Emmanuel Macron a fait part de son "amitié" pour Laurent Berger, qui a annoncé mercredi son prochain départ de la CFDT. Un sentiment qui n'est visiblement pas partagé…
Ils ne partiront pas en vacances ensemble.
Alors que le dialogue entre l'exécutif et les syndicats reste plus que tendu, le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger a répondu assez sèchement au compliment d'Emmanuel Macron. Le président de la République avait réagi, mercredi 19 avril lors d'un déplacement dans le Bas-Rhin, au départ de Laurent Berger de ses fonctions. Celui-ci quittera la tête du syndicat le 21 juin. Le chef de l'État a évoqué son "respect" et même son "amitié" pour lui.
Mais le sentiment ne semble pas partagé. Dès le lendemain sur France Inter, Laurent Berger a refroidi l'ambiance. "L'amitié a un sens très fort pour moi", a-t-il déclaré. "J'ai beaucoup d'amis qui m'ont écrit hier, mais pas le président de la République", a-t-il ajouté. Et de conclure : "Vous me demandez si c'est un ami, je vous réponds non".
Laurent Berger a mis en avant des positions irréconciliables sur "la démocratie sociale et la place des organisations syndicales" et critiqué notamment l'idée que "les plus fragiles, s'ils sont là où ils sont, c'est un peu de leur faute".
La relation s'est tendue avec la réforme des retraites
La CFDT de Laurent Berger était restée une interlocutrice privilégiée d'Emmanuel Macron depuis sa première élection, grâce à son étiquette de syndicat "progressiste". Mais cette relation s'est tendue avec la réforme des retraites, l'organisation restant elle aussi inflexible sur la question de l'âge de départ.
Ils ne partiront pas en vacances ensemble.
Alors que le dialogue entre l'exécutif et les syndicats reste plus que tendu, le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger a répondu assez sèchement au compliment d'Emmanuel Macron. Le président de la République avait réagi, mercredi 19 avril lors d'un déplacement dans le Bas-Rhin, au départ de Laurent Berger de ses fonctions. Celui-ci quittera la tête du syndicat le 21 juin. Le chef de l'État a évoqué son "respect" et même son "amitié" pour lui.
Mais le sentiment ne semble pas partagé. Dès le lendemain sur France Inter, Laurent Berger a refroidi l'ambiance. "L'amitié a un sens très fort pour moi", a-t-il déclaré. "J'ai beaucoup d'amis qui m'ont écrit hier, mais pas le président de la République", a-t-il ajouté. Et de conclure : "Vous me demandez si c'est un ami, je vous réponds non".
Laurent Berger a mis en avant des positions irréconciliables sur "la démocratie sociale et la place des organisations syndicales" et critiqué notamment l'idée que "les plus fragiles, s'ils sont là où ils sont, c'est un peu de leur faute".
La relation s'est tendue avec la réforme des retraites
La CFDT de Laurent Berger était restée une interlocutrice privilégiée d'Emmanuel Macron depuis sa première élection, grâce à son étiquette de syndicat "progressiste". Mais cette relation s'est tendue avec la réforme des retraites, l'organisation restant elle aussi inflexible sur la question de l'âge de départ.