Abuja - La police nigériane a annoncé vendredi l'arrestation d'un des membres les plus influents du groupe jihadiste nigérian Boko Haram, accusé notamment d'avoir organisé les attentats meurtriers d'Abuja en 2015.
Umar Abdulmalik, soupçonné d'être le cerveau du double-attentat du 2 octobre 2015 à Abuja, qui avait fait 18 morts et 41 blessés, "a été arrêté avec sept autres suspects", a annoncé Jimoh Moshood, le porte-parole de la police fédérale du Nigeria.
Ces attentats perpétrés par deux kamikazes le 2 octobre 2015 près d'un commissariat de police à Kuje et à un arrêt de bus à Nyanya, dans la banlieue de la capitale, avaient été revendiqués par ce groupe jihadiste.
La prison de Kuje, près de l'aéroport d'Abuja, à une quarantaine de kilomètres du centre-ville, est connue pour détenir des dizaines de prisonniers de Boko Haram.
L'arrêt de bus à Nyanya a été frappé à deux reprises l'année dernière. Le premier attentat, le 14 avril 2014, avait fait au moins 75 morts et avait été revendiqué par les islamistes de Boko Haram. Le deuxième, le 1er mai, avait fait au moins 16 morts.
Le groupe interpellé par la police nigériane est également soupçonné d'avoir organisé l'évasion de 219 prisonniers à Minna, dans l'Etat du Niger, au cours de l'attaque d'une prison le 3 juin dernier, ainsi que d'avoir perpétré de nombreux braquages de banques dans le sud.
Le président nigérian, Muhammadu Buhari, en campagne pour sa propre succession, avait annoncé à son arrivée au pouvoir en 2015 qu'il mettrait fin à l'insurrection jihadiste, qui a fait 27.000 morts depuis 2009.
Si le groupe n'a plus commis d'attentats de grande envergure en dehors de son bastion du nord-est, le conflit fait toujours rage.
Deux soldats ont été tués dans l'attaque de leur convoi militaire jeudi dans le district de Damboa (Etat du Borno), a appris l'AFP auprès de sources sécuritaires.
Trois autres soldats ont été grièvement blessés. (AFP)
Umar Abdulmalik, soupçonné d'être le cerveau du double-attentat du 2 octobre 2015 à Abuja, qui avait fait 18 morts et 41 blessés, "a été arrêté avec sept autres suspects", a annoncé Jimoh Moshood, le porte-parole de la police fédérale du Nigeria.
Ces attentats perpétrés par deux kamikazes le 2 octobre 2015 près d'un commissariat de police à Kuje et à un arrêt de bus à Nyanya, dans la banlieue de la capitale, avaient été revendiqués par ce groupe jihadiste.
La prison de Kuje, près de l'aéroport d'Abuja, à une quarantaine de kilomètres du centre-ville, est connue pour détenir des dizaines de prisonniers de Boko Haram.
L'arrêt de bus à Nyanya a été frappé à deux reprises l'année dernière. Le premier attentat, le 14 avril 2014, avait fait au moins 75 morts et avait été revendiqué par les islamistes de Boko Haram. Le deuxième, le 1er mai, avait fait au moins 16 morts.
Le groupe interpellé par la police nigériane est également soupçonné d'avoir organisé l'évasion de 219 prisonniers à Minna, dans l'Etat du Niger, au cours de l'attaque d'une prison le 3 juin dernier, ainsi que d'avoir perpétré de nombreux braquages de banques dans le sud.
Le président nigérian, Muhammadu Buhari, en campagne pour sa propre succession, avait annoncé à son arrivée au pouvoir en 2015 qu'il mettrait fin à l'insurrection jihadiste, qui a fait 27.000 morts depuis 2009.
Si le groupe n'a plus commis d'attentats de grande envergure en dehors de son bastion du nord-est, le conflit fait toujours rage.
Deux soldats ont été tués dans l'attaque de leur convoi militaire jeudi dans le district de Damboa (Etat du Borno), a appris l'AFP auprès de sources sécuritaires.
Trois autres soldats ont été grièvement blessés. (AFP)