"S'il y a un enfer sur terre maintenant, c'est bien le nord de Gaza", a déclaré Jens Laerke, porte-parole du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).
C'est ce qu'il a fait savoir lors d'une conférence de presse tenue vendredi, à l'Office des Nations Unies à Genève.
Laerke a évoqué la détérioration de la situation humanitaire dans la bande de Gaza assiégée et soumise aux attaques israéliennes dévastatrices depuis 35 jours.
Il a souligné que l'acheminement des aides à bord des camions des Nations Unies au sud de Gaza se fait de manière limitée, en raison de la densité élevée de la population et qu'elles ne peuvent donc pas parvenir aux habitants.
Et de poursuivre: « S’il y a un enfer sur terre maintenant, c’est bien le nord de Gaza », soulignant qu’il y a des centaines de milliers de personnes là-bas.
Pour la 35ème journée consécutive, l’armée israélienne mène une guerre contre Gaza, au cours de laquelle elle a détruit des quartiers résidentiels, faisant plus de 10 812 morts parmi les Palestiniens, dont 4 412 enfants et 2 918 femmes, en plus de 26 000 blessés. 183 Palestiniens ont été également tués et 2 280 autres arrêtés en Cisjordanie, selon des sources officielles.