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Non et encore une fois NON aux spoliateurs des ressources publiques du peuple sénégalais !

Lundi 10 Juin 2019

« Aucun homme n’a assez de mémoire pour réussir dans le mensonge ».Abraham Lincoln
 
Nous avons tout entendu de nos autorités  depuis les révélations de la BBC sur le scandale des contrats pétroliers signés par l’Etat du Sénégal. La République est secouée de toutes parts. Les mensonges de Macky Sall et de sa bande de thuriféraires zélés longtemps enfouis mieux sur enveloppés dans la conscience de tous ceux et de toutes celles qui ont tout fait voire manigancé pour tromper le peuple, éclatent au grand jour pour mettre à nu leur tortuosité toute honte bue.
 
Pris en flagrant délit de mensonge et de trahison des intérêts intrinsèques du peuple sénégalais, ils cherchent à noyer le poisson et à se trouver des boucs émissaires au sein de l’opposition et de la société civile. Même Macky Sall, rattrapé par une faute de gestion inqualifiable et indigne d’un président de la République avec son slogan creux et trompeur « Le Sénégal au cœur », pointe du doigt des comploteurs tapis à l’ombre au sein de la société sénégalaise en collaboration avec des puissances étrangères pour déstabiliser le pays.
 
On croit rêver là ! L’ironie de l’histoire de voir Macky Sall se comporter en victime et que dire du peuple sénégalais meurtri et impuissant de constater que le président et ses hommes de main dont son frère Aliou Sall ont permis à Frank Timis de se sucrer allègrement sur nos ressources pétrolières. Le président Macky Sall doit avoir la décence de se taire et assumer en toute responsabilité son rôle dans cette sombre histoire de confiscation de nos ressources énergétiques par la dynastie Faye – Sall au lieu d’accuser ses adversaires politiques.
 
Le Sénégal est vraiment un pays curieux où les faussaires se permettent d’attaquer de front en vue de sauver les apparences. Mais cette fois ci, le président Macky Sall et ses hommes de main sans foi ni loi sont tombés dans leur propre piège. Le salut est venu d’ailleurs pour mettre la lumière sur le ciel sénégalais  assombri des scandales à répétition de la gouvernance du président Macky Sall.  Qui nous vantait les mérites d'une gouvernance sobre et vertueuse ?  L’histoire est le meilleur juge. A force de manipuler à dessein le peuple avec la complicité d’une certaine presse aux ordres et ses chiens de garde, on ne voit jamais venir le danger. On s’enorgueillit de ses coups de force, de ses provocations devant un peuple impassible qui voit et constate tous les jours que le pouvoir ne se retient plus pour commettre ses forfaitures.
 
Quoi qu’on puisse penser des reportages et des enquêtes des journalistes étrangers sur la gestion de nos ressources ou sur l’état de délabrement de notre tissu socio-économique  ou même s’en offusquer pour les esprits retors qui pensent que derrière chaque article sur le pays et ses dirigeants se cache des desseins inavoués, il est plus que salutaire que des journalistes indépendants et courageux fassent la lumière  sur tous les sujets que nos autorités publiques ne veulent point que les gens du peuple sachent.
 
L’enquête de la BBC est une épave jetée dans la presse sénégalaise inféodée au régime du président Macky Sall. Vu la pression exercée par Macky Sall sur la presse et la liberté d’expression depuis 2012, de telles révélations sont impensables aujourd’hui au Sénégal. L’Angleterre n’est pas le Sénégal où les journalistes jouissent d’une toute liberté et ne se privent pas de l’exercer. Le travail du journaliste y est considéré comme relevant du service public. Les citoyens ont le droit d’être informés sur tous les sujets qui concernent de près ou de loin le pays. Aucun journaliste sérieux ne doit chercher à cacher des informations capitales qui à terme risquent de ternir l’image du pays voire l’éthique démocratique dans la gestion des affaires. La transparence est l’affaire de tout le monde et c'est une plus-value et une reconnaissance pour les pays qui en font leur cheval de bataille.
 
C’est ici seulement au Sénégal qu’on parle de manipulation à outrance à chaque cas de scandale. La question qui intéresse aujourd’hui au Sénégal n’est pas de savoir si BBC participe ou non à une campagne de manipulation de l’opinion, mais plutôt est-ce que les faits relayés par le média britannique sont vrais ou faux ? Rien de plus, si ça peut constituer un bon début à la manifestation de la vérité. Les citoyens sénégalais ont le droit à une information juste et crédible.
 
Le régime du président Macky Sall nous a habitués à la politique des faux – fuyants pour masquer ses carences voire pour nous bercer d’illusion. Les menaces et intimidations n’y feront rien. Le pouvoir du président Macky Sall n’a pas les moyens de réduire au silence BBC ni de procéder au chantage, un procédé assez familier pour qui connaît le milieu voire les difficultés de la presse sénégalaise pour la contraindre au silence ou évoquer même des raisons fallacieuses comme diffusion de fausses nouvelles pour arrêter des journalistes.  C’est pour cette raison qu’il tente vaille que vaille de contrôler une situation qui lui échappe de par ses mensonges éhontés même découverts sur le tard, en ouvrant des contre feux comme la mise en place d’une commission parlementaire pour entendre son frère voire mieux l’ouverture d’une information judiciaire diligentée par le procureur de la République Serigne Bassirou Guèye.
 
