A). Activité économique interne: stabilité de l’activité en juillet 2016
L’activité économique interne (hors agriculture et sylviculture) est resté stable entre les mois de juin et juillet 2016. En effet, la bonne progression notée dans le secteur primaire (+6,5%) et dans l’administration publique (+0,5%), dans une moindre mesure, a été contrebalancée par les contreperformances des secteurs secondaire (-4,4%) et tertiaire (-4,3%).
Sur une base annuelle, une croissance de 4,9% de l’activité économique hors agriculture et sylviculture est notée, en juillet 2016, à la faveur des bons résultats enregistrés dans le secondaire (+5,9%), le primaire (+17,1%) et l’administration publique (+7,7%). Le secteur tertiaire s’est, pour sa part, contracté de 3% sur la période.
B). Secteur primaire (hors agriculture) : croissance de l’activité en juillet 2016
En juillet 2016, le secteur primaire (hors agriculture et sylviculture) s’est consolidée de 6,5%, en variation mensuelle.
Cette situation traduit une confortation du sous –secteur de l’élevage (+17,0%), atténuée par une baisse des débarquements de la pêche (-25,9%).
Sur un an, l’activité du secteur primaire hors agriculture et sylviculture a progressé de 17,1%, en juillet 2016, portée par les performances de l’élevage (+10,4%) et de la pêche (+66,1%)
C). Secteur secondaire: légère contraction de l’activité en juillet 2016
Au mois de juillet 2016, l’activité dans le secteur secondaire s’est repliée de 4,4%, en variation mensuelle. Cette situation est essentiellement imputable aux contreperformances enregistrées dans la construction (-14,8%), les activités extractives (-14,5%), les conserveries de viande et de poissons (-23,3%), les «autres industries manufacturières» (-30,5%) et la production de sucre (-21,5%). Par contre, le raffinage (+87,5%), la métallurgie
-fonderie (+50,6%), la production d’énergie (+7,5%) et le travail de bois (+29,7%) se sont bien comportés sur la période. Sur un an, une progression de 5,9% de l’activité est observée dans le secteur secondaire, essentiellement attribuable à la bonne tenue des industries chimiques (+51,1%), des activités extractives +22,4%), du raffinage (+106,1%), de la métallurgie- fonderie (+62,3%), de la fabrication de matériaux de construction (+12,5%), du travail de bois (+69,1%) et de la production de sucre (+329,5%). Toutefois, des contreperformances ont été enregistrées dans les conserveries de viande et de poissons (-43,5%), la construction (-4,7%), les «autres industries manufacturières» (-27,6%), la fabrication de produits céréaliers (-33,7%), la construction de matériels de transports (-74%) et la fabrication de corps gras alimentaires (-85%).
D). Secteur tertiaire: l’activité s’est contractée en juillet 2016
En variation mensuelle, le secteur tertiaire s’est contracté de 4,3%, au mois de juillet 2016. Cette contreperformance reflète, essentiellement, les faibles résultats enregistrés au niveau des activités immobilières (-25,9%), du commerce (-7,2%) et des «transports et télécommunications» (- 0,6%). Elle a été, néanmoins, amoindrie par la bonne orientation des services de «santé et d’action sociale» (+17%), financiers (+0,8%) et d’«hébergement et restauration».
Relativement à la même période en 2015, un repli de 3% du secteur tertiaire de 3% est noté en juillet 2016, principalement attribuable aux activités immobilières (-37,2%), aux «transports et télécommunications» (-10,3%) et au commerce (-0,2%). Par contre, les services financiers (+26,7%), de «santé et d’action sociale» (+7,6%) et d’«hébergement et restauration» (+14%) se sont bien comportés sur la période.
E). Emploi salarié dans le secteur moderne: repli des effectifs en juillet 2016
A fin juillet 2016, l’emploi salarié du secteur moderne s’est replié de 1,3% par rapport au mois précédent. Cette situation est attribuable au secteur secondaire (-3,5%), des replis respectifs des effectifs salariés de 3,7% et 2,2% étant notés dans l’industrie et les BTP. En revanche, le secteur tertiaire a enregistré une progression (+1,1%) de son emploi salarié, sous les effets conjugués des évolutions contrastées notées dans les services (-1,3%) et le commerce (+8,4%).
En variation glissante sur un an, l’emploi salarié du secteur moderne s’est contracté de 0,2%, au mois de juillet 2016, en liaison avec le repli de 2,6% des effectifs dans le secteur secondaire. Cette évolution est imputable à la contraction de 4,5% du nombre de salariés dans l’industrie, les BTP ayant enregistré des créations nettes d’emploi de 8,7% sur la période.
Dans le secteur tertiaire, une progression annuelle de 2,3% des effectifs salariés est observée, en juillet 2016.
