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Présidentielle du 25 février 2024: le Conseil constitutionnel devra faire le tri entre 93 dossiers de candidature

Vendredi 29 Décembre 2023

Le Conseil constitutionnel a procédé ce vendredi matin au tirage au sort devant déterminer l’ordre de traitement des dossiers de candidature concernant l’élection présidentielle du 25 février 2024. Selon Mamadou Radio Camara, président de la juridiction en charge des questions électorales, le greffe a reçu 93 dossiers de candidature ainsi décomposés : 88 dossiers avec parrainage citoyen, 4 avec parrainage parlementaire et 1 avec parrainage d’élus locaux (maires et présidents de conseils départementaux).
 

Après les dernières révisions apportées au code électoral, notamment au terme du dialogue national voulu par le président de la république, les exigences suivantes ont été retenues pour tous les pré-candidats : entre 44 231 et 58 975 parrains pour une candidature portée par les citoyens (entre 0,6 et 0,8% des électeurs inscrits sur le fichier électoral) ; le soutien de 13 députés de l’Assemblée nationale ; et une masse de 120 élus locaux.

 

Entre le premier tiré au sort (Boubacar Camara) et la dernière sortie de l’urne (Aida Mbodj), pointent plusieurs prétendants dont Ousmane Sonko (4e), Abdoulaye Sylla (8e), Cheikh Tidiane Dièye (12e), Mary Teuw Niane (15e), Déthié Fall (17e), Alioune Sarr (22e), Idrissa Seck (30e), Mamadou Lamine Diallo (46e), Mahammed Boun Abdallah Dionne (47e), Karim Wade (49e), Habib Sy (52e), Malick Gackou (53e), Aly Ngouille Ndiaye (56e), Abdoul Mbaye (61e), Khalifa Sall (64e), Anta Babacar Ngom (65e), Aminata Touré (66e), Amadou Ba (68e), Bassirou Diomaye Faye (73e), Abdourahmane Diouf (74e), Thierno Alassane Sall (90), Amsatou Sow Sidibé (91e)… (voir liste complète en pièce jointe

 

Les 7 « sages » du Conseil constitutionnel, appuyés par plusieurs autres personnes, devront vérifier scrupuleusement la conformité de chaque dossier avec les critères de validation des candidatures. Pour de nombreux prétendants, l’enjeu de la place occupée se trouve dans l’espoir d’éviter le cassé-tête des doublons, ces électeurs qui, volontairement ou par ignorance, ont parrainé plus d’un candidat. 

 

Mais avec le parrainage parlementaire retenu pour le candidat du pouvoir Amadou Ba et celui de la coalition Sonko2024 pour l’opposant emprisonné Ousmane Sonko, les marges de manoeuvres des autres candidats pourraient être élargies, d’autant plus que Bassirou Diomaye Faye, bras-droit de Sonko et potentiel agrégateur d’un important stock de parrains, est loin dans la liste (73e). En outre, le Conseil constitutionnel a pris une décision importante : les parrains d’un candidat éliminé à l’issue du contrôle ne seront plus considérés comme des doublons.

 

La liste officielle des candidats retenus pour prendre part à la présidentielle du 25 février 2024 sera rendue publique le 20 janvier 2024 après « contrôle (de) l’exactitude matérielle des neuf pièces nécessaires a la candidature pour les candidats qui auront validé le parrainage. » [IMPACT.SN]

 

 

 

 
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1.Posté par Me François JURAIN le 30/12/2023 09:01
Non, non, il ne s'agit pas d'une tâche "insurmontable", et le tri estfacile à faire, puisqu'il doit répondre à une feuille de route bien précise:
- Déjà, on élimine 'office l'intrus, en la personne de Monsieur OUSMANE sonko?

- Ensuite, on élimine tous les candidats sympathisants à Monsieur SONKO;
- Après, tous les "dissidents" au pouvoir, qui ont commis le crime de lèse majesté en n'obéissant pas au roi;
- Ne reste plus qu'une dizaine (et encore) de candidats: bon, on peut laisser l’inénarrable Idrissa SECK (si, si, il est encore vivant et bien portant- enfin, parait il), le candidat fantôme qui va revenir, promis juré, mais pas forcément pour cette élection, vu qu'il faudrait qu'il fasse un petit chèque de ce qu'il doit au peuple sénégalais, Khalifa SALL, qui ne représente pas un grand danger pour le pouvoir, donnerait l'impression de "lutte" à la loyale, pour le candidat élu d'office, Amadou BA, et finalement, et bien, le gagnant sera celui qui avait été désigné non pas comme candidat, mais comme gagnant de ce scrutin, selon la volonté du roi, Monsieur Amadou BA!

En espérant qu'il ne nous fasse pas un coup à la Poutine, en nommant comme premier ministre un certain...Macky SALL!
Ce n'est plus "la croisière s'amuse", c'est "le Sénégal s'amuse!"
Me François JURAIN

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