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"Ni les factions, ni les factieux!" : Emmanuel Macron s'explique sur la "légitimité" des élus face à la "foule"

Mercredi 22 Mars 2023


Dans son entretien au journal de 13h, le président de la République a assumé sa sortie de la veille face aux parlementaires de son camp, largement critiquée dans l'opposition.

Pour sa première prise de parole depuis le passage en force du gouvernement sur la réforme des retraites via le recours à l'article 49.3 de la Constitution, Emmanuel Macron a défendu son projet pris "en responsabilité", revenant au passage sur ses propos à propos la "foule" sans "légitimité" face aux élus. "La foule quelle qu'elle soit n'a pas de légitimité face au peuple qui s'exprime souverain à travers ses élus", a affirmé le chef de l'Etat devant les parlementaires du camp présidentiel, mardi 21 mars.
 
"Nous sommes une grande Nation et un vieux peuple, qui se dote de responsables qui ont une légitimité politique : le président de la République, des parlementaires". "Il y a des légitimités qui existent. Les syndicats ont une légitimité, je les respecte, ils défendent leur point de vue", a commenté Emmanuel Macron, mercredi 22 mars.
 
"A coté de ca, quand des groupes utilisent l'extrême violence pour agresser des élus de la République, sans règle absolue, parce qu'ils pas contents de quelque chose alors là, ce n'est plus la démocratie", a t-il poursuivi.

Le président de la République a ensuite fait référence l'invasion du Capitole aux Etats-Unis, et aux violences à Brasilia, capitale du Brésil dont le tribunal avait été envahi et saccagé par des partisans de l'ex-président Jair Bolsonaro pour appuyer son propos : "Il faut dire on respecte, on écoute, mais on ne peut accepter ni les factions ni les factieux", a t-il lancé.
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