Pékin - Le président chinois Xi Jinping a souligné jeudi lors d'un vaste exercice naval en mer de Chine méridionale le besoin "pressant" d'une marine forte, a annoncé un média d'Etat, avant d'imminentes et sensibles manoeuvres militaires près de Taïwan.
Cette rare venue de l'homme fort de Pékin dans cette zone maritime disputée est un symbole fort. La Chine revendique de nombreuses îles et récifs de la région, face aux prétentions rivales d'autres pays riverains (Vietnam, Philippines, Malaisie, Brunei).
La visite surprise de Xi Jinping intervient en outre au moment où Washington, inquiet des ambitions chinoises, montre ses muscles en mer de Chine méridionale. Un porte-avions de l'US Navy s'y trouve actuellement.
Les manoeuvres militaires chinoises de jeudi ont mobilisé 48 navires, 76 avions et plus de 10.000 membres des forces navales, selon un journal officiel de l'armée.
La télévision étatique CCTV a diffusé des images du président chinois en train de manger avec des marins, ou d'observer le décollage d'avions de chasse depuis l'unique porte-avions du pays, le Liaoning.
Dans un discours très applaudi devant les troupes, Xi Jinping a martelé jeudi que "le besoin d'édifier une marine forte n'a jamais été aussi pressant qu'aujourd'hui".
La mer de Chine méridionale est devenue une zone de lutte d'influence entre Pékin et Washington. La Chine appuie ses prétentions de souveraineté en installant des armements sur des îlots qu'elle contrôle. Les Etats-Unis jugent que ces actions menacent la sécurité dans la région.
L'US Navy envoie ainsi régulièrement des navires de guerre croiser près d'îlots administrés par les autorités chinoises, au nom de la "liberté de navigation" qu'elle estime entravée. Pékin dénonce des "provocations".
La Chine a par ailleurs annoncé jeudi la tenue la semaine prochaine d'exercices militaires non loin de Taïwan. Une action qui pourrait accentuer les tensions avec cette île, de facto autonome mais considérée par Pékin comme relevant de sa souveraineté.
"Des manoeuvres militaires à tir réel auront lieu (...) dans le détroit de Taïwan (mercredi) 18 avril 2018 entre 08H00 et minuit", a indiqué l'Administration océanique du Fujian (est), la province située en face de Taïwan. Cette bande maritime est large d'environ 170 km.
"L'armée peut assurer une surveillance globale et faire face à toute situation dans la région afin de garantir la sécurité nationale", a réagi le ministère taïwanais de la Défense dans un communiqué.
La Chine continentale et Taïwan sont dirigés par des régimes rivaux depuis la fin de la guerre civile chinoise en 1949. L'île se gère de façon autonome mais n'a jamais déclaré son indépendance. Pékin la considère toujours comme partie intégrante de la Chine.
L'armée chinoise a renforcé ses patrouilles aériennes et navales depuis l'arrivée au pouvoir à Taïwan de la présidente Tsai Ing-wen, dont le parti est connu pour ses positions traditionnellement indépendantistes.
La Chine n'a pas exclu de reprendre l'île par la force en cas de déclaration d'indépendance. Le président Xi Jinping a répété en mars que son pays n'accepterait "jamais" le retrait d'un seul pouce de son territoire.
Cette rare venue de l'homme fort de Pékin dans cette zone maritime disputée est un symbole fort. La Chine revendique de nombreuses îles et récifs de la région, face aux prétentions rivales d'autres pays riverains (Vietnam, Philippines, Malaisie, Brunei).
La visite surprise de Xi Jinping intervient en outre au moment où Washington, inquiet des ambitions chinoises, montre ses muscles en mer de Chine méridionale. Un porte-avions de l'US Navy s'y trouve actuellement.
Les manoeuvres militaires chinoises de jeudi ont mobilisé 48 navires, 76 avions et plus de 10.000 membres des forces navales, selon un journal officiel de l'armée.
La télévision étatique CCTV a diffusé des images du président chinois en train de manger avec des marins, ou d'observer le décollage d'avions de chasse depuis l'unique porte-avions du pays, le Liaoning.
Dans un discours très applaudi devant les troupes, Xi Jinping a martelé jeudi que "le besoin d'édifier une marine forte n'a jamais été aussi pressant qu'aujourd'hui".
La mer de Chine méridionale est devenue une zone de lutte d'influence entre Pékin et Washington. La Chine appuie ses prétentions de souveraineté en installant des armements sur des îlots qu'elle contrôle. Les Etats-Unis jugent que ces actions menacent la sécurité dans la région.
L'US Navy envoie ainsi régulièrement des navires de guerre croiser près d'îlots administrés par les autorités chinoises, au nom de la "liberté de navigation" qu'elle estime entravée. Pékin dénonce des "provocations".
La Chine a par ailleurs annoncé jeudi la tenue la semaine prochaine d'exercices militaires non loin de Taïwan. Une action qui pourrait accentuer les tensions avec cette île, de facto autonome mais considérée par Pékin comme relevant de sa souveraineté.
"Des manoeuvres militaires à tir réel auront lieu (...) dans le détroit de Taïwan (mercredi) 18 avril 2018 entre 08H00 et minuit", a indiqué l'Administration océanique du Fujian (est), la province située en face de Taïwan. Cette bande maritime est large d'environ 170 km.
"L'armée peut assurer une surveillance globale et faire face à toute situation dans la région afin de garantir la sécurité nationale", a réagi le ministère taïwanais de la Défense dans un communiqué.
La Chine continentale et Taïwan sont dirigés par des régimes rivaux depuis la fin de la guerre civile chinoise en 1949. L'île se gère de façon autonome mais n'a jamais déclaré son indépendance. Pékin la considère toujours comme partie intégrante de la Chine.
L'armée chinoise a renforcé ses patrouilles aériennes et navales depuis l'arrivée au pouvoir à Taïwan de la présidente Tsai Ing-wen, dont le parti est connu pour ses positions traditionnellement indépendantistes.
La Chine n'a pas exclu de reprendre l'île par la force en cas de déclaration d'indépendance. Le président Xi Jinping a répété en mars que son pays n'accepterait "jamais" le retrait d'un seul pouce de son territoire.