Soyons sérieux messieurs ou dames de cour de la dynastie Faye – Sall qui peut nous faire croire aujourd’hui au Sénégal que la justice aura assez de courage pour mettre à nu les pratiques mafieuses entretenues au plus haut sommet de l’Etat ? Personne. La justice sénégalaise nous a habitués à répéter à tue – tête la valse et les desiderata du président Macky Sall.  Et pourquoi maintenant ? Le procureur de la République Serigne Bassirou Guèye ne disposait – il pas assez d’éléments depuis les premières accusations parues dans la presse nationale ou n’a t - il pas lu le livre de notre compatriote monsieur Ousmane Sonko voire les interpellations incessantes du député Mamadou Lamine Diallo sur le scandale pétro-gazier niché au cœur du pouvoir de Macky Sall ?
 
La vérité est que le procureur de la République Serigne Bassirou est liée par je ne sais quel devoir d’assujettissement pour se refuser d’exercer souverainement et toute responsabilité ses charges de défenseur des intérêts du peuple. Cependant, vu son comportement sur un certain nombre de dossiers judiciaires au cours de ces dernières années, on ne peut que se douter de sa disponibilité à faire prévaloir l’intérêt public au dessus de tout soupçon. Mieux, il ne  pouvait en aucune façon enclencher de son propre chef une information judiciaire pour ne pas susciter la colère de l’exécutif. Et on ose encore pour parler de l’indépendance de la justice ? Ce n’est pas la justice sénégalaise dans son fonctionnement actuel qui va trancher en toute objectivité et responsabilité ce scandale relayé par la BBC  et qui devient sur le coup une affaire publique avec des ramifications internationales.
 
Monsieur le président Macky Sall, si vous êtes sûr que vous n’avez commis aucune faute voire trahison des intérêts supérieurs de la nation dans la signature des contrats avec Petro Tim, ayez au moins le courage d’attaquer en justice la BBC à Londres et non au Sénégal pour nous prouver de votre bonne foi, même si de mon propre chef j’en doute fort.
 
En réalité, lorsque le président Macky Sall signait le contrat liant l’Etat du Sénégal et Petro Tim, il savait en son âme et conscience qu’il était en train de commettre un crime économique sur le dos de plusieurs générations de Sénégalais. Cependant, vu l’euphorie de sa victoire éclatante sur maître Abdoulaye Wade, il pensait à tort que les citoyens sénégalais lui devaient tout et qu’il pouvait se permettre un tel crime économique sans coup férir. En vérité,  un crime quel qu’il soit, ne saurait être parfait. Ainsi, les citoyens sénégalais commencent à comprendre mieuxmaintenantles raisons pour lesquelles le président Macky et son ministre de l’intérieur Aly Ngouille Ndiaye ont saboté tout le processus électoral pour gagner dès le premier tour de l’élection présidentielle du 24 Février 2019 et ce même dans le déshonneur en piétinant voire en foulant au pied nos acquis démocratiques pour se maintenir au pouvoir afin de mieux masquer leurs forfaitures ignobles.
 
Cependant, nos autorités publiques à l’instar du président Macky Sall dans leur insouciance au moment de commettre leur forfaiture ont négligé  voire n’ont laissé que très peu de place au fatum voire à la providence  dans la conduite des affaires humaines.Ils pensaient à tort qu’au pays de la Teranga, les pires crimes économiques sont très vite oubliés à force de tapage médiatique pour amadouer et détourner les citoyens sénégalais des enjeux du moment. Et pourquoi pas un autre livre sur les Comptes et mécomptes de l’affaire Petro Tim à l’image de celui jadis produit par l’ancien journaliste Abdou Latif Coulibaly sur l’Anoci pour dévoiler et dénoncer les affres de mauvaise gestion du clan des Wade ? Que pense aujourd’hui le politicien Abdou Latif Coulibaly sur ce scandale  beaucoup plus ravageur que celui de l’Anoci sur la destinée de nos compatriotes.  Pourtant, il y a matière à instruire à charge et à décharge pour éclairer la lanterne des citoyens sénégalais. On passe sous silence les crimes économiques du président Macky Sall et on se garde de ne plus cracherdans la soupe des tenants du pouvoir pour ne pas froisser le roi de la basse cour de Benno Bokk Yakaar.
 
Et que dire de votre frère Aliou Sall qui n’a même le courage voire qui n’éprouve aucune once de fierté de démissionner de ses mandats pour faciliter l’éclatement de la vérité ? Contrairement à sa façon singulière de réduire une démission lorsqu’une personne est soupçonnée de malversations, la démission  est un acte de haute portée morale qui n’élude en rien de votre innocence ou de votre culpabilité dans les faits incriminés. C’est de mettre tout simplement à la disposition de la justice et de redevenir un simple citoyen lambda le temps que la justice fasse son travail.
 
