Barthélémy Dias, Bamba Fall, Aissata Tall Sal et Khalifa Sall (de gauche à droite)
Après plusieurs mois de «maturation», la décision du Parti socialiste du Sénégal d’exclure de ses rangs soixante cinq de ses membres est finalement tombée ce samedi 30 décembre 2017. Sont concernés d’éminents responsables : Khalifa Ababacar Sall (maire de Dakar), Aïssata Tall Sall (maire de Podor), Bamba Fall (maire de la Médina), Barthélémy Dias (maire de Mermoz Sacré-Cœur), Aminata Diallo (député), Idrissa Diallo (maire e Hann), et d’autres figures comme Banda Diop (maire de la Patte d’Oie), Palla Samb (maire du Point E)…
Les principaux griefs retenus à leur encontre sont: fractionnisme à l’intérieur du parti, violation des règles de discipline, défiance contre l’autorité du parti, etc.
La crise dans le plus vieux parti politique sénégalais est née avec les orientations pro-Macky du secrétaire général Ousmane Tanor Dieng. Une ligne contestée de l’intérieur, notamment par Khalifa Ababacar Sall et Aïssata Tall Sall, puis transformée en projet politique alternatif. Après avoir milité pour le «Non» au référendum initié par le président de la République en mars 2016, le maire de Dakar allait franchir un autre palier en constituant une liste d’union autour d’une coalition dénommée Manko Taxawu Sénégal (MTS) aux législatives du 30 juillet dernier.
Mais la vraie cassure remonte aux incidents survenus à la maison du Ps en mars 2016. Des événements qui valurent à Bamba Fall, par exemple, une détention de plusieurs mois à la prison de Rebeuss après la plainte déposée en personne par Ousmane Tanor Dieng suivie des enquêtes de la police sur instruction du procureur de la république.
Pour le Parti socialiste, c'est encore une page qui se tourne et la longue liste des sécessions se rallonge. Moustapha Niasse, feu Djibo Leyti Kâ, Souty Touré, etc. sont déjà passés par là...
Les principaux griefs retenus à leur encontre sont: fractionnisme à l’intérieur du parti, violation des règles de discipline, défiance contre l’autorité du parti, etc.
La crise dans le plus vieux parti politique sénégalais est née avec les orientations pro-Macky du secrétaire général Ousmane Tanor Dieng. Une ligne contestée de l’intérieur, notamment par Khalifa Ababacar Sall et Aïssata Tall Sall, puis transformée en projet politique alternatif. Après avoir milité pour le «Non» au référendum initié par le président de la République en mars 2016, le maire de Dakar allait franchir un autre palier en constituant une liste d’union autour d’une coalition dénommée Manko Taxawu Sénégal (MTS) aux législatives du 30 juillet dernier.
Mais la vraie cassure remonte aux incidents survenus à la maison du Ps en mars 2016. Des événements qui valurent à Bamba Fall, par exemple, une détention de plusieurs mois à la prison de Rebeuss après la plainte déposée en personne par Ousmane Tanor Dieng suivie des enquêtes de la police sur instruction du procureur de la république.
Pour le Parti socialiste, c'est encore une page qui se tourne et la longue liste des sécessions se rallonge. Moustapha Niasse, feu Djibo Leyti Kâ, Souty Touré, etc. sont déjà passés par là...
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