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«Pourquoi la pauvreté dans les zones d’exploitation des ressources naturelles? » (Questekki 259 du mardi 13 juillet 2021)

Mardi 13 Juillet 2021

Mamadou Lamine Diallo, président du Mouvement Tekki
Mamadou Lamine Diallo, président du Mouvement Tekki
Macky Sall vient d’inaugurer KMS3 pour approvisionner les régions de Thiès et de Dakar en eau potable après plusieurs reports. Cela a montré des failles dans la gouvernance du régime. D’abord, un manque de planification évident qui fait que le déficit surprend toujours le gouvernement avec son cortège de pénuries et de coupures d’eau. Ensuite, il y a le problème du choix des investissements.
 
Les populations autour de Keur Momar Sarr se sont plaintes du manque d’eau potable. A Gadiaga, autour de l’exploitation du gaz naturel, les populations parlent ouvertement  de leur pauvreté. Kédougou est la région la plus pauvre du Sénégal avec ses mines d’or. Il y a un paradoxe en effet, les zones productrices de ressources minérales sont les plus démunies.
 
 Il y a un grand problème que le régime de Macky Sall ne perçoit pas. Les ressources naturelles appartiennent au peuple et non plus à l’Etat. Il y a une très grande différence. Macky Sall et ses ministres continuent d’agir comme si les ressources minérales appartenaient à l’Etat. Les populations concernées dans les zones productives doivent se mobiliser pour les obliger à respecter cette disposition de la Constitution, à savoir que les ressources naturelles appartiennent au peuple.
 
