PARIS (Reuters) - Le sort du vice-président du Front National, Florian Philippot, partisan d'une sortie de l'euro, dépendra de l'issue du débat interne au parti d'extrême droite sur l'opportunité de maintenir ce point dans le programme, a déclaré lundi Marine Le Pen.
"Si demain les adhérents du FN décidaient qu’ils devaient abandonner cette partie-là, il ne se sentirait plus en accord avec ses convictions", a dit sur franceinfo la présidente du FN.
"Il ira au bout de ses convictions", ajoute-t-elle. "C'est tout à son honneur."
Marine Le Pen admet ainsi la possibilité du départ de son bras droit, qui a en partie inspiré le programme du FN depuis des années, avec une montée correspondante des scores du parti.
Les tensions sur l'abandon de l'euro ont redoublé d'intensité au Front National vendredi, lorsque Marine Le Pen a dit vouloir attendre la tenue du congrès du FN, après les législatives, pour discuter de la question.
Plusieurs cadres ont estimé que l'abandon de l'euro était en partie responsable de la défaite de Marine Le Pen contre Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle.
"Ce retour à la souveraineté monétaire inquiète les Français", a-t-elle répété sur franceinfo, précisant devoir "ouvrir le chantier de cette discussion" pour savoir comment faire pour que "les Français ne soient pas terrorisés par la souveraineté monétaire."
Florian Philippot avait estimé vendredi dernier sur BFMTV que "promettre aux Français le patriotisme économique, (...) mais en même temps rester pieds et poings liés (à l'euro-NDLR), ça serait mentir", assurant qu'il démissionnerait si la question l'abandon de l'euro était éludée.
Ses propos ont conduit le directeur de la campagne des législatives, Nicolas Bay, à parler de chantage.
Florian Philippot a lancé mardi un nouveau mouvement, Les Patriotes, qu'il a présenté comme une association au sein du FN mais que certains opposants ont vu comme un pas de côté.
Selon lui, "c'est juste une boite à idées pour le parti qui a pour vocation d’aider à la refondation ainsi que de perpétuer cette dynamique de rassemblement des patriotes", a-t-il indiqué lundi sur Radio Classique.
Le vice-président du FN ne voit pas sa position au sein du parti menacée. "Malgré ce qu’on peut entendre, je vois aussi l’accueil que j’ai au sein des fédérations. Je suis un des cadres qui tournent le plus au sein du FN. Les militants en sont très heureux", a-t-il indiqué sur Radio Classique.
"Si demain les adhérents du FN décidaient qu’ils devaient abandonner cette partie-là, il ne se sentirait plus en accord avec ses convictions", a dit sur franceinfo la présidente du FN.
"Il ira au bout de ses convictions", ajoute-t-elle. "C'est tout à son honneur."
Marine Le Pen admet ainsi la possibilité du départ de son bras droit, qui a en partie inspiré le programme du FN depuis des années, avec une montée correspondante des scores du parti.
Les tensions sur l'abandon de l'euro ont redoublé d'intensité au Front National vendredi, lorsque Marine Le Pen a dit vouloir attendre la tenue du congrès du FN, après les législatives, pour discuter de la question.
Plusieurs cadres ont estimé que l'abandon de l'euro était en partie responsable de la défaite de Marine Le Pen contre Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle.
"Ce retour à la souveraineté monétaire inquiète les Français", a-t-elle répété sur franceinfo, précisant devoir "ouvrir le chantier de cette discussion" pour savoir comment faire pour que "les Français ne soient pas terrorisés par la souveraineté monétaire."
Florian Philippot avait estimé vendredi dernier sur BFMTV que "promettre aux Français le patriotisme économique, (...) mais en même temps rester pieds et poings liés (à l'euro-NDLR), ça serait mentir", assurant qu'il démissionnerait si la question l'abandon de l'euro était éludée.
Ses propos ont conduit le directeur de la campagne des législatives, Nicolas Bay, à parler de chantage.
Florian Philippot a lancé mardi un nouveau mouvement, Les Patriotes, qu'il a présenté comme une association au sein du FN mais que certains opposants ont vu comme un pas de côté.
Selon lui, "c'est juste une boite à idées pour le parti qui a pour vocation d’aider à la refondation ainsi que de perpétuer cette dynamique de rassemblement des patriotes", a-t-il indiqué lundi sur Radio Classique.
Le vice-président du FN ne voit pas sa position au sein du parti menacée. "Malgré ce qu’on peut entendre, je vois aussi l’accueil que j’ai au sein des fédérations. Je suis un des cadres qui tournent le plus au sein du FN. Les militants en sont très heureux", a-t-il indiqué sur Radio Classique.