Extraits
« En novembre 2002, Idrissa Seck est nommé Premier ministre, je suis le numéro deux du gouvernement. Etre ministre n’est pas seulement un titre ; il faut aussi savoir faire entendre sa voix, pas pour faire les titres de la presse mais pour affirmer ses convictions.
C’est difficile de dire non à un homme de son bord politique, de s’opposer au sein de sa propre majorité ? Or Idrissa Seck est un homme à tendance autoritaire. Il y a des Premiers ministres plus ronds, plus consensuel ; Idrissa Seck est tranchant, il ne demande pas, il ordonne (…)
Au cours des premiers mois à son poste, Idrissa laisse percer des traits de caractère qui rendent le travail avec lui extrêmement difficile : arrogance, certitude d’avoir raison, autoritarisme… Je crois que, pour gouverner, il ne suffit pas de taper du poing sur la table et de dire d’une voix cassante : «c’est comme ça et c’est tout, j’ai décidé ! ».
« En novembre 2002, Idrissa Seck est nommé Premier ministre, je suis le numéro deux du gouvernement. Etre ministre n’est pas seulement un titre ; il faut aussi savoir faire entendre sa voix, pas pour faire les titres de la presse mais pour affirmer ses convictions.
C’est difficile de dire non à un homme de son bord politique, de s’opposer au sein de sa propre majorité ? Or Idrissa Seck est un homme à tendance autoritaire. Il y a des Premiers ministres plus ronds, plus consensuel ; Idrissa Seck est tranchant, il ne demande pas, il ordonne (…)
Au cours des premiers mois à son poste, Idrissa laisse percer des traits de caractère qui rendent le travail avec lui extrêmement difficile : arrogance, certitude d’avoir raison, autoritarisme… Je crois que, pour gouverner, il ne suffit pas de taper du poing sur la table et de dire d’une voix cassante : «c’est comme ça et c’est tout, j’ai décidé ! ».