F). Opinion des chefs d’entreprises dans le secondaire et le tertiaire
Au mois de juillet 2016, les industriels enquêtés sur les facteurs qui limitent leurs activités se sont plaints, pour la plupart, de la baisse de la demande (18%), de la concurrence jugée déloyale (22%) et des difficultés de recouvrement des créances (11%). Par ailleurs, ils ont indiqué un recul mensuel de la production, en ligne avec la contraction des carnets de commandes. Les quantités stockées de produits finis sont, pour leur part, ressorties au-dessus de leur niveau moyen de long terme.
En perspectives pour le mois d’août 2016, les industriels sont plutôt sceptiques quant à la production et aux commandes lesquelles selon eux, devraient se situer en deçà de leurs moyennes respectives de longue durée.
Dans le sous-secteur des bâtiments et travaux publics, les difficultés de recouvrement des créances (31%), la concurrence supposée déloyale (15%) ainsi que l’accès difficile au foncier (15%) sont considérés, par les entrepreneurs, comme les principales contraintes à l’activité, durant le mois de juillet 2016.
Celle-ci et les commandes publiques (-19 points) ont reculé en rythme mensuel, selon les enquêtés. Par contre, les commandes privées sont restées stables, au-dessus de leur niveau moyen.
En prévision pour le mois d’août 2016, les chefs d’entreprise de BTP s’attendent à un climat conjoncturel moins favorable où l’activité de manière générale et les commandes (publiques et privées) devraient fléchir par rapport à leur niveau de juillet.
Au niveau du sous-secteur des services, les difficultés de recouvrement des créances (31%) et de la concurrence jugée déloyale (28%) sont citées comme les principaux facteurs qui ont entravé l’activité du sous-secteur, en juillet 2016. Toutefois, les prestataires de services ont majoritairement déclaré une hausse de leur chiffre d’affaires et des carnets de commandes dans un contexte de baisse des tarifs pratiqués. En anticipation, les tarifs et les commandes seraient, en août 2016, en dessous de leur niveau moyen de long terme, selon les prestataires de services interrogés.
Pour ce qui est de l’activité commerciale, les difficultés de recouvrement des créances (29%), la baisse de la demande (17%) et la concurrence jugée déloyale (13%) ont été les principales contraintes au courant du mois de juillet 2016. Interpellés sur l’évolution du chiffre d’affaires, les commerçants ont indiqué une baisse entre juin et juillet 2016, en liaison avec le recul des carnets de commandes. Pour leur part, les stocks de produits finis sont ressortis au-dessus de leur niveau moyen. En perspective pour le prochain mois, les commandes devraient ressortir en dessous de leur niveau moyen, selon les enquêtés.
L’activité économique interne (hors agriculture et sylviculture) est resté stable entre les mois de juin et juillet 2016. En effet, la bonne progression notée dans le secteur primaire (+6,5%) et dans l’administration publique (+0,5%), dans une moindre mesure, a été contrebalancée par les contreperformances des secteurs secondaire (-4,4%) et tertiaire (-4,3%).
Sur une base annuelle, une croissance de 4,9% de l’activité économique hors agriculture et sylviculture est notée, en juillet 2016, à la faveur des bons résultats enregistrés dans le secondaire (+5,9%), le primaire (+17,1%) et l’administration publique (+7,7%). Le secteur tertiaire s’est, pour sa part, contracté de 3% sur la période.
B). Secteur primaire (hors agriculture) : croissance de l’activité en juillet 2016
En juillet 2016, le secteur primaire (hors agriculture et sylviculture) s’est consolidée de 6,5%, en variation mensuelle.
Cette situation traduit une confortation du sous –secteur de l’élevage (+17,0%), atténuée par une baisse des débarquements de la pêche (-25,9%).
Sur un an, l’activité du secteur primaire hors agriculture et sylviculture a progressé de 17,1%, en juillet 2016, portée par les performances de l’élevage (+10,4%) et de la pêche (+66,1%)
C). Secteur secondaire: légère contraction de l’activité en juillet 2016
Au mois de juillet 2016, l’activité dans le secteur secondaire s’est repliée de 4,4%, en variation mensuelle. Cette situation est essentiellement imputable aux contreperformances enregistrées dans la construction (-14,8%), les activités extractives (-14,5%), les conserveries de viande et de poissons (-23,3%), les «autres industries manufacturières» (-30,5%) et la production de sucre (-21,5%). Par contre, le raffinage (+87,5%), la métallurgie
-fonderie (+50,6%), la production d’énergie (+7,5%) et le travail de bois (+29,7%) se sont bien comportés sur la période. Sur un an, une progression de 5,9% de l’activité est observée dans le secteur secondaire, essentiellement attribuable à la bonne tenue des industries chimiques (+51,1%), des activités extractives +22,4%), du raffinage (+106,1%), de la métallurgie- fonderie (+62,3%), de la fabrication de matériaux de construction (+12,5%), du travail de bois (+69,1%) et de la production de sucre (+329,5%). Toutefois, des contreperformances ont été enregistrées dans les conserveries de viande et de poissons (-43,5%), la construction (-4,7%), les «autres industries manufacturières» (-27,6%), la fabrication de produits céréaliers (-33,7%), la construction de matériels de transports (-74%) et la fabrication de corps gras alimentaires (-85%).
