Le Bureau conjoint des Nations unies pour les droits de l'homme accuse des militaires congolais d'au moins 231 violations des droits humains. La "note verbale" du Bureau conjoint des droits de l’homme des Nations unies en RDC adressée au ministère congolais de la Défense a fuité en début de semaine. Elle a été consultée par nos confrères de l’Agence France Presse.
Les exactions imputées aux Forces armées congolaises auraient été commises, selon l'ONU, en neuf mois dans la région du Nord-Kivu, sous état de siège, dans l'est du pays. "Exécutions, viols, tortures, pillages, abus sur des enfants, travail forcé" : les faits mentionnés par l'Onu sont graves. Ils se seraient déroulés dans le territoire de Masisi, situé dans le Nord-Kivu, dans l'est de la RDC, entre l'instauration de l'état de siège le 6 mai 2021 et le 9 février 2022.
"Dans les villes comme Goma, Beni, Ituri, certains militaires s'adonnent à des abus qui ne sont pas acceptables. Il y a des citoyens qui ont été arrêtés, notamment les jeunes des mouvements citoyens. Certains politiciens ont aussi été arrêtés pour avoir critiqué tout simplement l'état de siège.
"Il faut que les militaires se conduisent avec un esprit de démocratie plutôt que de s'adonner à des abus de manière aussi généralisée comme c'est le cas maintenant", a réagi au micro de la DW Jean-Claude Katende, président de l'Association africaine de défense des droits de l'Homme.
Selon le Bureau conjoint, certaines des exactions répertoriées sont des "violations du droit international humanitaire, constitutives de crime de guerre". (DW)
Les exactions imputées aux Forces armées congolaises auraient été commises, selon l'ONU, en neuf mois dans la région du Nord-Kivu, sous état de siège, dans l'est du pays. "Exécutions, viols, tortures, pillages, abus sur des enfants, travail forcé" : les faits mentionnés par l'Onu sont graves. Ils se seraient déroulés dans le territoire de Masisi, situé dans le Nord-Kivu, dans l'est de la RDC, entre l'instauration de l'état de siège le 6 mai 2021 et le 9 février 2022.
"Dans les villes comme Goma, Beni, Ituri, certains militaires s'adonnent à des abus qui ne sont pas acceptables. Il y a des citoyens qui ont été arrêtés, notamment les jeunes des mouvements citoyens. Certains politiciens ont aussi été arrêtés pour avoir critiqué tout simplement l'état de siège.
"Il faut que les militaires se conduisent avec un esprit de démocratie plutôt que de s'adonner à des abus de manière aussi généralisée comme c'est le cas maintenant", a réagi au micro de la DW Jean-Claude Katende, président de l'Association africaine de défense des droits de l'Homme.
Selon le Bureau conjoint, certaines des exactions répertoriées sont des "violations du droit international humanitaire, constitutives de crime de guerre". (DW)