PARIS (Reuters) - Le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a dénié mercredi à Emmanuel Macron le droit de reconnaître officiellement le drapeau européen contre lequel la France a selon lui voté en rejetant la Constitution européenne en 2005.
“Vous n’avez pas le droit d’imposer à la France un emblème européen confessionnel. Il n’est pas le sien et la France a voté contre son adoption sans ambiguïté”, a-t-il écrit dans un communiqué en référence à la ressemblance entre le drapeau aux 12 étoiles et des représentations de la Vierge Marie.
“Le refus du traité constitutionnel de 2005 dans lequel cet emblème était proposé vaut décision du peuple français sur le sujet. La décision du vote du congrès du parlement sur le traité de Lisbonne qui ne le mentionnait pas après que le président Sarkozy [l’a] officiellement retiré vaut décision du parlement”, poursuit le député LFI de Marseille.
Il ajoute que “la Constitution française prévoit que le drapeau tricolore est notre emblème national et n’en envisage aucun autre” et qu‘un changement exige l‘accord du parlement.
Il a reçu le soutien du député souverainiste Nicolas Dupont-Aignan qui, dans un communiqué, accuse Emmanuel Macron de “coup d’Etat symbolique” et demande un référendum.
Emmanuel Macron a dit mardi à Francfort qu‘il allait annoncer lors du prochain Conseil européen, la semaine prochaine, que la France reconnaîtra le drapeau européen.
“Au moment où certains ont des débats où on se rétrécit et voudraient enlever le drapeau européen, je veux vous dire que lors du prochain sommet européen j‘affirmerai officiellement que la France reconnaît le statut de l‘hymne européen et du drapeau européen”, a-t-il déclaré.
“Ce qui ne permettra pas à certains d‘enlever le drapeau européen de l‘hémicycle français ou de tout autre lieu”, a poursuivi le président de la République, visant ainsi Jean-Luc Mélenchon et ses députés du groupe La France insoumise (LFI).
La semaine dernière, le groupe LFI avait déposé en vain un amendement visant à supprimer la présence du drapeau européen dans l‘hémicycle.
“Vous n’avez pas le droit d’imposer à la France un emblème européen confessionnel. Il n’est pas le sien et la France a voté contre son adoption sans ambiguïté”, a-t-il écrit dans un communiqué en référence à la ressemblance entre le drapeau aux 12 étoiles et des représentations de la Vierge Marie.
“Le refus du traité constitutionnel de 2005 dans lequel cet emblème était proposé vaut décision du peuple français sur le sujet. La décision du vote du congrès du parlement sur le traité de Lisbonne qui ne le mentionnait pas après que le président Sarkozy [l’a] officiellement retiré vaut décision du parlement”, poursuit le député LFI de Marseille.
Il ajoute que “la Constitution française prévoit que le drapeau tricolore est notre emblème national et n’en envisage aucun autre” et qu‘un changement exige l‘accord du parlement.
Il a reçu le soutien du député souverainiste Nicolas Dupont-Aignan qui, dans un communiqué, accuse Emmanuel Macron de “coup d’Etat symbolique” et demande un référendum.
Emmanuel Macron a dit mardi à Francfort qu‘il allait annoncer lors du prochain Conseil européen, la semaine prochaine, que la France reconnaîtra le drapeau européen.
“Au moment où certains ont des débats où on se rétrécit et voudraient enlever le drapeau européen, je veux vous dire que lors du prochain sommet européen j‘affirmerai officiellement que la France reconnaît le statut de l‘hymne européen et du drapeau européen”, a-t-il déclaré.
“Ce qui ne permettra pas à certains d‘enlever le drapeau européen de l‘hémicycle français ou de tout autre lieu”, a poursuivi le président de la République, visant ainsi Jean-Luc Mélenchon et ses députés du groupe La France insoumise (LFI).
La semaine dernière, le groupe LFI avait déposé en vain un amendement visant à supprimer la présence du drapeau européen dans l‘hémicycle.