Mayotte, île française de l'océan Indien placée en alerte rouge à 16H00 (14H00 à Paris), se préparait dimanche à faire face au passage du cyclone Belna attendu dans la soirée.
Selon les dernières prévisions de Météo-France, Belna passera au plus près de Mayotte vers 21H00 (19H00 à Paris), et non à 19h00 comme cela était précédemment envisagé.
Les prévisionnistes, rapporte la préfecture, "constatent une légère intensification du système cyclonique", qui se trouvait à 15H00 à 160 km à l'est-nord-est de l'archipel, continuant de déplacer à la vitesse de 11km/h en direction du Sud Sud-Ouest.
"Les mesures de confinement sont effectives, soyez TRES prudents", a tweeté à 16H00 Jean-François Colombet, préfet du 101e département français, alors que les services de l'Etat appellent les habitants à se mettre à l'abri et "ne sortir en aucun cas".
L'île est exposée "à des conséquences très sérieuses", avait indiqué dans la matinée sur la chaîne Mayotte La 1ère le préfet Colombet, qui a en conséquence "décidé de mettre à l'abri toutes les populations qui sont exposées".
Les forces de l'ordre et les services municipaux ont commencé dimanche matin à contacter les habitants pour les convaincre d'évacuer les zones les plus menacées, a-t-il expliqué.
La préfecture a par ailleurs décidé dimanche matin la fermeture de l'aéroport, tandis que les barges qui relient par la mer la Grande et la Petite Terre ont cessé de faire la navette.
Les habitants ont été invités à faire des réserves d'eau, dont la distribution a été coupée à l'heure du déclenchement de l'alerte rouge "pour préserver notre réseau de distribution pour les jours à venir", précise la préfecture dans un communiqué.
- Un phénomène "exceptionnel" -
Toute circulation est par ailleurs "formellement interdite pour quelque raison que ce soit à compter de 16 heures".
La préfecture multiplie les recommandations, la première d'entre elles étant de "regagner immédiatement son habitation ou un abri sûr".
A M'tsamboro, une commune du nord-ouest où s'était rendu le président Emmanuel Macron lors de sa visite de la fin octobre, un correspondant de l'AFP s'est rendu dans un centre de logement d'urgence dans lequel la mairie avait disposé de simples bâches au sol. Certains évacués avaient apporté leurs matelas. Du mobilier avait en revanche été prélevé dans les écoles maternelles pour faire des couchettes pour les bébés.
Sur la chaîne Mayotte La 1ère, un maire a également rapporté que les résidents des zones les plus exposées qui refusaient de rejoindre les refuges publics ont été encouragés à chercher un abri vers des proches habitant plus loin de la côte.
Dans cette même zone, des résidents étrangers ont fait état d'une rumeur selon laquelle leur état de clandestins risquait de leur valoir une expulsion s'ils rejoignaient les abris prévus.
Dans cet archipel de 374 km2, devenu département français en 2011, 48% des 256.000 habitants sont des étrangers selon l'Insee, dont 95% de Comoriens. Ces derniers sont nombreux à tenter la traversée à partir de l'île comorienne d'Anjouan, à 70 km de là.
Nombre de Mahorais gardent le souvenir de Kamissi, le dernier cyclone passé à Mayotte, en avril 1984. A l'époque, l'habitat était majoritairement bâti en matière végétale. Il y avait eu un mort et d'importants dégâts matériels.
Le phénomène Belna est "exceptionnel pour Mayotte", selon le préfet: "Depuis 50 ans, ce sera la 3e fois que Mayotte passera aussi près des effets d'un cyclone".
Selon les dernières prévisions de Météo-France, Belna passera au plus près de Mayotte vers 21H00 (19H00 à Paris), et non à 19h00 comme cela était précédemment envisagé.
Les prévisionnistes, rapporte la préfecture, "constatent une légère intensification du système cyclonique", qui se trouvait à 15H00 à 160 km à l'est-nord-est de l'archipel, continuant de déplacer à la vitesse de 11km/h en direction du Sud Sud-Ouest.
"Les mesures de confinement sont effectives, soyez TRES prudents", a tweeté à 16H00 Jean-François Colombet, préfet du 101e département français, alors que les services de l'Etat appellent les habitants à se mettre à l'abri et "ne sortir en aucun cas".
L'île est exposée "à des conséquences très sérieuses", avait indiqué dans la matinée sur la chaîne Mayotte La 1ère le préfet Colombet, qui a en conséquence "décidé de mettre à l'abri toutes les populations qui sont exposées".
Les forces de l'ordre et les services municipaux ont commencé dimanche matin à contacter les habitants pour les convaincre d'évacuer les zones les plus menacées, a-t-il expliqué.
La préfecture a par ailleurs décidé dimanche matin la fermeture de l'aéroport, tandis que les barges qui relient par la mer la Grande et la Petite Terre ont cessé de faire la navette.
Les habitants ont été invités à faire des réserves d'eau, dont la distribution a été coupée à l'heure du déclenchement de l'alerte rouge "pour préserver notre réseau de distribution pour les jours à venir", précise la préfecture dans un communiqué.
- Un phénomène "exceptionnel" -
Toute circulation est par ailleurs "formellement interdite pour quelque raison que ce soit à compter de 16 heures".
La préfecture multiplie les recommandations, la première d'entre elles étant de "regagner immédiatement son habitation ou un abri sûr".
A M'tsamboro, une commune du nord-ouest où s'était rendu le président Emmanuel Macron lors de sa visite de la fin octobre, un correspondant de l'AFP s'est rendu dans un centre de logement d'urgence dans lequel la mairie avait disposé de simples bâches au sol. Certains évacués avaient apporté leurs matelas. Du mobilier avait en revanche été prélevé dans les écoles maternelles pour faire des couchettes pour les bébés.
Sur la chaîne Mayotte La 1ère, un maire a également rapporté que les résidents des zones les plus exposées qui refusaient de rejoindre les refuges publics ont été encouragés à chercher un abri vers des proches habitant plus loin de la côte.
Dans cette même zone, des résidents étrangers ont fait état d'une rumeur selon laquelle leur état de clandestins risquait de leur valoir une expulsion s'ils rejoignaient les abris prévus.
Dans cet archipel de 374 km2, devenu département français en 2011, 48% des 256.000 habitants sont des étrangers selon l'Insee, dont 95% de Comoriens. Ces derniers sont nombreux à tenter la traversée à partir de l'île comorienne d'Anjouan, à 70 km de là.
Nombre de Mahorais gardent le souvenir de Kamissi, le dernier cyclone passé à Mayotte, en avril 1984. A l'époque, l'habitat était majoritairement bâti en matière végétale. Il y avait eu un mort et d'importants dégâts matériels.
Le phénomène Belna est "exceptionnel pour Mayotte", selon le préfet: "Depuis 50 ans, ce sera la 3e fois que Mayotte passera aussi près des effets d'un cyclone".