Paris - La France va maintenir jusqu'au 30 avril 2018 les contrôles aux frontières rétablis au soir des attentats du 13 novembre 2015, faisant valoir "la persistance" de la menace terroriste, a-t-on appris jeudi auprès du ministère de l'Intérieur.
Ces contrôles, qui devaient s'achever le 31 octobre, sont prolongés à compter du 1er novembre.
Ils avaient été rétablis, conformément aux dispositions des articles 25 et 27 du code frontières Schengen, après les attentats parisiens du 13 novembre 2015 qui ont fait 130 morts.
"Ces contrôles seront effectués dans le respect du principe de proportionnalité", affirment les autorités françaises dans la note du 3 octobre où elles ont annoncé leur décision à l'Union européenne.
La Commission européenne a confirmé jeudi avoir reçu la "notification" de la France - ainsi que celles de l'Allemagne et du Danemark - l'informant qu'elle allait prolonger ses contrôles.
"La Commission va désormais évaluer les notifications de ces contrôles temporaires annoncés", a-t-elle indiqué. Toutefois, Paris n'a pas à attendre de "feu vert" formel pour appliquer sa décision.
Pour justifier son choix, la France invoque une nouvelle fois la menace terroriste, affirmant que "depuis le début de l'année 2017, 22 attentats ont visé le territoire français, dont cinq ont abouti, cinq ont échoué et 12 ont été déjoués".
"L'analyse de risque (...) confirme l'existence d'un niveau durablement élevé de la menace et fait redouter la préparation d'autre attentats sur le sol national à l'instigation de Daech" (acronyme arabe du groupe jihadiste Etat islamique), expliquent les autorités françaises.
Si, pour Paris, "la principale menace reste issue de la mouvance endogène", c'est-à-dire d'individus présents sur le sol français, "le franchissement des frontières intérieures de l'EU demeure une stratégie des groupes terroristes". Les autorités citent notamment les attentats commis à Barcelone et à Cambrils en Espagne les 17 et 18 août, qui ont fait 16 morts et 120 blessés.
"Les contrôles aux frontières nationales ont fait au cours des derniers mois la preuve de leur utilité", estime le gouvernement français.
Lors du débat récent sur le nouveau projet de loi antiterroriste au Parlement, la droite avait réclamé "le maintien inconditionnel des contrôles aux frontières" contre "une lecture bureaucratique du code Schengen".
Au total, six pays (l'Autriche, l'Allemagne, le Danemark, la France, la Suède et la Norvège) ont actuellement rétabli les contrôles frontaliers dans l'espace Schengen. La France est le seul à l'avoir fait en invoquant la menace terroriste.
Ces contrôles, qui devaient s'achever le 31 octobre, sont prolongés à compter du 1er novembre.
Ils avaient été rétablis, conformément aux dispositions des articles 25 et 27 du code frontières Schengen, après les attentats parisiens du 13 novembre 2015 qui ont fait 130 morts.
"Ces contrôles seront effectués dans le respect du principe de proportionnalité", affirment les autorités françaises dans la note du 3 octobre où elles ont annoncé leur décision à l'Union européenne.
La Commission européenne a confirmé jeudi avoir reçu la "notification" de la France - ainsi que celles de l'Allemagne et du Danemark - l'informant qu'elle allait prolonger ses contrôles.
"La Commission va désormais évaluer les notifications de ces contrôles temporaires annoncés", a-t-elle indiqué. Toutefois, Paris n'a pas à attendre de "feu vert" formel pour appliquer sa décision.
Pour justifier son choix, la France invoque une nouvelle fois la menace terroriste, affirmant que "depuis le début de l'année 2017, 22 attentats ont visé le territoire français, dont cinq ont abouti, cinq ont échoué et 12 ont été déjoués".
"L'analyse de risque (...) confirme l'existence d'un niveau durablement élevé de la menace et fait redouter la préparation d'autre attentats sur le sol national à l'instigation de Daech" (acronyme arabe du groupe jihadiste Etat islamique), expliquent les autorités françaises.
Si, pour Paris, "la principale menace reste issue de la mouvance endogène", c'est-à-dire d'individus présents sur le sol français, "le franchissement des frontières intérieures de l'EU demeure une stratégie des groupes terroristes". Les autorités citent notamment les attentats commis à Barcelone et à Cambrils en Espagne les 17 et 18 août, qui ont fait 16 morts et 120 blessés.
"Les contrôles aux frontières nationales ont fait au cours des derniers mois la preuve de leur utilité", estime le gouvernement français.
Lors du débat récent sur le nouveau projet de loi antiterroriste au Parlement, la droite avait réclamé "le maintien inconditionnel des contrôles aux frontières" contre "une lecture bureaucratique du code Schengen".
Au total, six pays (l'Autriche, l'Allemagne, le Danemark, la France, la Suède et la Norvège) ont actuellement rétabli les contrôles frontaliers dans l'espace Schengen. La France est le seul à l'avoir fait en invoquant la menace terroriste.