Le président Bassirou Diomaye Faye a réaffirmé le 25 juin 2024 sa détermination à imprimer « une gestion transparente et équitable » des ressources financières qui seront tirées de la commercialisation du pétrole de Sangomar. Il assistait à la cérémonie de production des premiers barils de la plateforme aux cotés de Megg O’Neill, présidente directrice générale de Woodside, la compagnie australienne en charge du projet. Les ministres de l’Energie et des Mines, des Forces armées et le directeur général de la compagnie d’Etat Petrosen étaient présents.
Selon la Constitution de mars 2016 adoptée par référendum à une très large majorité, les ressources naturelles découvertes et exploitées au Sénégal appartiennent exclusivement au peuple sénégalais.
Sur son compte X personnel, le chef de l’Etat « salue l’abnégation et le mérite de tous ceux qui ont cru à la présence de cette ressource au fond de nos océans et fait la promotion du bassin sédimentaire du Sénégal ».
Le président Faye s’est dit « fier » d’avoir « vu à l’oeuvre de brillants jeunes sénégalais.es » capables de « déployer leur savoir-faire au coeur de cette impressionnante plateforme ».
Selon la présidence sénégalaise relayée par l’APS, c’est une « étape historique » que franchit ainsi le Sénégal sur le chemin de son ancrage « dans l’industrie pétrolière » mondiale, souligne ajoute la même source.
Avec des réserves projetées à 630 millions de barils de pétrole brut, le champ pétrolier de Sangomar va produire 100 000 barils par jour avant une potentielle montée en puissance dans les prochaines années.
Le président Bassirou Diomaye Faye avec Megg O'Neill, la PDG de Woodside, sur la plateforme de Sangomar pour les premiers barils de pétrole le 25 juin 2024
La plateforme de Sangomar, situé à environ 100 km au sud de Dakar en eaux profondes, recèle du pétrole et du gaz. Son développement lancé en 2020 aurait nécessité des investissements de 5 milliards de dollars (environ 3062 milliards FCFA), selon la compagnie Woodside.
Les autorités sénégalaises espèrent tirer des recettes d’environ 1 milliard d’euros (650 milliards FCFA) par an durant 30 ans avec la commercialisation des hydrocarbures dont le gaz de Grand Tortue Ahmeyim (GTA) exploité en collaboration avec la Mauritanie et la compagnie anglo-néerlandaise British Petroleum (BP). [IMPACT.SN]
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