu’on soit de droite, de gauche, du centre, çà importe peu, l’essentiel c’est d’apporter sa pierre à l’édifice et de créer les conditions d’assurer la marche du Sénégal vers le progrès » indique le président Macky Sall. Qui lance un appel à la sérénité tout en appelant l’opposition radicale à assumer ses responsabilités.
« Je voudrais donc, en ces instants singuliers, vous remercier encore une fois pour la disponibilité dont vous faites preuve à chaque fois que les enjeux le demandent. Leaders de Bby mais aussi et surtout les leaders nous ont rejoint en cours de route. Y compris certains candidats qui étaient déjà en course pour le parrainage, dont notre sœur Aïssata Tall Sall ici présente. Merci Aïssata. Il y a d’autres candidats qui étaient dans la course, qui ont été hélas retenus et qui ont décidé de nous rejoindre. C’est un choix de raison, un choix fondé sur l’amour du Sénégal. Nous avons besoin de stabilité, nous avons besoin de sérénité.
Au moment où nous parlons d’émergence économique pour notre pays, au moment où nous avons fini de mettre le Sénégal sur la rampe de cette émergence hélas il y en a encore qui parlent encore de destruction et de mettre le pays à feu et à sang. Je félicite notre coalition pour son message de paix, nous prônons la paix et nous travaillons pour la consolider », ajoute le président Macky Sall.
Menaces contre l’opposition
Dans le même sillage, Macky Sall a tenu à préciser que « ceux qui auront choisi la voie de la violence s’exposeront aux conséquences des actes qu’ils auront posés ». Non sans manquer de mettre en relief des arguments qui plaident en sa faveur, quantitativement parlant. « Depuis notre congrès d’investiture du 1er décembre 2018, notre élan de victoires se raffermit avec le ralliement de nouvelles forces vives de la nation.
Partis politiques, coalitions de partis politiques, organisations citoyennes, personnalités indépendantes, mouvements de jeunes et de femmes, intellectuels et gens de culture. Bby monte véritablement en puissance. Notre objectif, il faut être clair là-dessus, c’est la victoire au premier tour. C’est pourquoi il nous faut travailler davantage. Il ne faut pas croire que le débat est terminé. Nous sommes majoritaires, c’est incontestable, mais nous avons besoin de consolider à chaque instant cette majorité, de la conforter et de la transformer en majorité écrasante au soir du 24 février » ajoute-t-il, satisfait d’une coalition qui se renforce selon lui au quotidien.
« Un directoire de campagne en gestation »
« Quand vous voyez les leaders qui sont ici présents aujourd’hui, hommes comme femmes, issus de milieux différents, dont beaucoup viennent de l’opposition, mais d’une opposition responsable, patriote, ils viennent renforcer déjà le camp majoritaire. Nous avons une présence permanente, il faut renouer avec cette présence permanente sur l’ensemble du territoire. Nous avons une quasi hégémonie territoriale » souligne le président sortant qui en veut pour preuve le soutien agissant de 530 maires sur les 557 que compte le Sénégal. Du reste, revenant sur la composition de son directoire de campagne, il indique n’avoir pas encore clairement défini l’organigramme et invite les uns et les autres à travailler en parfaite intelligence quoi qu’il advienne.
« Le directoire de campagne que je vous propose a été présenté furtivement par notre ami Mor Ngom. Je n'avais pas encore fini mon travail mais je lui ai dit : « tu le présentes mais nous avons besoin de toutes les compétences de la coalition ». C’est pourquoi je ne me suis pas empressé de remplir l’organigramme. Mais je voudrais que nos meilleures compétences au sein de cette grande majorité présidentielle soient mises à contribution », relève-t-il en substance.
Mohamed NDJIM