En conséquence, le montage des projets d’investissement doit changer radicalement. On ne doit plus privilégier la satisfaction de la demande des zones solvables. Mais cela, Macky Sall ne sait pas faire ; il faut sortir de la logique prédatrice.
Mamadou Lamine Diallo
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1.Posté par Me François JURAIN le 14/07/2021 16:21
Sur le fond, vous avez raison, mais vous oubliez une chose, qui à mes yeux est d'importance: dans une démocratie, oui, les choses se passe comme vous aimeriez qu'elles se passe, seul petit problème, le SENEGAL n'est plus et depuis bientôt dix ans, une démocratie: c'est devenu une DICTATURE;
Dans une dictature, il est normal que le dictateur supprime, par tous les moyens, toute opposition quelconque: il faut reconnaitre qu'ici, c'était facile, puisque l'opposition était représentée par un homme qui a toujours trahi, que seule l'argent intéresse, et qui de surcroit ne vit pratiquement pas au SENEGAL; restait plus qu'à fixer le prix, cela parait il a duré deux ans, car l'homme était gourmand, mais pour le dictateur, quelle importance, puisque l'argent ne sort pas de sa poche mais de celle du peuple sénégalais.
Comme tout dictateur, le notre ne fait pas exception, c'est l'inquiétude qui domine: il cache cela souvent par une autorité de façade, mais en fait, il n'y a rien derrière. Il a donc fait des pieds et des mains, pour "rallier à sa cause" l'autre parti soit disant d'opposition, mais qui en fait était un parti fantoche, qui faisait mine de s'opposer, pour mieux négocier la levée de l'hypothèque sur la maison de point E, et l'effcement de la dette fiscale dont le "fils de" était redevable: entre voyous, il est quand même plus facile de s'entendre, et toutes ces choses là, notre dictateur en titre en sait quelque chose, d'autant que le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'est pas "blanc-bleu"
Alors, désolé de vous décevoir, mais il va falloir très vite abandonner vos illusions, et penser que toute l'action de la dictature en place, a pour but de soulager la misère du peuple: le peuple, dans une dictature, n'existe pas, qu'elle soit de droite ou de gauche. Seul compte le dictateur et sa famille, royale auto proclamée, et la cour, dont le dictateur a fortement besoin pour se rassurer.
Alors, des investissements, oui bien sur il y en a, mais la question qu'il faut se poser, et la seule, profitent ils au peuple sénégalais: à l'évidence non, et je n'en veux pour preuve que deux chiffres: en 2012, taux de pauvreté, autour de 50%; taux illettrisme: 54%; en 2021, les taux sont rigoureusement identiques,
Alors, on pourrait penser qu'il s'agit là d'une incompétence totale du pouvoir en place: non, et au contraire.
Partout dans le monde où il y a de tels taux concernant ces deux postes, il y a une dictature en place, et le SENEGAL, aujourd'hui, n'en fait pas exception. Et c'est grâce à ce taux important d’analphabétisme et de misère, que la dictature en place peut se maintenir, et se maintiendra jusqu'en 2035!
Même si la démonstration est machiavélique, elle est d'une logique implacable:
Si vous réduisez le tau de pauvreté, les "moins pauvre" voudrons encore plus, et considéreront que vous n'avez pas assez fait: ils deviendront donc des opposants, que vous ne pourrez plus acheter avec un billet de 5000FCFA au moment des élections.
Si vous réduisez le taux analphabétisme, vous allez avoir de plus en plus de gens qui vont commencer à comprendre les petits systèmes mafieux mis en place par le dictateur et sa cour, et là, vous craigniez un renversement: la répression sanglante et mal vue, quoi que la dernière en date au SENEGAL n'a pas eu l'air d'émouvoir le dictateur en place plus que ça. (mais comme tout dictateur, le notre a aussi ses nervis, sa milice spéciale, qui fait assez bien la sale besogne)
Une dictature, ça a besoin d'argent, de beaucoup d'argent, toujours plus n'est encore pas assez. Pas pour le bien être du peuple, évidemment, que tout dictateur digne de ce nom ignore totalement, sauf quand il en a besoin, mais pour lui et sa famille.
Qui pourra me faire croire, par exemple, que la construction d'une salle de spectacle ARENA, peut profiter à un peuple qui ne mange pas à sa faim, qui vit dans une misère totale, avec de l'eau distribuée parcimonieusement, surtout depuis que le service a été revendu dans des conditions plus qu'obscure par un ministre qui se trouve en plus être le beau frère du dictateur, et qu'avec le prix d'un seul billet d'entrée, il peut nourir a famille pendant un mois? Personne (sauf la cour) évidemment.
Mais quelle activité peut permettre à des voyous en col blanc de s'enrichir vite et bien? le bâtiment! sur facturations, marchés publics tronqués voir totalement détournés, ect...
Des exemples comme cela, il y en a "à la pelle" depuis dix ans. Mais tout le monde, ces dix dernières années, à laissé dire et laissé faire, sans pratiquement élever la voix, et pourquoi?
Tout simplement parce que dans la tête de celui qui gouverne depuis dix ans ce pays, avait depuis bien longtemps germé l'idée d'instaurer une dictature, et faire régner son règne aussi longtemps voir plus que celui d'un certain "Paul BILLYA"!
C'est pourquoi ses premières missions ont été de contrôler et mettre sous sa coupe, tous les contre pouvoirs:
L'assemblée nationale, en faisant nommer à sa tête un Président affairiste, lui aussi plus préoccupé par son portefeuille que par la nation assemblée: le marché entre les deux a été vite passé.
la magistrature: en nommant (sous quelles conditions, on ne le saura évidemment jamais) un procureur aux ordres, avec mission de bloquer tous dossiers concernant évidemment un proche ou familier du dictateur, mais également ceux de la cour: pas de bruit, pas de vague.
Le conseil constitutionnel: qui n'est jamais qu'une chambre d’enregistrement gériatrique, dont on s'aperçoit aujourd'hui que morts ou vivants, c'est la même chose, ils ne servent à rien, et n'ont qu'une mission, recopier les brouillons que leur envoie le palais.
Cour des comptes, OFNAC, ORGANES DE CONTROLE: pour ceux là, le message est clair: prière de bien se tenir, c'est à dire de s'occuper exclusivement des écarts commis par des membres de l'opposition: de toutes les façons, leurs rapports n'intéressent pas le dictateur, qui les a créés et mis en place, avec un bon salaire et de nombreux avantages, non pas pour faire consciencieusement leur travail, mais pour si possible ne rien faire, ou pas grand chose, et surtout pas des enquêtes qui pourraient, de près ou de loin, concerner la "familia grande"
