Que retenir des dernières paroles livrées en 2017 au peuple sénégalais par le Président de la République dans son message solennel de fin d’année ? En un quart d’heure, Macky Sall s’est évertué à confirmer son engagement sur un front essentiel pour sa gouvernance et son objectif de réélection en 2019: le social.
En bon (ex)militant plus ou moins maoïste, le chef de l’Etat poursuit donc son maillage politique du pays, notamment dans ses profondeurs rurales, avec de plus en plus d’étreinte sur des cibles électorales assimilées aux «couches sociales les plus vulnérables de notre pays.» Pour ces compatriotes là, il veut «mobiliser la solidarité nationale» en desserrant «l’étau de la solitude» qui les maintient dans la précarité et le besoin.
A ce titre, il annoncé que 40 milliards de francs Cfa seront consacrés à 400 mille ménages dans le cadre de la densification du Programme national de Bourses de sécurité familiale. Au bas mot, c’est un stock potentiel d’environ un million de personnes qui lui serait favorable dans les urnes. Pour un futur candidat à la présidence de la république, impossible de cracher sur une telle perspective.
Deux programmes sont chargés d’accompagner les ruraux: le Pudc et le Puma. Pour l’année qui commence, le président Sall annonce la livraison de 251 systèmes d’adduction d’eau potable au monde rural et la réalisation de 35 000 branchements sociaux en milieu urbain.
L’autre front du discours présidentiel concerne la volonté du chef de l’Etat de soigner une clientèle électorale exigeante et rebelle : la jeunesse. A cet égard, la lutte contre le chômage des jeunes et pour une politique heureuse de création d’emplois reste un véritable casse-tête, une patate chaude avec laquelle jonglent les responsables ministériels et d’agences dédiées, sans trouver la bonne formule. C’est que, à ce niveau, l’enjeu est à la hauteur de l’engagement démesuré du candidat du fameux «Yoonu yokuté» de créer 500 000 emplois en cinq. Même en sept ans, le compte ne semble pas y devoir être.
Pour remonter la pente, la thérapie envisagée par Macky Sall est de choc. L’Etat veut «salarier» 10 000 jeunes à raison de 40 000 francs Cfa chacun dans le cadre d’une politique d’apprentissage qui mettrait à contribution les entreprises. Pour faire plus fort avec les jeunes, le président-candidat entend doter le Fonds national pour l’Entreprenariat Rapide la bagatelle de 30 milliards de francs Cfa durant l’année 2018. Pressé par le temps et les objectifs, il ne semble plus trop compter sur l’Agence nationale pour l’emploi des jeunes (ANPEJ). Doublons…
En bon (ex)militant plus ou moins maoïste, le chef de l’Etat poursuit donc son maillage politique du pays, notamment dans ses profondeurs rurales, avec de plus en plus d’étreinte sur des cibles électorales assimilées aux «couches sociales les plus vulnérables de notre pays.» Pour ces compatriotes là, il veut «mobiliser la solidarité nationale» en desserrant «l’étau de la solitude» qui les maintient dans la précarité et le besoin.
A ce titre, il annoncé que 40 milliards de francs Cfa seront consacrés à 400 mille ménages dans le cadre de la densification du Programme national de Bourses de sécurité familiale. Au bas mot, c’est un stock potentiel d’environ un million de personnes qui lui serait favorable dans les urnes. Pour un futur candidat à la présidence de la république, impossible de cracher sur une telle perspective.
Deux programmes sont chargés d’accompagner les ruraux: le Pudc et le Puma. Pour l’année qui commence, le président Sall annonce la livraison de 251 systèmes d’adduction d’eau potable au monde rural et la réalisation de 35 000 branchements sociaux en milieu urbain.
L’autre front du discours présidentiel concerne la volonté du chef de l’Etat de soigner une clientèle électorale exigeante et rebelle : la jeunesse. A cet égard, la lutte contre le chômage des jeunes et pour une politique heureuse de création d’emplois reste un véritable casse-tête, une patate chaude avec laquelle jonglent les responsables ministériels et d’agences dédiées, sans trouver la bonne formule. C’est que, à ce niveau, l’enjeu est à la hauteur de l’engagement démesuré du candidat du fameux «Yoonu yokuté» de créer 500 000 emplois en cinq. Même en sept ans, le compte ne semble pas y devoir être.
Pour remonter la pente, la thérapie envisagée par Macky Sall est de choc. L’Etat veut «salarier» 10 000 jeunes à raison de 40 000 francs Cfa chacun dans le cadre d’une politique d’apprentissage qui mettrait à contribution les entreprises. Pour faire plus fort avec les jeunes, le président-candidat entend doter le Fonds national pour l’Entreprenariat Rapide la bagatelle de 30 milliards de francs Cfa durant l’année 2018. Pressé par le temps et les objectifs, il ne semble plus trop compter sur l’Agence nationale pour l’emploi des jeunes (ANPEJ). Doublons…