«Honte à qui peut chanter pendant que Rome brûle.» Lamartine
L’an 64 après Jésus Christ, les sources nous enseignent qu’après avoir incendié sa propre capitale, dans ce qui fut considéré comme l’une des plus grandes catastrophes de l’histoire de la cité romaine, l’empereur Néron est allé se terrer pour contempler, «la beauté du spectacle, enthousiasmé par les flammes ravageant la Ville éternelle ». Le summum du cynisme et de l’irresponsabilité.
Alors que le Sénégal tout entier retient son souffle, en cette veille du 19 avril 2018, un certain Macky Sall entré dans l’histoire politique de notre pays par effraction, a préféré prendre la tangente, après avoir mis en orbite le Sénégal, pour un saut vers l’Inconnu.
En prenant la poudre d’escampette, et en abandonnant le peuple sénégalais à son propre sort à un moment critique, Macky Sall a démontré à suffisance, qu’il n’avait ni l’étoffe d’un Chef d’Etat, ni la capacité de tenir les rênes du Sénégal.
Le Jeudi 19 avril 2018, depuis l’Hexagone, Macky Sall restera collé aux basques de son téléphone, multipliera les contacts, recevra des centaines de fiches de synthèses, à intervalles réguliers sur le déroulement des évènements, dont il est le principal Ordonnateur, et attendra la cloche qui lui annoncera « la fin des opérations ». Contre son peuple.
Si les choses se déroulent comme il le prévoit, Macky Sall rentrera au bercail, le 21 avril 2018 pour célébrer son « heure de gloire » avec ses partisans (les 48 h entre le 19 avril et le 21 avril 2018 lui permettront de s’assurer que la situation est sous contrôle et que le chemin est parfaitement balisé).
Depuis son accession à la magistrature suprême en 2012, Macky Sall s’emploie à jouer à la « roulette russe » avec son peuple. Un de ces 4, l’histoire comme elle sait seule le faire, lui jouera un vilain tour.
A 6000 km du Sénégal, à Paris, loin des tumultes et des angoisses qui habitent mes concitoyens, mon cœur bat pour mon pays d’origine, pour lequel je formule des prières pour la journée du jeudi 19 avril 2018. Que Dieu veille sur le Sénégal et sa Démocratie.
Seybani SOUGOU – E-mail :sougouparis@yahoo.fr
L’an 64 après Jésus Christ, les sources nous enseignent qu’après avoir incendié sa propre capitale, dans ce qui fut considéré comme l’une des plus grandes catastrophes de l’histoire de la cité romaine, l’empereur Néron est allé se terrer pour contempler, «la beauté du spectacle, enthousiasmé par les flammes ravageant la Ville éternelle ». Le summum du cynisme et de l’irresponsabilité.
Alors que le Sénégal tout entier retient son souffle, en cette veille du 19 avril 2018, un certain Macky Sall entré dans l’histoire politique de notre pays par effraction, a préféré prendre la tangente, après avoir mis en orbite le Sénégal, pour un saut vers l’Inconnu.
En prenant la poudre d’escampette, et en abandonnant le peuple sénégalais à son propre sort à un moment critique, Macky Sall a démontré à suffisance, qu’il n’avait ni l’étoffe d’un Chef d’Etat, ni la capacité de tenir les rênes du Sénégal.
Le Jeudi 19 avril 2018, depuis l’Hexagone, Macky Sall restera collé aux basques de son téléphone, multipliera les contacts, recevra des centaines de fiches de synthèses, à intervalles réguliers sur le déroulement des évènements, dont il est le principal Ordonnateur, et attendra la cloche qui lui annoncera « la fin des opérations ». Contre son peuple.
Si les choses se déroulent comme il le prévoit, Macky Sall rentrera au bercail, le 21 avril 2018 pour célébrer son « heure de gloire » avec ses partisans (les 48 h entre le 19 avril et le 21 avril 2018 lui permettront de s’assurer que la situation est sous contrôle et que le chemin est parfaitement balisé).
Depuis son accession à la magistrature suprême en 2012, Macky Sall s’emploie à jouer à la « roulette russe » avec son peuple. Un de ces 4, l’histoire comme elle sait seule le faire, lui jouera un vilain tour.
A 6000 km du Sénégal, à Paris, loin des tumultes et des angoisses qui habitent mes concitoyens, mon cœur bat pour mon pays d’origine, pour lequel je formule des prières pour la journée du jeudi 19 avril 2018. Que Dieu veille sur le Sénégal et sa Démocratie.
Seybani SOUGOU – E-mail :sougouparis@yahoo.fr