Éric Lombard fait face à sa première controverse depuis sa nomination au poste de directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Alors que l’institution financière qu’il dirige est indépendante de l’exécutif et placée sous la protection du Parlement, deux embauches récentes font grincer au sein de la grande maison.
La première de ces embauches qui passe mal est celle de Philippe Blanchot. Ancien collaborateur de Manuel Valls du temps où celui-ci était ministre de l’intérieur, puis premier ministre, l’intéressé est promu directeur des relations institutionnelles au sein de la direction des relations institutionnelles et européennes du groupe CDC.
La seconde embauche controversée est celle de Sophie Ferracci, qui devient directrice de cabinet d’Olivier Sichel, qui est lui-même directeur général adjoint de la CDC. Dans ce cas, deux distinctes critiques sont émises. D’abord, est-il bien raisonnable que le directeur général adjoint dispose d’une directrice de cabinet ? Alors qu’Emmanuel Macron a fixé des règles très strictes pour faire maigrir les effectifs des cabinets ministériels, il peut paraître surprenant qu’à la CDC, des pratiques strictement opposées aient cours.
D’autant plus surprenant que Sophie Ferracci – et c’est le cœur de la controverse – est une proche d’Emmanuel Macron. Le communiqué de la CDC s’applique à présenter les choses sobrement : « En 2015, elle rejoint l’équipe d’Emmanuel Macron, alors ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique, en tant que cheffe de cabinet. Au sein du mouvement “En Marche”, elle est en charge des déplacements d’Emmanuel Macron pendant sa campagne avant d’être nommée, en 2017, cheffe de cabinet d’Agnès Buzyn, ministre des solidarités et de la santé. »
Mais la proximité avec le chef de l’État est encore plus grande que cela. Sophie Ferracci est l’épouse de Marc Ferracci qui est un intime d’Emmanuel Macron depuis plus de quinze ans. Professeur à Panthéon-Assas, il est l’un des économistes ayant contribué à élaborer le programme économique du candidat lors de la campagne présidentielle. Emmanuel Macron a d’ailleurs été le témoin de mariage de Marc et Sophie Ferracci.
À la CDC, même si certains font valoir que les curriculum vitæ des deux embauchés sont irréprochables, c’est le genre d’interférences politiques qui n’est guère apprécié. Témoin ce tract de la CGT du groupe CDC : « Comment penser que cette nomination est indépendante de sa proximité avec Emmanuel Macron ? », s’indigne le syndicat.
La première de ces embauches qui passe mal est celle de Philippe Blanchot. Ancien collaborateur de Manuel Valls du temps où celui-ci était ministre de l’intérieur, puis premier ministre, l’intéressé est promu directeur des relations institutionnelles au sein de la direction des relations institutionnelles et européennes du groupe CDC.
La seconde embauche controversée est celle de Sophie Ferracci, qui devient directrice de cabinet d’Olivier Sichel, qui est lui-même directeur général adjoint de la CDC. Dans ce cas, deux distinctes critiques sont émises. D’abord, est-il bien raisonnable que le directeur général adjoint dispose d’une directrice de cabinet ? Alors qu’Emmanuel Macron a fixé des règles très strictes pour faire maigrir les effectifs des cabinets ministériels, il peut paraître surprenant qu’à la CDC, des pratiques strictement opposées aient cours.
D’autant plus surprenant que Sophie Ferracci – et c’est le cœur de la controverse – est une proche d’Emmanuel Macron. Le communiqué de la CDC s’applique à présenter les choses sobrement : « En 2015, elle rejoint l’équipe d’Emmanuel Macron, alors ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique, en tant que cheffe de cabinet. Au sein du mouvement “En Marche”, elle est en charge des déplacements d’Emmanuel Macron pendant sa campagne avant d’être nommée, en 2017, cheffe de cabinet d’Agnès Buzyn, ministre des solidarités et de la santé. »
Mais la proximité avec le chef de l’État est encore plus grande que cela. Sophie Ferracci est l’épouse de Marc Ferracci qui est un intime d’Emmanuel Macron depuis plus de quinze ans. Professeur à Panthéon-Assas, il est l’un des économistes ayant contribué à élaborer le programme économique du candidat lors de la campagne présidentielle. Emmanuel Macron a d’ailleurs été le témoin de mariage de Marc et Sophie Ferracci.
À la CDC, même si certains font valoir que les curriculum vitæ des deux embauchés sont irréprochables, c’est le genre d’interférences politiques qui n’est guère apprécié. Témoin ce tract de la CGT du groupe CDC : « Comment penser que cette nomination est indépendante de sa proximité avec Emmanuel Macron ? », s’indigne le syndicat.