Ricardo Martinelli était accusé d’avoir détourné des fonds publics pour créer un réseau d’espionnage étatique lorsqu’il était encore président du Panama.
L’ancien président du Panama Ricardo Martinelli a été acquitté mardi dans une affaire d’espionnage présumé contre des opposants à son gouvernement lorsqu’il était au pouvoir, entre 2009 et 2014. Ricardo Martinelli était accusé d’avoir détourné des fonds publics pour créer un réseau d’espionnage étatique lorsqu’il était à la tête du pays.
Le parquet lui attribuait notamment le placement sur écoute téléphonique de plus de 150 personnes, dont des hommes politiques et des journalistes. Aucune preuve n’a été apportée à l’appui de ces accusations, a jugé à l’unanimité mardi le tribunal du premier district judiciaire de Panama.
Condamné en première instance
«La justice, finalement, a été appliquée, sept ans dans cette torture, dans ce supplice. Je remercie Dieu et la justice panaméenne, j’ai beaucoup souffert», a réagi Ricardo Martinelli, 69 ans, en quittant le tribunal à Panama, au milieu des acclamations de ses partisans. Carlos Herrera Moran, l’un des avocats des victimes, s’est dit de son côté «extrêmement déçu» par une décision selon lui «en dehors du droit et des preuves présentées».
L’ancien chef d’État avait été déclaré non coupable en 2019 dans cette affaire mais sa relaxe avait été annulée par une juridiction d’appel en 2020. Ricardo Martinelli avait été jugé en première instance après son extradition des États-Unis, le 11 juin 2018, un an après son arrestation à Miami où il résidait depuis 2015 pour échapper à la justice panaméenne.
Martinelli aussi inculpé pour blanchiment
Le milliardaire, magnat des supermarchés, avait remporté l’élection présidentielle en 2009 après avoir tenu un discours de dénonciation de la classe politique et de la corruption. Mais une fois son mandat achevé, la justice panaméenne a enquêté sur de nombreux scandales le concernant et une douzaine de ministres ont été arrêtés pour corruption présumée. Lui-même s’est toujours présenté comme la victime d’une «persécution politique» menée par son successeur, l’ancien président Juan Carlos Varela.
Ricardo Martinelli, soupçonné d’avoir acheté un groupe de presse pendant son mandat avec de l’argent public, est par ailleurs inculpé pour blanchiment. Et le parquet a présenté des charges contre lui dans l’affaire Odebrecht, un scandale de corruption qui a éclaboussé de nombreux dirigeants et partis politiques en Amérique latine.
Ses fils Luis et Ricardo Martinelli Linares, en détention au Guatemala, seront extradés prochainement aux États-Unis qui les réclament dans le cadre de cette affaire. (AFP)
L’ancien président du Panama Ricardo Martinelli a été acquitté mardi dans une affaire d’espionnage présumé contre des opposants à son gouvernement lorsqu’il était au pouvoir, entre 2009 et 2014. Ricardo Martinelli était accusé d’avoir détourné des fonds publics pour créer un réseau d’espionnage étatique lorsqu’il était à la tête du pays.
Le parquet lui attribuait notamment le placement sur écoute téléphonique de plus de 150 personnes, dont des hommes politiques et des journalistes. Aucune preuve n’a été apportée à l’appui de ces accusations, a jugé à l’unanimité mardi le tribunal du premier district judiciaire de Panama.
Condamné en première instance
«La justice, finalement, a été appliquée, sept ans dans cette torture, dans ce supplice. Je remercie Dieu et la justice panaméenne, j’ai beaucoup souffert», a réagi Ricardo Martinelli, 69 ans, en quittant le tribunal à Panama, au milieu des acclamations de ses partisans. Carlos Herrera Moran, l’un des avocats des victimes, s’est dit de son côté «extrêmement déçu» par une décision selon lui «en dehors du droit et des preuves présentées».
L’ancien chef d’État avait été déclaré non coupable en 2019 dans cette affaire mais sa relaxe avait été annulée par une juridiction d’appel en 2020. Ricardo Martinelli avait été jugé en première instance après son extradition des États-Unis, le 11 juin 2018, un an après son arrestation à Miami où il résidait depuis 2015 pour échapper à la justice panaméenne.
Martinelli aussi inculpé pour blanchiment
Le milliardaire, magnat des supermarchés, avait remporté l’élection présidentielle en 2009 après avoir tenu un discours de dénonciation de la classe politique et de la corruption. Mais une fois son mandat achevé, la justice panaméenne a enquêté sur de nombreux scandales le concernant et une douzaine de ministres ont été arrêtés pour corruption présumée. Lui-même s’est toujours présenté comme la victime d’une «persécution politique» menée par son successeur, l’ancien président Juan Carlos Varela.
Ricardo Martinelli, soupçonné d’avoir acheté un groupe de presse pendant son mandat avec de l’argent public, est par ailleurs inculpé pour blanchiment. Et le parquet a présenté des charges contre lui dans l’affaire Odebrecht, un scandale de corruption qui a éclaboussé de nombreux dirigeants et partis politiques en Amérique latine.
Ses fils Luis et Ricardo Martinelli Linares, en détention au Guatemala, seront extradés prochainement aux États-Unis qui les réclament dans le cadre de cette affaire. (AFP)