Nairobi (Kenya) - L'ancien président de l'Assemblée nationale de République démocratique du Congo (RDC) Vital Kamerhe a annoncé vendredi se désister de la course à l'élection présidentielle du 23 décembre pour former "un ticket" avec un des autres poids-lourds de l'opposition Félix Tshisekedi.
"J'ai pris la décision d'apporter mon soutien à M. Tshisekedi pour la présidence du Congo", a déclaré M. Kamerhe lors d'une conférence de presse conjointe avec M. Tshisekedi dans un hôtel de Nairobi.
Peu après, les deux hommes ont signé devant les caméras leur accord "pour former un ticket" en vue de remporter la présidentielle du 23 décembre. Dans le cadre de cet accord, M. Kamerhe deviendrait Premier ministre en cas de victoire.
De son côté, M. Tshisekedi, qui s'est félicité de l'accord, a expliqué que l'une des priorité du duo sera de "restaurer la paix dans l'est du pays" et il a appelé ses partisans à venir en nombre pour accueillir le "ticket gagnant" mardi à l'aéroport international de Kinshasa.
Le 11 novembre à Genève, les deux hommes avaient désigné avec cinq autres leaders de l'opposition le député Martin Fayulu pour représenter leur camp à cette élection présidentielle à un tour.
Le choix avait surpris tant Félix Tshisekedi, président du parti historique UDPS et fils de son fondateur Étienne Tshisekedi, était donné comme favori.
Mais dès le lendemain, MM. Tshisekedi et Kamerhe s'étaient retirés de l'accord de candidature unique, en raison selon eux du mécontentement de leur base.
Cet accord avait également été signé par deux autres ténors, Moïse Katumbi et Jean-Pierre Bemba, qui n'ont pas pu se présenter à l'élection présidentielle.
Au total, 21 candidats ont été autorisés à se présenter pour la succession du président Joseph Kabila, au pouvoir depuis janvier 2001.
Le camp présidentiel, réuni au sein du Front commun du Congo (FCC) constitué autour de M. Kabila - qui ne peut se représenter - fait campagne pour l'ex-ministre de l'Intérieur et patron du parti présidentiel Emmanuel Ramazani Shadary.
La campagne, débutée mercredi, doit prendre fin le 21 décembre à minuit, deux jours avant les élections présidentielle, législatives et provinciales à un seul tour.
L'enjeu est historique: permettre une première transmission du pouvoir sans effusion de sang depuis l'indépendance en 1960 de ce pays-continent instable (2,3 millions de km2, neuf frontières, 80 millions d'habitants, d'immenses richesses minérales).
"J'ai pris la décision d'apporter mon soutien à M. Tshisekedi pour la présidence du Congo", a déclaré M. Kamerhe lors d'une conférence de presse conjointe avec M. Tshisekedi dans un hôtel de Nairobi.
Peu après, les deux hommes ont signé devant les caméras leur accord "pour former un ticket" en vue de remporter la présidentielle du 23 décembre. Dans le cadre de cet accord, M. Kamerhe deviendrait Premier ministre en cas de victoire.
De son côté, M. Tshisekedi, qui s'est félicité de l'accord, a expliqué que l'une des priorité du duo sera de "restaurer la paix dans l'est du pays" et il a appelé ses partisans à venir en nombre pour accueillir le "ticket gagnant" mardi à l'aéroport international de Kinshasa.
Le 11 novembre à Genève, les deux hommes avaient désigné avec cinq autres leaders de l'opposition le député Martin Fayulu pour représenter leur camp à cette élection présidentielle à un tour.
Le choix avait surpris tant Félix Tshisekedi, président du parti historique UDPS et fils de son fondateur Étienne Tshisekedi, était donné comme favori.
Mais dès le lendemain, MM. Tshisekedi et Kamerhe s'étaient retirés de l'accord de candidature unique, en raison selon eux du mécontentement de leur base.
Cet accord avait également été signé par deux autres ténors, Moïse Katumbi et Jean-Pierre Bemba, qui n'ont pas pu se présenter à l'élection présidentielle.
Au total, 21 candidats ont été autorisés à se présenter pour la succession du président Joseph Kabila, au pouvoir depuis janvier 2001.
Le camp présidentiel, réuni au sein du Front commun du Congo (FCC) constitué autour de M. Kabila - qui ne peut se représenter - fait campagne pour l'ex-ministre de l'Intérieur et patron du parti présidentiel Emmanuel Ramazani Shadary.
La campagne, débutée mercredi, doit prendre fin le 21 décembre à minuit, deux jours avant les élections présidentielle, législatives et provinciales à un seul tour.
L'enjeu est historique: permettre une première transmission du pouvoir sans effusion de sang depuis l'indépendance en 1960 de ce pays-continent instable (2,3 millions de km2, neuf frontières, 80 millions d'habitants, d'immenses richesses minérales).