D). Secteur tertiaire: l’activité s’est contractée en juillet 2016
En variation mensuelle, le secteur tertiaire s’est contracté de 4,3%, au mois de juillet 2016. Cette contreperformance reflète, essentiellement, les faibles résultats enregistrés au niveau des activités immobilières (-25,9%), du commerce (-7,2%) et des «transports et télécommunications» (- 0,6%). Elle a été, néanmoins, amoindrie par la bonne orientation des services de «santé et d’action sociale» (+17%), financiers (+0,8%) et d’«hébergement et restauration».
Relativement à la même période en 2015, un repli de 3% du secteur tertiaire de 3% est noté en juillet 2016, principalement attribuable aux activités immobilières (-37,2%), aux «transports et télécommunications» (-10,3%) et au commerce (-0,2%). Par contre, les services financiers (+26,7%), de «santé et d’action sociale» (+7,6%) et d’«hébergement et restauration» (+14%) se sont bien comportés sur la période.
E). Emploi salarié dans le secteur moderne: repli des effectifs en juillet 2016
A fin juillet 2016, l’emploi salarié du secteur moderne s’est replié de 1,3% par rapport au mois précédent. Cette situation est attribuable au secteur secondaire (-3,5%), des replis respectifs des effectifs salariés de 3,7% et 2,2% étant notés dans l’industrie et les BTP. En revanche, le secteur tertiaire a enregistré une progression (+1,1%) de son emploi salarié, sous les effets conjugués des évolutions contrastées notées dans les services (-1,3%) et le commerce (+8,4%).
En variation glissante sur un an, l’emploi salarié du secteur moderne s’est contracté de 0,2%, au mois de juillet 2016, en liaison avec le repli de 2,6% des effectifs dans le secteur secondaire. Cette évolution est imputable à la contraction de 4,5% du nombre de salariés dans l’industrie, les BTP ayant enregistré des créations nettes d’emploi de 8,7% sur la période.
Dans le secteur tertiaire, une progression annuelle de 2,3% des effectifs salariés est observée, en juillet 2016.
F). Opinion des chefs d’entreprises dans le secondaire et le tertiaire
Au mois de juillet 2016, les industriels enquêtés sur les facteurs qui limitent leurs activités se sont plaints, pour la plupart, de la baisse de la demande (18%), de la concurrence jugée déloyale (22%) et des difficultés de recouvrement des créances (11%). Par ailleurs, ils ont indiqué un recul mensuel de la production, en ligne avec la contraction des carnets de commandes. Les quantités stockées de produits finis sont, pour leur part, ressorties au-dessus de leur niveau moyen de long terme.
En perspectives pour le mois d’août 2016, les industriels sont plutôt sceptiques quant à la production et aux commandes lesquelles selon eux, devraient se situer en deçà de leurs moyennes respectives de longue durée.
Dans le sous-secteur des bâtiments et travaux publics, les difficultés de recouvrement des créances (31%), la concurrence supposée déloyale (15%) ainsi que l’accès difficile au foncier (15%) sont considérés, par les entrepreneurs, comme les principales contraintes à l’activité, durant le mois de juillet 2016.
Celle-ci et les commandes publiques (-19 points) ont reculé en rythme mensuel, selon les enquêtés. Par contre, les commandes privées sont restées stables, au-dessus de leur niveau moyen.
En prévision pour le mois d’août 2016, les chefs d’entreprise de BTP s’attendent à un climat conjoncturel moins favorable où l’activité de manière générale et les commandes (publiques et privées) devraient fléchir par rapport à leur niveau de juillet.
Au niveau du sous-secteur des services, les difficultés de recouvrement des créances (31%) et de la concurrence jugée déloyale (28%) sont citées comme les principaux facteurs qui ont entravé l’activité du sous-secteur, en juillet 2016. Toutefois, les prestataires de services ont majoritairement déclaré une hausse de leur chiffre d’affaires et des carnets de commandes dans un contexte de baisse des tarifs pratiqués. En anticipation, les tarifs et les commandes seraient, en août 2016, en dessous de leur niveau moyen de long terme, selon les prestataires de services interrogés.
Pour ce qui est de l’activité commerciale, les difficultés de recouvrement des créances (29%), la baisse de la demande (17%) et la concurrence jugée déloyale (13%) ont été les principales contraintes au courant du mois de juillet 2016. Interpellés sur l’évolution du chiffre d’affaires, les commerçants ont indiqué une baisse entre juin et juillet 2016, en liaison avec le recul des carnets de commandes. Pour leur part, les stocks de produits finis sont ressortis au-dessus de leur niveau moyen. En perspective pour le prochain mois, les commandes devraient ressortir en dessous de leur niveau moyen, selon les enquêtés.