L'opposition: Ah, parlons en! le premier opposant soit disant "en titre", Monsieur Idrissa SECK, dont on ne sait plus si il est français ou sénégalais, tant il passe du bon temps dans sa somptueuse villa de SAINT RAPHAEL, sur la côte d'azur française. Celui là au moins, il a une longue carrière: TRAITRE. En tous genre, il a toujours trahi. Seul compte le prix! hier avec WADE, aujourd'hui avec SALL, demain avec n'importe qui: il est à vendre! qui veut achète, mais paie comptant et en espèce, et ailleurs!
Et comme pour les catholiques, il y a le père, le fils et le St esprit, il nous en faut un troisième:
le "fils de", voyou patenté s'il en est, dont on apprendra, au termes d'une enquête menée par un ministre actuel de la dictature en place, que ce Monsieur alors même qu'il était ministre de son père (et accessoirement du ciel et de la terre) possédait pas moins de dix huit comptes à MONACO, paradis fiscal s'il en est!!!
Petite question, lorsque l'on est le fils d'un Président de la république, ministre important, ne devrait on pas s'interdire déjà de faire autant d’affaires, mais surtout s'obliger d'avoir ses comptes en banque au pays, ne serait ce que pour payer ses impôts dans le pays dans lequel on vit!!!
Notre vaillant dictateur s'est donc "offert" le premier: on nous raconte que cela a été très difficile, et très long: en fait il n'en a rien été, et à mon avis, la transaction n'a duré que quelques heures: "Pourquoi ne viendrait tu pas avec moi, tu n'a aucun avenir dans l'opposition, j'ai tous les pouvoirs, même celui de te mettre en prison si je le veux!" "je veux bien venir mais combien tu me donne? " Ca dépend, combien tu veux?" "hou la, c'est beaucoup, mais bon, moi finalement je m'en fout, c'est pas mon argent, c'est celui de ces c... de sénégalais!" oui ça je l'avais compris! alors marché conclu?" "Allez, marché conclu, laisse moi trouver le meilleur moment pour faire passer la pilule à tous les gogos qui ont cru en toi et en tes convictions, comme si un seul jour de ta vie tu avais eu des convictions!!!"
Petit problème, il y a un jeune qui nous enquiquine un peu: il ne sera jamais ni président ni dictateur, mais c'est un peu le "Marine LEPEN sénégalais", et avec ce trublion, impossible d'avoir des scores de dictateur, c'est à dire plus de soixante, voir soixante dix pour cent, aux prochaines élections présidentielles (dictatoriales): lui, c'est par son point faible, c'est à dire la braguette, que l'on va lui régler son compte: chose faite, chose dite! même si l'affaire n'est pas encore bouclée, ca laissera des traces, et les scores passés auront du mal à se maintenir.
Reste le troisième, l'exilé, redevable envers le peuple sénégalais d'une coquette somme d'argent, il semblerait qu'il y ait encore pas mal de gogos qui croient en lui! Là, le problème est simple, lui de l'argent il n'en aura pas, il en a assez volé, et encore on ne saura jamais tout! On l'autorise à venir au pays, sous réserve qu'il s'agenouille devant le dictateur, reconnaisse ses erreurs, et clame dans tout le pays que le plus beau, le plus grand, le plus fort, c'est le dictateur en place!
Et voila la famille, la famila grande, le clan des siciliens, en gros nos trois voyous en col blanc, réconciliés, tombant dans les bras les uns des autres, se portant des louanges réciproques, c'est merveilleux!
Oui, c'est merveilleux, mais pour qui?
Pour le peuple sénégalais? Car ces trois lascars se sont toujours fichu du peuple sénégalais comme d'une guigne, tant ils ont passé de temps à plumer et vider les caisses de l'état
Pour eux trois, assurément, car leur organisation mafieuse va pouvoir prospérer à une vitesse encore supérieure, et ils seront encore plus riches, dans la mesure ou les deux derniers feront allégeance totale et absolue au parrain .
Mais il peut y avoir peut être un grain de sable: ce sont les sénégalais eux même, ceux qui constituent le peuple, et que nos trois voyous désignent, par condescendance "les militants".
Lorsque les militants de rewmi, voudront bien comprendre que leur chef, le traitre, n'avait en fait strictement rien à faire d'eux sauf s'en servir pour augmenter sa cagnotte personnelle et couler des jours heureux sur la côte d'azur française (et ailleurs) peut être se décideront ils à se servir de leur bulletin de vote non pas comme on leur dit, mais comme ils voudront le faire: pour n'importe qui, le plus mauvais sera de toutes les façons moins dangereux que ce trio de mafieux.
Lorsque les militants du PDS comprendront enfin que tant le père que le fils, n'ont strictement rien à faire des militants, et la seule chose qui compte, surtout pour le père, puisque le bruit court, fondé ou infondé, que le père aurait actuellement quelques problèmes de santé pour ne pas dire plus, et que toute les actions menées tant par le père que pour le fils, n'avaient pour seul but que de faire revenir le fils à la maison, sans bien évidemment passer par la case impôts, et continuer d'augmenter leur cassette personnelle, le "fils de" n'ayant aucune envie de jouer un rôle politique quelconque au pays, et surtout n'en ayant pas la compétence, sauf pour des magouilles en tout genre, et encore, il s'est fait prendre, contrairement à ses deux futurs associés,
Alors, tous ces militants doivent tout faire, ce qui est en leur pouvoir, pour renverser la dictature en place, et le moins qu'ils puissent obtenir, c'est que ce véritable "clan sicilien " rende des comptes, et surtout l’argent volé au sénégalais.
Oui, je sais, on me dira que c'est un rêve, et je répondrai oui.
Le seul espoir, c'est qu'il n'y a pas d'exemple de dictature qui ait pris fin un jour: même en Afrique.
Malheureusement, cela se termine toujours dans la fureur, le sang, et les larmes.
Alors, prolongeons notre rêve: et si cela pouvait être évité???
Un moment de spectacle à venir: la rencontre entre le "fils de" et notre ministre de l'intérieur, celui qui était chargé de la traque des comptes offshore monégasque appartenant à "fils de"...
Cela peut être un grand moment, digne du festival du rire de Marrakech! mais n'anticipons pas...
Me François JURAIN

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