Les combats se poursuivent au Sahara occidental, a affirmé samedi le Front Polisario, mouvement indépendantiste sahraoui, au lendemain de l’opération lancée par l’armée marocaine dans une zone-tampon de ce territoire disputé, près de frontière avec la Mauritanie.
«Dégâts humains et matériels»
«Les combats continuent après le forfait accompli par les troupes marocaines à Guerguerat», a déclaré à l’AFP Mohamed Salem Ould Salek, le chef de la diplomatie de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), sans autre précision. La RASD a été proclamée en 1976 par les indépendantistes du Polisario.
Le cessez-le-feu, signé entre belligérants marocains et sahraouis sous l’égide de l’ONU en 1991, «appartient au passé», a réaffirmé M. Ould Salek.
Dans un communiqué publié samedi, le ministère de la Défense de la RASD a déclaré que «les zones de Mahbès et Guerguerat ont été ciblées par des tirs d’obus et de mitrailleuses».
Vendredi, le même ministère avait fait état d’»attaques massives» le long du mur de défense marocain dans les zones de Mahbès, Haouza, Aousserd et Farsia, qui ont causé «des dégâts humains et matériels chez l'ennemi", sans autre détail.
Il n’a pas été possible de vérifier de source indépendante la véracité de ces affirmations.
Le président de la RASD et secrétaire général du Polisario, Ibrahim Ghali, a fait savoir samedi qu’il avait publié la veille un décret annonçant la fin des obligations vis-à-vis de l’accord de cessez-le-feu et «la reprise des actions armées afin de protéger les droits inaliénables de notre peuple».
Opération militaire
Vendredi, le Maroc avait annoncé avoir lancé une opération militaire dans la zone-tampon de Guerguerat, à l’extrême sud de ce territoire au statut indéfini, afin de rouvrir la route conduisant vers la Mauritanie voisine après trois semaines de blocage routier.
«L’ONU et l’Union africaine doivent imposer au Maroc le respect scrupuleux de ses propres frontières et celles de ses voisins», a ajouté M. Ould Salek.
Un des membres de la direction du Front Polisario, Khatri Adouh, a dit avoir reçu vendredi un appel téléphonique du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, au cours duquel le responsable sahraoui a réitéré l’appel de M. Ghali à condamner «l’agression» marocaine, a précisé samedi l’agence sahraoui SPS.
De son côté, l’état-major général marocain a indiqué vendredi soir que «le passage de Guerguerat entre le Maroc et la Mauritanie est à présent complètement sécurisé via la mise en place d’un cordon de sécurité par les Forces Armées Royales», sans aucune mention de la situation sur d’autres points du mur de sable érigé sur 2.700 km pour séparer les deux camps. (AFPE/NXP)
«Dégâts humains et matériels»
«Les combats continuent après le forfait accompli par les troupes marocaines à Guerguerat», a déclaré à l’AFP Mohamed Salem Ould Salek, le chef de la diplomatie de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), sans autre précision. La RASD a été proclamée en 1976 par les indépendantistes du Polisario.
Le cessez-le-feu, signé entre belligérants marocains et sahraouis sous l’égide de l’ONU en 1991, «appartient au passé», a réaffirmé M. Ould Salek.
Dans un communiqué publié samedi, le ministère de la Défense de la RASD a déclaré que «les zones de Mahbès et Guerguerat ont été ciblées par des tirs d’obus et de mitrailleuses».
Vendredi, le même ministère avait fait état d’»attaques massives» le long du mur de défense marocain dans les zones de Mahbès, Haouza, Aousserd et Farsia, qui ont causé «des dégâts humains et matériels chez l'ennemi", sans autre détail.
Il n’a pas été possible de vérifier de source indépendante la véracité de ces affirmations.
Le président de la RASD et secrétaire général du Polisario, Ibrahim Ghali, a fait savoir samedi qu’il avait publié la veille un décret annonçant la fin des obligations vis-à-vis de l’accord de cessez-le-feu et «la reprise des actions armées afin de protéger les droits inaliénables de notre peuple».
Opération militaire
Vendredi, le Maroc avait annoncé avoir lancé une opération militaire dans la zone-tampon de Guerguerat, à l’extrême sud de ce territoire au statut indéfini, afin de rouvrir la route conduisant vers la Mauritanie voisine après trois semaines de blocage routier.
«L’ONU et l’Union africaine doivent imposer au Maroc le respect scrupuleux de ses propres frontières et celles de ses voisins», a ajouté M. Ould Salek.
Un des membres de la direction du Front Polisario, Khatri Adouh, a dit avoir reçu vendredi un appel téléphonique du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, au cours duquel le responsable sahraoui a réitéré l’appel de M. Ghali à condamner «l’agression» marocaine, a précisé samedi l’agence sahraoui SPS.
De son côté, l’état-major général marocain a indiqué vendredi soir que «le passage de Guerguerat entre le Maroc et la Mauritanie est à présent complètement sécurisé via la mise en place d’un cordon de sécurité par les Forces Armées Royales», sans aucune mention de la situation sur d’autres points du mur de sable érigé sur 2.700 km pour séparer les deux camps. (AFPE/NXP)