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Macron assume le fond, regrette le mot "bordel"

Jeudi 5 Octobre 2017

PARIS (Reuters) - Emmanuel Macron assume “le fond de ses propos” mais regrette l‘utilisation “d‘un mot familier” prononcé lors d’“un aparté”, a-t-on indiqué jeudi dans l‘entourage du chef de l‘Etat dont les propos tenus en Corrèze mercredi soir ont suscité un tollé et alimenté un procès en mépris de classe.
 
Le président “ne retire rien sur le fond, il continuera à le dire et le redire”, a-t-on précisé. “Il a toujours assumé des propos cash, d‘aller droit au but et il le revendique”.
 
Pour autant, il ”regrette l‘utilisation lors d‘un aparté d‘un mot familier“ (bordel-NDLR), il regrette qu‘on ait fait de cet aparté un propos public”, a-t-on ajouté. “Il n‘aurait évidemment jamais employé un terme aussi familier lors d‘une adresse ou d‘un discours officiel”.
 
La diffusion d‘un extrait d‘une conversation captée par une caméra de pool de France 2 entre Emmanuel Macron et le président de la région Nouvelle Aquitaine, Alain Rousset, en marge d‘une visite à Égletons (Corrèze) a suscité un tollé.
 
A Alain Rousset, qui évoque les problèmes de recrutement d‘une usine de produits en aluminium à Ussel, en Corrèze, le chef de l‘Etat répond : “Il y en a certains, au lieu de foutre le bordel, ils feraient mieux d‘aller regarder s‘ils peuvent avoir des postes là-bas. Parce qu‘il y en a qui ont les qualifications pour le faire. C‘est pas loin de chez eux.”
 
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