Sous d’autres cieux, des hommes et des femmes sur qui pèsent de lourdes accusations, n’attendent pas à ce qu’on les pousse à la démission, ils ou elles prennent les devants pour ne pas salir davantage leur réputation en s’accrochant sur des privilèges ou des postes de responsabilité. Hélas sous nos tropiques, la dignité et l’honneur d’un homme ou d’une femme ne pèsent que très peu devant les fastes du pouvoir. Et qui nous rappelait encore dernièrement  les origines nobles et guerrières de sa famille ? Et bien messieurs les frères Sall, c’est le moment de le prouver avec responsabilité en honorant le legs de vos ancêtres. A vous entendre, c’est comme si dans ce pays, il n’y a et ne peut y avoir de noblesse guerrière que dans votre famille. Et puis, la République n'a que faire de ses considérations que vous portez au pinacle avec légèreté et condescendance.
 
La Responsabilité ne connaît que des citoyens et ne met jamais en relief l’accent sur les liens de sang (frère, sœur, cousin, neveu et que sais – je encore de tous ses liens pour mieux cacher les biens volés au peuple sénégalais à travers des prête - noms. La République doit mettre immanquablement le curseur sur la droiture et la responsabilité dans l’action publique des uns et des autres sans discrimination ni de favoritisme pour montrer l’exemple à suivre. Ni plus et sur ce terrain, vous êtes en retard sur la marche de l’histoire et sur les hommes d’Etat qui n'ont qu’un seul baromètre d’appréciation de leurs actions : la droiture, la justice sociale et la défense voire la sauvegarde des intérêts intrinsèques du peuple.
 
Vous pouvez encore vous estimer heureux de vivre dans un État où beaucoup de nos autorités chargées de conduire avec droiture et responsabilité leurs charges publiques voire de faire respecter les règles de la République sont en conflit permanent avec l’éthique et se contentent de protéger seulement la satisfaction de leurs intérêts mondains au détriment du reste de la société qui vit dans un dénouement indescriptible et qui se laisse berner d’illusions par une certaine aristocratie maraboutique  qui la maintient dans la résignation au grand plaisir de ces assoiffés de pouvoir à l’image de Macky Sall, qui n’a jamais su se montrer digne de la fonction présidentielle  depuis qu’il est à la tête de ce pays.
 
Le drame dans cette affaire rocambolesque est de voir seulement  les seconds couteaux payer un lourd tribut. En effet, la cupidité a poussé Aliou Sall à se positionner dans les secteurs névralgiques de notre économie de par la faiblesse légendaire de son frère Macky Sall, qui n’a pas su ni voulu tirer les leçons de l’immixtion  et des mésaventures judiciaires de la famille Wade, pour s’octroyer des privilèges indus et à causer beaucoup de torts au peuple sénégalais. Aliou Sall et les autres qui lui ont permis d’avoir main basse sur nos ressources pétrolières et de s’immiscer dans plusieurs secteurs d’activité du pays uniquement en raison de ses liens de sang avec le président Macky doivent être poursuivis en justice et doivent payer jusqu’au dernier centime les commissions occultes et autres privilèges indus.
 
Cependant, en vérité, le seul responsable dans cette affaire Petro Tim est le président Macky Sall. Il a commis un acte irréparable en sabordant les intérêts des générations actuelles et futures en signant des contrats de concession d’exploitation de nos ressources pétrolières et gazières pour satisfaire les besoins mesquins de son cercle de connaissances et de ses maîtres  étrangers. Dans toute autre nation moderne et démocratique,  le président Macky Sall serait poursuivi pour haute trahison dans l’exercice de ses fonctions. Au Sénégal,  il ne faut même pas compter sur cette législature pour le traduire devant la Haute Cour de Justice. Aucun citoyen honnête et imbu de valeurs ne peut nier que Macky Sall a consciencieusement trahi son serment de défendre les intérêts supérieurs de la nation. Et sur ce, il ne mérite pas de rester à la tête du pays et doit être contraint à la démission.
 
La bataille doit être portée au niveau international  par toutes les bonnes volontés et les dignes fils et filles du pays qui refusent la rançon de la corruption pour survivre comme des rats d’égout pour protéger nos richesses nationales voire de faire triompher la vérité sur les faussaires qui nous narguent à longueur de jour et ce malgré leurs crimes perpétrés sur le dos du peuple sénégalais. Le combat ne fait que commencer.Nos devons montrer la voie depuis nos résidences à l’étranger pour manifester devant nos ambassades et consulats pour montrer à la face du monde les mensonges du président Macky Sall et la spoliation de nos ressources énergétiques par ceux là même qui sont censés en assurer la sauvegarde et la transparence pour sortir le Sénégal des méandres de la pauvreté.
 
Mes encouragements à tous ceux et à toutes celles qui œuvrent activement pour un véritable changement dans la gestion du pays.
 
massambandiaye2012@gmail.com
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