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Niger : nouvelles déchéances provisoires de nationalité, sept responsables et proches du régime renversé visés

Jeudi 7 Novembre 2024

Hassoumi Massaoudou, l'ancien ministre des Affaires étrangères du president déchu Mohamed Bazoum
Hassoumi Massaoudou, l'ancien ministre des Affaires étrangères du president déchu Mohamed Bazoum

Le régime militaire du Niger a annoncé, mardi 5 novembre, de nouvelles déchéances provisoires de nationalité visant des responsables et proches du pouvoir civil renversé en juillet 2023 par un coup d’Etat. Ces sept personnes sont soupçonnées « d’attentats terroristes », ou encore « d’intelligence avec une puissance étrangère ». 

 

Le général Abdourahamane Tiani, chef de la junte, a signé mardi « un décret portant déchéance de la nationalité de certaines personnes pour diverses infractions prévues et sanctionnées par la loi », a fait savoir le gouvernement dans un communiqué lu à la télévision publique. 

 

Parmi elles figurent deux influents ministres du gouvernement renversé, dont celui des affaires étrangères, Hassoumi Massoudou, et celui du commerce, Alkache Alhada. La semaine dernière, les autorités ont précisé que ces deux anciens ministres étaient poursuivis « par le tribunal militaire » : M. Massoudou pour « complot contre l’autorité de l’Etat et trahison » et M. Alhada pour « crime de trahison et complot contre la sûreté de l’Etat ». 

 

Sont également concernés Seydina Maman Kadela, ex-colonel de l’armée nigérienne, Mahmoud Sallah et Moussa Sallah, alias « Kounai », tous deux membres de fronts de rébellion créés après le coup d’Etat et qui demandent le rétablissement du régime déchu. 

 

Le Front patriotique de libération de Mahmoud Sallah a revendiqué des attaques contre l’armée dans le nord du pays et le sabotage d’un oléoduc transportant du pétrole brut vers le Bénin. [Le Monde avec AFP]

 
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