ROME (Reuters) - Le Parlement italien a approuvé mercredi l'intensification de sa présence militaire en Libye ainsi que le déploiement de soldats au Niger, afin de lutter contre le flux de migrants et le trafic d'êtres humains.
Une partie des troupes actuellement déployées en Irak, où les victoires enregistrées contre le groupe Etat islamique rendent leur présence moins nécessaire, vont être transférées, comme l'avait annoncé le président du Conseil, Paolo Gentiloni, en fin d'année dernière.
Cette mission a pour objectif de "garantir la stabilité dans la région et de combattre le trafic illégal de migrants", précisait Gentiloni.
Le Parlement, qui avait été fermé en vue des élections législatives du 4 mars, a été exceptionnellement convoqué pour procéder au vote.
Soutenue par Forza Italia, le parti d'opposition de Silvio Berlusconi, le texte n'a pas été approuvée par le Mouvement 5 Etoiles dont les dirigeants estiment qu'elle empêcherait le futur vainqueur des élections législatives de choisir ses priorités en matière de politique extérieure.
Alors que l'Italie a prévu de dépenser 1,5 milliard d'euros pour ses missions à l'étranger, seule une partie du financement a été validée dans le budget. Des fonds supplémentaires devront être trouvés d'ici la fin du mois de septembre.
L'Italie va déployer jusqu'à 470 soldats au Niger et porter à environ 400 le nombre de soldats présents en Libye, contre près de 370 actuellement.
Par ailleurs, 60 soldats vont être envoyés en Tunisie afin d'améliorer le contrôle aux frontières et de lutter contre le terrorisme, conformément aux engagements pris en soutien au G5 Sahel lors du sommet organisé par Emmanuel Macron près de Paris le 13 décembre dernier.
Environ 200 soldats vont quitter l'Irak, tandis que le nombre de soldats présents en Afghanistan va être réduit de moitié, à hauteur de 750 soldats environ.
L'Italie chercher à endiguer les flux de migrants venus d'Afrique. Plus de 600.000 migrants ont rejoint les côtes italiennes lors des quatre dernières années.
Mardi, environ 1.400 migrants ont été secourus en mer Méditerranée, au large de la Libye, lors d'une opération menée par les garde-côtes italiens avec la mission navale de l'Union européenne et organisations humanitaires.
Une partie des troupes actuellement déployées en Irak, où les victoires enregistrées contre le groupe Etat islamique rendent leur présence moins nécessaire, vont être transférées, comme l'avait annoncé le président du Conseil, Paolo Gentiloni, en fin d'année dernière.
Cette mission a pour objectif de "garantir la stabilité dans la région et de combattre le trafic illégal de migrants", précisait Gentiloni.
Le Parlement, qui avait été fermé en vue des élections législatives du 4 mars, a été exceptionnellement convoqué pour procéder au vote.
Soutenue par Forza Italia, le parti d'opposition de Silvio Berlusconi, le texte n'a pas été approuvée par le Mouvement 5 Etoiles dont les dirigeants estiment qu'elle empêcherait le futur vainqueur des élections législatives de choisir ses priorités en matière de politique extérieure.
Alors que l'Italie a prévu de dépenser 1,5 milliard d'euros pour ses missions à l'étranger, seule une partie du financement a été validée dans le budget. Des fonds supplémentaires devront être trouvés d'ici la fin du mois de septembre.
L'Italie va déployer jusqu'à 470 soldats au Niger et porter à environ 400 le nombre de soldats présents en Libye, contre près de 370 actuellement.
Par ailleurs, 60 soldats vont être envoyés en Tunisie afin d'améliorer le contrôle aux frontières et de lutter contre le terrorisme, conformément aux engagements pris en soutien au G5 Sahel lors du sommet organisé par Emmanuel Macron près de Paris le 13 décembre dernier.
Environ 200 soldats vont quitter l'Irak, tandis que le nombre de soldats présents en Afghanistan va être réduit de moitié, à hauteur de 750 soldats environ.
L'Italie chercher à endiguer les flux de migrants venus d'Afrique. Plus de 600.000 migrants ont rejoint les côtes italiennes lors des quatre dernières années.
Mardi, environ 1.400 migrants ont été secourus en mer Méditerranée, au large de la Libye, lors d'une opération menée par les garde-côtes italiens avec la mission navale de l'Union européenne et organisations humanitaires.