Bamako - Deux jihadistes présumés originaires du Burkina Faso, un autre du Mali et un de Côte d'Ivoire, soupçonnés de préparer des attentats dans ces trois pays, ont été arrêtés la semaine dernière, selon un communiqué publié mercredi par les services de renseignement maliens.
Les quatre membres de cette "cellule terroriste" démantelée "jeudi dernier par la DGSE (services de renseignement) malienne aux environs de Koutiala (sud), près de la frontière burkinabè, "ont participé au double attentat effectué le 2 mars dernier à Ouagadougou", ainsi qu'à l'enlèvement d'une religieuse colombienne en février 2017 dans cette région du Mali, selon le texte. Ils ont été "appréhendés alors qu'ils s'apprêtaient à perpétrer des attentats dans certains points sensibles d'Abidjan, Bamako et Ouagadougou lors des fêtes de fin d'année", selon le même communiqué, identifiant "Adama Konaté, 31 ans, originaire de Yira Dioubasso au Burkina", comme "le chef de la cellule".
Il "assurait la succession du son mentor Abdallah Sawadogo tué par les forces burkinabè le 22 mai" et "était devenu le point focal des groupes terroristes dans la jonction des trois frontières (Mali, Burkina et Côte d'Ivoire) et avait entamé une opération de recrutement", selon la même source.
La DGSE malienne souligne qu'elle "collabore étroitement avec ses homologues de certains pays à travers le partage du renseignement pour agir efficacement dans la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent", sans autre indication.
A Abidjan, une source sécuritaire a souligné "l'excellente collaboration entre les différents services malien, burkinabè et ivoirien qui a permis d'arriver à ce résultat". Cette source a souligné que la cellule avait notamment "effectué des reconnaissances sur deux sites à Abidjan".
Ouagoudougou a été frappée le 2 mars par un attentat spectaculaire visant l'état-major des armées et l'ambassade de France, qui a fait 8 morts et 85 blessés. C'était le troisième attentat dans la capitale burkinabè.
La Cote d'Ivoire avait quant elle été touchée en mars 2016 par un attentat dans la station balnéaire de Grand Bassam (19 morts). L'enquête avait débouché sur des arrestations en Côte d'Ivoire mais aussi au Burkina Faso, au Mali et au Sénégal.
Les quatre membres de cette "cellule terroriste" démantelée "jeudi dernier par la DGSE (services de renseignement) malienne aux environs de Koutiala (sud), près de la frontière burkinabè, "ont participé au double attentat effectué le 2 mars dernier à Ouagadougou", ainsi qu'à l'enlèvement d'une religieuse colombienne en février 2017 dans cette région du Mali, selon le texte.
Il "assurait la succession du son mentor Abdallah Sawadogo tué par les forces burkinabè le 22 mai" et "était devenu le point focal des groupes terroristes dans la jonction des trois frontières (Mali, Burkina et Côte d'Ivoire) et avait entamé une opération de recrutement", selon la même source.
La DGSE malienne souligne qu'elle "collabore étroitement avec ses homologues de certains pays à travers le partage du renseignement pour agir efficacement dans la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent", sans autre indication.
A Abidjan, une source sécuritaire a souligné "l'excellente collaboration entre les différents services malien, burkinabè et ivoirien qui a permis d'arriver à ce résultat". Cette source a souligné que la cellule avait notamment "effectué des reconnaissances sur deux sites à Abidjan".
Ouagoudougou a été frappée le 2 mars par un attentat spectaculaire visant l'état-major des armées et l'ambassade de France, qui a fait 8 morts et 85 blessés. C'était le troisième attentat dans la capitale burkinabè.
La Cote d'Ivoire avait quant elle été touchée en mars 2016 par un attentat dans la station balnéaire de Grand Bassam (19 morts). L'enquête avait débouché sur des arrestations en Côte d'Ivoire mais aussi au Burkina Faso, au Mali et au Sénégal.