La Suisse continue de considérer les colonies de peuplement israéliennes dans les territoires palestiniens comme illégales, a annoncé mardi le Département fédéral des affaires étrangères. La veille, les Etats-Unis ont fait savoir qu'ils ne considèrent plus ces colonies contraires au droit international.
La position de la Suisse à l'égard des colonies israéliennes de peuplement est très claire, rappelle le DFAE: elles sont illégales au regard du droit international, en particulier de la quatrième Convention de Genève. Elles constituent également un obstacle majeur à la paix et à la mise en œuvre d'une solution à deux Etats.
Berne appelle régulièrement les autorités israéliennes à cesser toute activité de colonisation, conformément à leurs obligations en tant que puissance occupante, souligne encore le DFAE.
La Suisse s?engage en outre en faveur d?une solution négociée à deux Etats sur la base des frontières de 1967. Cette solution est la seule à même de mener à une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens, poursuit le DFAE.
L'ONU réaffirme aussi sa position
Lundi, le chef de la diplomatie américaine a annoncé que les Etats-Unis ne considèrent plus contraires au droit international les colonies israéliennes en Cisjordanie. L'Union européenne, la France, le Royaume-Uni, la Russie, des pays arabes et la Turquie ont tous déploré mardi la décision de Washington.
«Après avoir examiné soigneusement tous les arguments de ce débat juridique», l'administration de Donald Trump conclut que «l'établissement de colonies de civils israéliens en Cisjordanie n'est pas en soi contraire au droit international», a dit Mike Pompeo devant la presse.
Les colonies installées sur les territoires palestiniens occupés par Israël depuis 1967 sont jugées illégales par l'ONU qui a réaffirmé cette position mardi à Genève. Et une grande partie de la communauté internationale voit en elles un obstacle majeur à la paix. L'Union européenne a d'ailleurs réaffirmé lundi cette position.
En visite mardi dans une colonie israélienne du Gush Etzion, près de la ville palestinienne de Bethléem, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est dit au contraire «très ému». (ats/nxp)
La position de la Suisse à l'égard des colonies israéliennes de peuplement est très claire, rappelle le DFAE: elles sont illégales au regard du droit international, en particulier de la quatrième Convention de Genève. Elles constituent également un obstacle majeur à la paix et à la mise en œuvre d'une solution à deux Etats.
Berne appelle régulièrement les autorités israéliennes à cesser toute activité de colonisation, conformément à leurs obligations en tant que puissance occupante, souligne encore le DFAE.
La Suisse s?engage en outre en faveur d?une solution négociée à deux Etats sur la base des frontières de 1967. Cette solution est la seule à même de mener à une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens, poursuit le DFAE.
L'ONU réaffirme aussi sa position
Lundi, le chef de la diplomatie américaine a annoncé que les Etats-Unis ne considèrent plus contraires au droit international les colonies israéliennes en Cisjordanie. L'Union européenne, la France, le Royaume-Uni, la Russie, des pays arabes et la Turquie ont tous déploré mardi la décision de Washington.
«Après avoir examiné soigneusement tous les arguments de ce débat juridique», l'administration de Donald Trump conclut que «l'établissement de colonies de civils israéliens en Cisjordanie n'est pas en soi contraire au droit international», a dit Mike Pompeo devant la presse.
Les colonies installées sur les territoires palestiniens occupés par Israël depuis 1967 sont jugées illégales par l'ONU qui a réaffirmé cette position mardi à Genève. Et une grande partie de la communauté internationale voit en elles un obstacle majeur à la paix. L'Union européenne a d'ailleurs réaffirmé lundi cette position.
En visite mardi dans une colonie israélienne du Gush Etzion, près de la ville palestinienne de Bethléem, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est dit au contraire «très ému». (ats/nxp)