A six mois des élections, la campagne s'annonce très tendue en République démocratique du Congo, avec une opposition qui fulmine contre un régime bien décidé à rester au pouvoir, sur fond de conflit dans l'est et de crise sociale. La présidentielle, à un seul tour, est prévue le 20 décembre dans l'immense pays de quelque 100 millions d'habitants, couplée à l'élection des députés nationaux et provinciaux ainsi que des conseillers communaux.
Félix Tshisekedi, président depuis janvier 2019, est candidat à un second mandat de cinq ans. Pour l'avoir vécu lors des précédentes élections, repoussées de deux ans, certains Congolais doutent encore de l'organisation du vote en temps et en heure et s'attendent à ce qu'ils appellent un "glissement".
Mais les autorités affirment que les élections auront bien lieu "dans les délais constitutionnels" et, surtout, la Commission électorale nationale (Céni) a jusqu'à présent respecté son calendrier. Elle a "enrôlé" (enregistré) les électeurs et leur a délivré des cartes. Cela lui a permis de refaire le fichier électoral, qui a été toiletté par un "audit externe" et a servi de base à la loi de "répartition des sièges", promptement votée par le Parlement et promulguée le 15 juin. (AfricaNews/AFP)
Félix Tshisekedi, président depuis janvier 2019, est candidat à un second mandat de cinq ans. Pour l'avoir vécu lors des précédentes élections, repoussées de deux ans, certains Congolais doutent encore de l'organisation du vote en temps et en heure et s'attendent à ce qu'ils appellent un "glissement".
Mais les autorités affirment que les élections auront bien lieu "dans les délais constitutionnels" et, surtout, la Commission électorale nationale (Céni) a jusqu'à présent respecté son calendrier. Elle a "enrôlé" (enregistré) les électeurs et leur a délivré des cartes. Cela lui a permis de refaire le fichier électoral, qui a été toiletté par un "audit externe" et a servi de base à la loi de "répartition des sièges", promptement votée par le Parlement et promulguée le 15 juin. (AfricaNews/AFP)