Le ministère public marocain a décidé, vendredi 1er novembre, de remettre en liberté Fouad Abdelmoumni mais d’engager des poursuites contre le défenseur des droits humains, notamment pour « diffusion d’allégations mensongères » après, selon des médias locaux, une publication sur Facebook où il relayait des accusations « d’espionnage de la France par le Maroc »...
Cet activiste de 66 ans, voix critique des autorités marocaines et membre de l’Alliance de la fédération de gauche, un parti d’opposition, avait été interpellé mercredi puis placé en garde à vue, une arrestation qui avait suscité de vives critiques des défenseurs des droits humains.
La diffusion de fausses informations qui lui est reprochée serait liée, selon des médias locaux, à une publication dans laquelle Fouad Abdelmoumni évoque une « prétendue implication du Maroc dans l’espionnage de la France » à travers le logiciel espion israélien Pegasus. [Le Monde avec AFP]