Le vote des expatriés algériens à l'élection présidentielle s'est ouvert samedi sous tension avec des manifestations devant les consulats de plusieurs villes françaises. L'élection est rejetée par un mouvement populaire de contestation, qui agite l'Algérie depuis février.
A Bobigny, quelque 150 manifestants étaient présents devant le consulat, où est organisé le vote pour les expatriés jusqu'au 12 décembre. «Les gens qui venaient voter ont été copieusement insultés», a décrit une source policière. Certains manifestants criaient «traîtres», a-t-elle ajouté.
Cinq candidats en lice
Plusieurs dizaines de manifestants se sont également rassemblés près du consulat à Paris, pour contester l'élection et dénoncer le pouvoir en place. «Nous sommes ici comme nos concitoyens et confrères en Algérie pour rejeter l'interférence du militaire dans le politique et demander que le pouvoir revienne aux civils», a déclaré un manifestant. Plusieurs autres villes ont été le théâtre de manifestations.
Cinq candidats sont en lice à l'élection présidentielle du 12 décembre en Algérie. Le scrutin est rejeté par le mouvement de contestation, qui estime que la présidentielle vise à permettre au «système» au pouvoir depuis l'indépendance en 1962, dont elle veut se débarrasser, de se régénérer. (ats/nxp)
A Bobigny, quelque 150 manifestants étaient présents devant le consulat, où est organisé le vote pour les expatriés jusqu'au 12 décembre. «Les gens qui venaient voter ont été copieusement insultés», a décrit une source policière. Certains manifestants criaient «traîtres», a-t-elle ajouté.
Cinq candidats en lice
Plusieurs dizaines de manifestants se sont également rassemblés près du consulat à Paris, pour contester l'élection et dénoncer le pouvoir en place. «Nous sommes ici comme nos concitoyens et confrères en Algérie pour rejeter l'interférence du militaire dans le politique et demander que le pouvoir revienne aux civils», a déclaré un manifestant. Plusieurs autres villes ont été le théâtre de manifestations.
Cinq candidats sont en lice à l'élection présidentielle du 12 décembre en Algérie. Le scrutin est rejeté par le mouvement de contestation, qui estime que la présidentielle vise à permettre au «système» au pouvoir depuis l'indépendance en 1962, dont elle veut se débarrasser, de se régénérer. (ats/nxp)