«Chers amis,
Je suis désolé d'être resté silencieux malgré les messages de Demba. J'étais (et suis toujours) dans la tourmente.
En effet, je vous informe que la Secrétaire Générale de la Francophonie et l'Administrateur de l'OIF ont mis fin à mes fonctions ce mardi, de manière brutale, suite à l'article que j'ai publié au « Monde Afrique » sur M. Macron et le FCFA la semaine dernière, ainsi qu'il a été explicitement écrit dans la notification qui m'a été remise.
Constatant le viol de toutes les règles élémentaires du licenciement, et suite à mon refus de démissionner (juste question de principe), le licenciement a été commué en "suspension de fonctions à titre conservatoire".
Bien évidemment, j'ai pris un avocat et j'irai au contentieux. Pour l'heure, mon salaire a été bloqué, et tout m'a été retiré (adresse email, ordinateur, ipad, badges, etc.).
Mme Jean m'a expliqué il y a de cela un mois que le Président ivoirien Alassane Ouattarra s'était plaint officiellement de moi et l'avait publiquement humiliée à New York en marge de l'AG de l'ONU en septembre dernier, en présence des deux délégations, celle de la Côte d'Ivoire et celle de l'OIF.
Il aurait donc demandé officiellement ma tête devant témoins, du fait de mes positions anti fcfa. La mention "protestations des Chefs d'Etats" figure d'ailleurs explicitement dans la notification qui m'a été remise mardi à l'OIF. Je pourrais donc la produire en cas de besoin. D'ores et déjà, elle est chez mon avocat.
Ce qui rend moins surprenante la brutalité de mon éviction menée par Adama Ouane, l'administrateur de l'OIF suite à la publication de mon papier dans le Monde Afrique la semaine dernière sur Macron et le FCFA.
Je vous autorise donc à faire largement écho de cette affaire dans la presse sénégalaise, ivoirienne et au-delà, à quelques jours de la visite officielle de Mme Jean au Bénin (13-16 décembre) et, surtout de la grande rencontre de Dakar que vous organisez et de l'appel qui s'ensuivra.
Malheureusement, je ne pourrai pas être présent à Dakar, d'une part du fait de la procédure judiciaire et administrative en cours et, d'autre part, parce que le Président Faure a demandé que je vienne le voir à Lomé dès vendredi pour consultation, dans la mesure où un directeur de l'OIF à le statut de diplomate.
Encore merci pour votre confiance, le combat continue!
Fraternelles amitiés».
Je suis désolé d'être resté silencieux malgré les messages de Demba. J'étais (et suis toujours) dans la tourmente.
En effet, je vous informe que la Secrétaire Générale de la Francophonie et l'Administrateur de l'OIF ont mis fin à mes fonctions ce mardi, de manière brutale, suite à l'article que j'ai publié au « Monde Afrique » sur M. Macron et le FCFA la semaine dernière, ainsi qu'il a été explicitement écrit dans la notification qui m'a été remise.
Constatant le viol de toutes les règles élémentaires du licenciement, et suite à mon refus de démissionner (juste question de principe), le licenciement a été commué en "suspension de fonctions à titre conservatoire".
Bien évidemment, j'ai pris un avocat et j'irai au contentieux. Pour l'heure, mon salaire a été bloqué, et tout m'a été retiré (adresse email, ordinateur, ipad, badges, etc.).
Mme Jean m'a expliqué il y a de cela un mois que le Président ivoirien Alassane Ouattarra s'était plaint officiellement de moi et l'avait publiquement humiliée à New York en marge de l'AG de l'ONU en septembre dernier, en présence des deux délégations, celle de la Côte d'Ivoire et celle de l'OIF.
Il aurait donc demandé officiellement ma tête devant témoins, du fait de mes positions anti fcfa. La mention "protestations des Chefs d'Etats" figure d'ailleurs explicitement dans la notification qui m'a été remise mardi à l'OIF. Je pourrais donc la produire en cas de besoin. D'ores et déjà, elle est chez mon avocat.
Ce qui rend moins surprenante la brutalité de mon éviction menée par Adama Ouane, l'administrateur de l'OIF suite à la publication de mon papier dans le Monde Afrique la semaine dernière sur Macron et le FCFA.
Je vous autorise donc à faire largement écho de cette affaire dans la presse sénégalaise, ivoirienne et au-delà, à quelques jours de la visite officielle de Mme Jean au Bénin (13-16 décembre) et, surtout de la grande rencontre de Dakar que vous organisez et de l'appel qui s'ensuivra.
Malheureusement, je ne pourrai pas être présent à Dakar, d'une part du fait de la procédure judiciaire et administrative en cours et, d'autre part, parce que le Président Faure a demandé que je vienne le voir à Lomé dès vendredi pour consultation, dans la mesure où un directeur de l'OIF à le statut de diplomate.
Encore merci pour votre confiance, le combat continue!
Fraternelles amitiés».
PRÉSIDENTIELLE 2024
FRANCE
